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Avis des lecteurs...

Le 9.02.2010 à 11h52
L’empire des scandales et des échecs

Bouteflika-Toufik : Je t’aime. Moi non plus.
Depuis quelques mois, une partie de la presse privée algérienne, relayée par la presse internationale, se fait l’écho de scandales financiers dans lesquels sont directement impliqués de hauts cadres de l’Etat et des responsables d’entreprises publiques, qui auraient agi à l’ombre d’hommes politiques véreux et de dissensions subséquentes au sommet de l’Etat.
Fait nouveau, les enquêtes menées pour élucider les tenants et les aboutissants de ces scandales graves ont été principalement confiées non pas à la police judiciaire ou a la justice mais au Département de Recherche et de Sécurité, le DRS, du Ministère de la Défense Nationale, en raison de l’ampleur que la corruption a prise en Algérie, ces dix dernières années, au point de devenir un cancer et une véritable menace sur la sécurité nationale.
Dans leurs nombreuses contributions, des personnalités politiques, des intellectuels et les dizaines de milliers d’internautes qui interviennent quotidiennement dans les forums de débat qui leur sont généreusement offerts par les versions électroniques des quotidiens nationaux indépendants, sont quasi-unanimes que le fléau de la corruption s’est « généralisé » ( Dr Benbitour ), « socialisé » ( Dr Mebtoul ) ou « massifié » ( Dr Abassa ), à cause de l’inertie des pouvoirs publics, qui ont paralysé les mécanismes de contrôle existants sur les plans réglementaire et judiciaire. C’est notamment le cas de la Cour des Comptes, dont les fonctions de contrôle et de sanction ont été gelées par le Président Bouteflika depuis 1999, pour des considérations personnelles que nous connaissons tous.
En l’absence de mécanismes crédibles et efficients, la lutte contre la corruption prend des allures de règlement de comptes entre les différents qui se partagent le pouvoir en Algérie.
De nombreux observateurs de la vie politique, économique et sociale algérienne doutent que ce soient vraiment des considérations purement patriotiques ou nationalistes qui poussent le clan Toufik-Ouyahia, qui a aussi ses propres brebis galeuses, à affronter aujourd’hui ouvertement ce que Chakib Khelil a appelé « le clan présidentiel », qu’il a contribué, par ailleurs, avec Nezzar, Lamari Mohamed, et les défunts Belkheir et Lamari Smaïn, à installer au pouvoir en 1999 et qu’il a reconduit en 2004 et 2009.
Les véritables causes doivent donc être cherchées ailleurs.
Le contrôle de la rente et la survie du clan en sont les deux principales.
En ce qui concerne la rente, je recommande aux internautes de lire l’article publié par M. Ahmed Djezaïri, dans le monde de Janvier 2010 sous le titre :" Luttes d’influence autour de la Sonatrach". Et repris par LeMatindz du 21 Janvier 2010 sous le titre de "BOUTELIKA - TOUFIK : Luttes d’influence autour de la Sonatrach".
S’agissant de la survie du clan, il conviendrait de signaler que, d’homme lige du fameux « cabinet noir », qui l’a imposé au peuple algérien, Bouteflika a, en dix ans, acquis une indépendance et une marge de manœuvre non négligeables par rapport à ses tuteurs et ceci grâce à un jeu de chaises et de coulisses, dont il excelle, et à une baraka, qui lui a rarement fait défaut : éviction de Boumaza du Conseil de la Nation, neutralisation de Nezzar, Benflis, Belkheir et Lamari Mohamed et décés de Lamari Smaïn.
De fait, Toufik se retrouve aujourd’hui seul face à un clan présidentiel de plus en plus dominateur, méprisant et surtout, qui a envie de perdurer au pouvoir auquel il a pris goût, même après la mort de son chef. C’est trahir un secret de polichinelle que de dire que les amis et alliés fidèles de Toufik, comme ceux de Nezzar ou de Lamari Mohamed d’ailleurs , avaient certainement essayé, en vain, d’attirer leur attention sur le risque énorme qu’ils encouraient en adoubant, en 1999, Bouteflika , connu pour sa susceptibilité à fleur de peau et qui n’allait pas se contenter de faire de la figuration ni d’être « un trois quart de président » même s’il a été lynché par Nezzar, qui l’a traité de « canasson » et par Mohamed Lamari, qui l’a qualifié de « candidat le moins mauvais », avant d’être installé à El Mouradia.
Les amis et alliés fidèles de Bouteflika lui ont certainement prodigué les mêmes conseils de méfiance et de prudence au sujet des membres du cabinet noir.
C’est parce que la guerre des clans, à laquelle nous assistons actuellement, est menée pour la survie de chacun de ces deux clans qu’aucun compromis ne serait plus possible entre eux.
La rupture est consommée et dirigée.
Comme les grands prédateurs de la faune et de la flore, un clan doit aujourd’hui détruire l’autre.
Le clan Toufik-Ouyahia aurait l’avantage de la surprise et de ne pas compter dans ses rangs autant de corrompus que le clan adverse, de plus en plus isolé sur les plans national et international pour l’image exécrable qui en est donné dans les médias crédibles.
En tout état de cause, la confrontation, qui va se radicaliser dans les mois à venir, entre ces deux clans, ne doit pas prendre en otage le peuple algérien, qui vit déjà le calvaire au quotidien car celle qui a opposé Zéroual au cabinet noir, entre 1997 et 1998, a profité aux terroristes qui avaient commis des massacres horribles, dont les populations de certaines villes et villages du pays portent encore les séquelles indélibiles.
Qui sera le dernier des Mohicans ?
Amine Benrabah
http://cestleclandoujdaquimatuer.centerblog.net
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Le 9.02.2010 à 11h49
L’empire des scandales et des échecs

l’Algérie a besoin plus que jamais de véritables hommes d’Etat , à sa tête . Elle n’ a pas besoin de soit disant responsables qui ne pensent qu’à leur compte en banque , qu’à leur tribu ,qu’à servir pour mieux se servir.... La débacle qui s’annonce sera une douche froide pour tous.déjà les meilleurs d’entre nous émigrent , fuient le pays , pas pour le travail mais pour le cadre de vie : pas de libertés garanties , pas de vie , pas de volonté politique pour le progrès Rien que la triche qui a de beaux jours. Les parlementaires comme vous qui dénoncent cette situation sont rares mais diable pourquoi ne se regroupent-ils pas ?pourqoui agissent-ils toujours de façon dispersée ? Ont-ils peur ? De quoi ? Est-ce qu’il y a une ligne rouge à ne pas franchir ?en un mot comme en cent , le sacrifice doit être à la hauteur de ce à quoi on aspire.Cela vaut pour tout le monde y compris pour moi-meme.
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Le 9.02.2010 à 11h32
L’empire des scandales et des échecs

Votre analyse est très bonne. Ce que vous ressentez, une grande partie du peuple algérien le ressent. Le pays part à la dérive. Quand on voit le prix de la tomate fraîche à 140 DA/ le kg, la sardine à 250 DA/ le kg et je passe …. On s’aperçoit très rapidement que quelque chose cloche quelque part. Vous trouverez toujours des spécialistes de la diversion pour vous répondre que c’est la loi de la demande et de l’offre, une manière de camoufler leur incompétence et leur impuissance à réguler et contrôler le marché. La longévité, au sein du gouvernement, des ministres Chakib khelil et temmar est, apparemment, une assurance pour les américains. Quant à la corruption, je partage votre point de vue quand vous dites qu’il peut constituer un problème de sécurité nationale. Quant à nos gouvernants je me pose la question s’ils sont réellement conscients des conséquences de leur gouvernance, notamment sur la paix sociale ? Je reste convaincu que si la corruption est arrivé à un tel stade c’est parce que le champ médiatique est fermé et que l’impunité n’est pas combattue.
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Le 9.02.2010 à 11h31
L’empire des scandales et des échecs

Votre analyse est très bonne. Ce que vous ressentez, une grande partie du peuple algérien le ressent. Le pays part à la dérive. Quand on voit le prix de la tomate fraîche à 140 DA/ le kg, la sardine à 250 DA/ le kg et je passe …. On s’aperçoit très rapidement que quelque chose cloche quelque part. Vous trouverez toujours des spécialistes de la diversion pour vous répondre que c’est la loi de la demande et de l’offre, une manière de camoufler leur incompétence et leur impuissance à réguler et contrôler le marché. La longévité, au sein du gouvernement, des ministres Chakib khelil et temmar est, apparemment, une assurance pour les américains. Quant à la corruption, je partage votre point de vue quand vous dites qu’il peut constituer un problème de sécurité nationale. Quant à nos gouvernants je me pose la question s’ils sont réellement conscients des conséquences de leur gouvernance, notamment sur la paix sociale ? Je reste convaincu que si la corruption est arrivé à un tel stade c’est parce que le champ médiatique est fermé et que l’impunité n’est pas combattue.
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Le 9.02.2010 à 11h00
L’empire des scandales et des échecs

JE VOUS REMERCIE POUR CETTE ARTICLE BIEN REDIGE,POUR UNE FOIS ON LIT DANS UNE CHRONIQUE DE TELLE VERITE SUR UN PRESIDENT OU SUR UN MINISTRE,MAIS LE PROBLEME DE L’ALGERIE EST CONNU DEPUIS LA DISPARITION DE FEU BOUMEDIENE. MAIS LA GONGRENE S’EST ETALE AVEC LE TEMPS DURANT LA DECENIE DE CHADLI,LES PIRES MOMENTS SONT VENUS AVEC L’ARRIVE DES ANCIENS OFFICIERS DE DE GAULE A LA TETE DE L’ETAT,QUI ONT EMPOISONE NOTRE SOCIETE.POUR ERADIQUER CETTE GOUVERNANCE NE RESIDE PAS UNIQUEMENT D’UN PRESIDENT MEDIOCRE QUI A DUREE 10 ANS A LA TETE DE L’ETAT NI A UN MINISTRE QUI BENEFICIE D’UNE NATIONALITE AMERICAINE QUI TRAVAILLE A LA SOLDE DE WASHINGTON.IL FAUT VRAIMENT UNE VOLONTE DU PEUPLE POUR FAIRE PRESSION POUR CHASSER CES TRAITRES FRANCO-AMERICAINS
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Le 9.02.2010 à 10h50
L’empire des scandales et des échecs

cette analyse vise a masquer une impuissance en donnant, par exemple, l’illusion de l’initiative alors qu’il se trouve contraint, ou encore en prenant compte des enchainements d’evenements alors memes qu’il les subisse (...). ce réquisitoire serait totalement fondé si cette volonté est prise au sens d’un positivisme strict, independamment du problème principal qui est celui de son efficacité symbolique.l’etude scientifique précise des processus décisionnels eclaire le plus souvent d’un tout autre jour la part exacte des dirigeants politique dans la determination des mesures prises ou dans la résponsabilité des phenomenes sociaux qui surviennent , cela permet de comprendre pourquoi la préoccupation première des dirigeants et des partis democratiques n’est pas de s’effacer derrière la volonté du nombre, en sollicitant son avis sur le maximum de questions politiques afin d’en suivre aveuglément les conclusions(...).le referentiel d’une politique , c’est donc en premier lieu un ensemble de perceptions, de normes et de valeurs a partir duquel se trouvera construit un probleme a traiter et definis les cadres de l’action envisageable (...). dans son allégories des metaux, platon classe les hommes en groupes d’or, d’argent et de plomb, il y a de l’or dans les competences laissées en friche, il y a de l’or dans leur brillante intelligence,de l’or dans leur chaleur et leur humanité,de l’or dans leur tolerance et leur générosité, de l’or dans leur loyauté et leur abnegation infaillible (...).c’est avec cette richesse que la question du changement doit etre a l’ordre du jour de la vie de la nation. fraternellement lhadi
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Le 9.02.2010 à 10h12
L’empire des scandales et des échecs

Mille merci a EL WATAN d’avoir edite cette article qui je crois doit faire bouger l’opinion algerienne (au lieu de penser et de ne penser qu’a nos fennecs).Longue vie au journal.Je salue votre courage de dire toujours haut ce que les autres pensent bas.
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Le 9.02.2010 à 09h11
L’empire des scandales et des échecs

Excellente analyse, mais une derive qui peut être plus que dommageable a l’ensemble de la communauté scientifique et professionnelle algerienne à l’étranger qui désire servir son pays honnêtemment et sans s’asservir à un homme ou à un clan. Lorsque vous dites ".....les hommes du Président, à savoir Chakib Khelil et Temmar, ils ont fait carrière dans la finance internationale et tout le monde croyait au miracle, mais la déception est plus que visible". Ce n’est pas parceque ces deux hommes sont incompétents mais parcequ’ils ont accepté de servir un système et un homme sans mettre la morale et la probité en avant. Ce qui leur arrive, c’est une fois dans le système, ils ne veulent plus qu’y rester non pas en én exercant honnetement leur metier (petrolier ou autre...entre nous les deux ne sont aucunement des financiers internationaux....) amenant leur savoir faire mais leur docilité et une certaine légitimité...en un mot, ils veulent juste perpetuer le système et faire durer le regne de leur patron et bien sûr rester avec lui autant qu’il durera...ils ne sont pas là pour réformer ou amener de la valeur ajouté au pays...je suis sur que ce n’est pas le cas de nombreux experts algeriens expatriés qui approchés par les hommes du système pour les rejoindre et le perpetuer ont su dire NON et rester a l’etranger "gagner honnetement leur pain" comme on dit chez nous... ceux là ils sont méprisés, décriés car ils ne veulent en aucun cas fournir un alibi au pouvoir...et croyez moi une algerie libérée de ses "gouvernants issus de la légitimité révolutionnaire" qui n’ont aucun respect (et peut être aussi aucune vraie connaissance de la notion d’Etat de droit) aura grandement besoin de ses enfants expatriés dans tous les rouages de l’Etat, et oui, même au sein du gouvernement et j’en suis sur les comportements comme ceux des Khelil et Temmar ne seront pas reproduit...car alors on rendra des comptes à un parlement, une cour des compte, des organes forts et autonomes de régulation et de contrôle de la vie économique et non pas à un homme ou un groupe...
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il deteste le peuple,il n'aime pas l'algerie et il n'est pas algerien qui est t'il .......... bien sur bou_toufik et son kkk

et il a fait son arme' a oudjda et ne' a oudjda son parcours militant et militaire ds les cabaret oudjda  oudjaaaaaaaaaaaaa mais j'aime oudjda et peuple marocains  ,et je l'aime moi non plus .

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