SOUFFRANCE DES ALGERIENS
No comment !
10 Millions d'Algériens dans la misère,10Millions de pauvres
La pauvreté s’est « confortablement » installée dans les foyers algériens. Le pays compte au moins 1,2 million de familles démunies. Une réalité longtemps dissimulée par les pouvoirs publics. Le chiffre n’est pas établi par une quelconque ONG ou organisation autonome qu’on pourrait accuser d’avoir une volonté de ternir l’image du pays. Il est communiqué par l’un des ministres le plus hostile au débat autour de la misère sociale en Algérie, celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, Djamel Ould Abbès. Le couffin du Ramadhan a, semble-t-il, contraint ce dernier à rendre publiques ces statistiques. En effet, dans une déclaration reprise avant-hier par l’APS, M. Ould Abbès donne le chiffre de 1 200 000 familles démunies qui bénéficieront de l’aide de l’État durant le mois sacré, qui est de 3 milliards de dinars.
Ce sont donc au moins autant de familles qui sont dans le besoin. Mais le nombre sera sans nul doute très important. En tout cas, il est beaucoup plus important que les 72 302 personnes « démunies » recensées auparavant par le département de Djamel Ould Abbès. Ce dernier, qui ne cesse de gloser sur la dénomination de la pauvreté, préférant désigner cette population par le terme « démunie », devra désormais penser à ces millions d’Algériens qui peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Le phénomène n’est pas marginal. En l’absence d’étude nationale sur le sujet (la dernière en date a été réalisée en 2006), il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de pauvres en Algérie.
Aucune enquête sérieuse n’a été établie depuis le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté en Algérie, témoigne un responsable de la Banque mondiale à Alger. C’est sur les documents des organismes internationaux que les services de sécurité se sont basés pour élaborer, en avril dernier, un rapport dans lequel ils confirment l’étendue du phénomène. « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En 2003, et malgré des réserves de change dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », explique ce rapport des services de sécurité repris, à l’époque, par la presse nationale.
Le nombre de pauvres dépasserait, selon la même source, les 10 millions de personnes. La situation s’est dégradée davantage ces dernières années. Elle est accentuée en particulier par la précarité de l’emploi et l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens. L’Algérie est visiblement un pays riche avec une population pauvre. Alors que la rente pétrolière est en nette progression (144 milliards de dollars de réserves de change), la répartition des richesses n’est pas équilibrée. Selon le dernier rapport du PNUD, moins de 20% de la population détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays. Le reste de la population n’a droit qu’à des miettes. C’est dans les zones rurales que le phénomène est plus généralisé. Selon la carte de la pauvreté établie par l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT), 17,4% des communes situées dans les Hauts-Plateaux sont frappées de plein fouet par la misère sociale. La situation est plus critique également dans les zones montagneuses, comme les wilayas de Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les signes de la pauvreté, selon la même étude, sont visibles notamment à travers le revenu des ménages oscillant entre 5000 et 10 000 DA/mois, le taux d’analphabétisme, le droit aux soins et l’accès au logement. Pour ces familles, le débat actuel autour de l’accès aux technologies de l’information et de la communication relève de la fiction. Le gouvernement est appelé ainsi à revoir sa copie et à se mettre au travail afin d’assurer d’abord les conditions d’une vie digne à ses citoyens.
Un maire ou un boxeur
Le président de l’APC d’El Beyoudh, au Nord de Nâama a giflé une employée. Cette dernière n’a pas accepté ce geste et a réagit, ce qui a conduit à une dispute entre les deux parties, suite à laquelle, les lunettes de ce maire sont tombées. Il est à rappeler que ce maire s’est déjà attaqué à des locataires de logements de fonction et jeter leurs meubles dans la rue. Il s’est, notamment, attaqué au directeur d’une école primaire de la même commune. La brigade de la Gendarmerie Nationale a ouvert une enquête sur cette affaire avant de la transférer à la justice.
Tipaza: un citoyen victime de torture
Les abus que vivent les citoyens de l'intérieur illustrent parfaitement l'arbitraire d'État. Le député Mohamed Khendek, et c'est tout à son honneur, soulève un cas qui n'est, hélas, pas rare. Avec cela les " observateurs" trouveront encore la tentation de la paresse ou de la perfidie pour susurrer que tous les députés (ou tous les hommes politiques) sont les mêmes.
La médiatisation de l’affaire du jeune Omar Imekraz s’est imposée parce que les autorités civiles et militaires de la Wilaya de Tipaza sont restées sourdes à nos sollicitations pour mettre un terme aux agissements du chef de section de la recherche et de l’investigation de la gendarmerie nationale. Il s’agira également de prendre à témoin l’opinion publique sur la machination qui se trame contre la victime.
En effet, en date du 17 mars 2009, ce citoyen résidant à Nador (wilaya de Tipaza), convoqué à se présenter dans les locaux de ladite section pour un interrogatoire, subira une véritable torture physique.
Je ne remets pas en cause cette convocation et n’ai pas l’intention de m’immiscer dans le fonctionnement de l’instance sécuritaire.
Mais en ma qualité de député, il est de mon devoir d’alerter sur les atteintes à la Constitution et aux droits élémentaires des citoyens.
Primo : Ce jeune ignore toujours les griefs retenus contre lui et encore plus les raisons d’une telle torture.
Secondo : Cette torture a occasionné une interruption temporaire du travail (ITT) de douze jours (certificat médical du médecin légiste faisant foi).
Tertio : une requête contre l’officier, accompagnée du certificat médical, - restée sans suite à ce jour - a été adressée au procureur militaire de Blida en date du 30 mars 2009 qui en a pourtant accusé réception le 4 avril 2009.
Depuis ce dépôt de plainte, l’officier en question n’a pas arrêté de harceler M. Imekraz au téléphone afin de le rencontrer. Ce que ce dernier a refusé à chaque fois.
Suite à quoi, le 04 mai 2009, deux personnes en civil pointent au domicile du jeune, lui demandent de ramener le livret de famille et de les accompagner. Il sera dirigé vers les mêmes locaux où il avait été torturé.
Il sera reçu par ce même chef de section qui lui ‘’fera comprendre’’ qu’étant intouchable, il avait tout intérêt à retirer sa plainte sous peine de voir ses père et frère emprisonnés. Il rajoutera que c’est dans le but de tuer la maman à petit feu.
Avant de le relâcher, il prendra le soin de lui couper une mèche de cheveu pour, dira-t-il, l’analyser !
Vu la tournure que prenait cette affaire, j’en ai informé, par écrit, le Wali en date du 10 mai 2009 en insistant sur le fait qu’en sa qualité de représentant de l’Etat il était garant de la sécurité des biens et des personnes.
Suite à ce courrier, le jeune Imekraz n’a plus eu à s’inquiéter. Simple coïncidence ou bien M. le Wali s’est-il saisi de l’affaire ?
En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune réponse qu’elle soit écrite ou verbale.
Le 10 juin pourtant, l’officier récidive et le reconvoque de nouveau à la section pour lui faire signer un document reconnaissant qu’une mèche de cheveu lui avait été prélevée lors de son premier interrogatoire.
Devant cette situation dramatique, les parents du jeune se posent les questions légitimes suivantes :
Qu’a pu bien faire notre fils pour mériter une telle cabale ?
S’il est soupçonné de délit, pourquoi ne pas l’avoir mis en examen ? Et même dans pareil cas, c’est au juge d’instruction ou au procureur de la République qu’il revient de faire toute la lumière.
Pourquoi le tribunal militaire de Blida, n’a pas encore convoqué leur fils ?
Le chef de section bénéficierai- t-il d’une quelconque protection ?
En ma qualité de député, il est de mon devoir d’éviter qu’on fasse endosser une quelconque affaire au jeune Imekraz pour le faire taire. C’est la raison pour laquelle, il faudra que la vérité éclate.
Le député RCD MOHAMMED KHENDEK.
100 candidats HARRAGA nterceptés dimanche à Annnaba
Plus de cent candidats à l'émigration clandestine, des harraga, répartis en trois groupes, ont été interceptés dimanche à Annabaont indiqué lundi les gardes-côtes. Deux groupes, composés respectivement de 23 et 31 jeunes, ont tout d'abord été arrêtés, a indique le chef de la station principale des gardes-côtes de Annaba, Abdelaziz Zaidi, cité par l'agence APS. Celle-ci avait précisé dimanche que le premier de ces deux groupes se trouvait à bord d'une embarcation artisanale lorsqu'il avait été repéré par les gardes-côtes.
Deux autres groupes de 50 personnes au total qui voulaient se rendre en Italie ont ensuite été interceptés dans des circonstances qui n'ont pas été précisées. Deux groupes de 39 harraga chacun avaient déjà été interceptés samedi près d'Annaba et trente autres candidats à l'émigration clandestine, dont deux jeunes filles, l'avaient été vendredi au large d'Oran.
AFP
Alger est la deuxième plus mauvaise ville au monde
Peinture: © R.A.D "Vision de la capitale".
Alger a été classée, selon une étude réalisée par « The economist », la deuxième plus mauvaise ville au monde, après la capitale du Zimbabwe Harare et ce, en termes de conditions de vie.
Dans cette étude, 140 villes ont été classées selon six critères; la santé, la stabilité, la culture, l’environnement, l’éducation et les infrastructures.
La ville Canadienne Vancouver a été classée en tête de la liste des 140 villes, alors qu’Alger a partagé la 138ème place avec la capitale du Bengladesh Dhâkâ, laissant la dernière place à la capitale du Zimbabwe.
C'est malheureux!
Jazairi.M
Priorité à la fille du ministre !!
La fille d’un ministre est revenue, depuis quelques jours, d’une mission effectuée au Canada, elle a été envoyée par un organisme appartenant à un ministère conduit par son père. Des sources de l’organisme en question ont indiqué que la fille du ministre n’avait pas à prendre part à cette mission si son père n’était pas le patron de ce secteur, du fait de l’existence de personnes plus qualifiées qu’elle.
RN5 :Une dizaine d’automobilistes agressés par des voyous
Hier matin, plus de dix automobilistes ont été victimes de violentes attaques perpétrées par une bande de voyous sur l’axe autoroutier Boudouaou- Alger, plus exactement à la dernière pente qui débouche sur Dar El-Beïda. Profitant de l’important flux de véhicules qui causent un ralentissement de la circulation, ces gangsters, munis d’armes blanches et de bâtons, qui se sont constitués en association de malfaiteurs, ont semé une panique générale auprès des automobilistes pris dans un véritable guet-apens.
La cocaïne en Algérie, ce n’est plus une crainte !
Des informations qui parviennent à l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie font part de sa consommation par des personnes issues de familles aisées, dans des cercles fermés, discothèques et autres cabarets de luxe. De par leur statut social, ces consommateurs se sentent protégés des descentes des différents services impliqués dans la lutte contre les stupéfiants. Si pour l’instant, la consommation de la cocaïne reste confinée dans un milieu restreint, c’est en raison essentiellement de son prix oscillant entre 8 000 et 12 000 dinars le gramme. Dans quelques années, la drogue de la “jet-set algérienne” va probablement se démocratiser pour atteindre même les couches populaires avec un prix au détail qui sera revu à la baisse. Plusieurs éléments plaident en faveur de cette éventualité. À 900 millions de centimes le kilogramme, les narcotrafiquants, pense Abdelmalek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie, seraient sur le point de transférer leurs activités criminelles du cannabis, dont la demande mondiale a baissé conséquemment, à la cocaïne, très demandée aujourd'hui notamment dans les milieux les plus aisés en Algérie et partout ailleurs. “Les cartels colombiens cherchent à mettre un pied dans notre pays. Nous disposons de toutes les informations qui le prouve”, dit-il. Trouvant de plus en plus de difficultés à tromper les contrôles frontaliers des pays européens, les cartels colombiens tentent de transiter par l’Algérie. Un itinéraire, moins cher et moins risqué. L’année dernière, la Marine française a intercepté un navire panaméen avec une cargaison de 3 tonnes de cocaïne à destination de notre pays. Une année auparavant, la police espagnole a démantelé un réseau de narcotrafiquants à Barcelone qui s'apprêtait à expédier en Algérie au moins une tonne de cocaïne. Des immigrants clandestins s’adonnent également à cette activité pour financer leur voyage et se faire délivrer de faux visas et parfois de faux passeports. Un ressortissant malien vient d’être condamné à sept ans de prison par le tribunal d’Alger pour importation et transport de cocaïne. Il a été arrêté à l’aéroport international d’Alger en possession de 29 capsules contenant 766 grammes de cocaïne dont une partie dans son estomac. Les trafiquants cachent, en effet, souvent la drogue dans l’estomac des passeurs. Des capsules hâtivement fabriquées qui peuvent s’ouvrir dans le tube digestif et provoquer la mort du passeur. En dehors de la Colombie, la cocaïne arrive de la région subsaharienne, notamment du Cap-Vert, du Niger et de la Mauritanie. Ces filières tentent d’avoir une présence en Algérie, surtout afin de mieux atteindre le marché européen par le bais des navires algériens, moins sujets à des fouilles systématiques. 800 grammes de cocaïne ont été saisis en 2008 contre 27 en 2007. Un indice grave, selon M. Sayah, qui pense que la prévalence de la consommation de tout type de stupéfiants est en constante hausse dans le pays au point où pour circonscrire ce fléau, il faudra un jour franchir le pas de la légalisation de certaines drogues comme l’ont fait certains pays comme la Hollande avec ses fameux “coffee shop”.
"L'anarchie n’est que le fruit de la démission de l’État"
Des pluies diluviennes inondent des communes d’El Taref et 52 familles avaient été évacuées
Par Belkacem:
Le cas d’EL-TARF n’est malheureusement pas isolé. Il suffit qu’une petite pluie tombe pour que les bouches d’égouts commencent à vomir leur contenu à même les rues qui deviennent vite de véritables oueds en furie. Il ne faut pas s’étonner de lire que les services de la protection civile ont été obligés de recourir à de gros moyens, deux bateaux et de plongeurs, pour sauver les familles dont la vie état menacée par la brusque montée des eaux suite aux pluies diluviennes, pas moins de quelques 52 mm en 24 heures, qui s’étaient abattues sur la Wilaya de EL-TARF qui est connu par ses lacs et ses terres inondables.
Pourquoi, à chaque fois que des précipitations « anormales » s’abattent sur une quelconque région, faut-il s’attendre au pire et c’est la panique totale ? Pourtant, la réponse est toute simple ! Ces inondations ne sont rien d’autres que le résultat incontournable de la vétusté des réseaux d’écoulement des eaux qui ne répondent pas aux normes. Ils sont incapables de répondre favorablement à l’évacuation normale des grandes quantités d’eaux pluvieuses. Il est connu par le plus commun des algériens que, la plus part du temps, les travaux de réalisation des VRD sont toujours confiés à des bricoleurs qui, profitant de l’absence de tout contrôle technique « valable », vont tout bâcler en ne respectant aucune norme dans ce domaine. (Il m’a été de constater à maintes reprises que des ouvriers posaient des buses de diamètre 20 ou 30 à la place où il aurait fallu en mettre des buses de diamètre de 60 ou 120.)
Qui incriminer quand des sinistres pareils sont enregistrés ? La réponse est toute simple ! Les services techniques sont les premiers à pointer du doigt pour la simple raison qu’ils sont les premiers à fixer les « NORMES » dans tout projet qui relève de leur responsabilité. Viennent en seconde position des personnes incriminées, ceux qui sont chargés de la réalisation des projets et qui recourent au bricolage et à au rafistolage pour terminer leurs travaux qui, en vérité, ne répondent à aucune norme. Pour se rendre compte du bricolage, il faut juste regarder et comparer les dosages de ciment et la finition chez un privé et chez le soit disant entrepreneur qui n’a d’entrepreneur que le nom. En effet, la comparaison est incongrue et les travaux diffèrent totalement. (Il n’y a qu’à voir en cas de séisme, les constructions privées résistent mieux que celles ont été réalisées au profit de l’État !) Une réalité qui crève les yeux ! Et pour clore la liste de ceux qui sont responsables de cette gabegie, il faut y inclure les autorités locales qui ne prennent jamais ou presque jamais la peine de s’enquérir du déroulement des travaux qu’ils sont appelé à payer rubis sur ongle à des apprentis maçons qui ne pensent qu’au moyen le plus rapide de faire fortune. Il arrive, et c’est de notoriété publique, que l’entrepreneur achète tout le monde. La corruption active dans ce monde est une pratique fort connue. Un petit bakchich ou un petit pourcentage dans les situations et le tour est joué. Il arrive que les entrepreneurs choisis ne sont que les prête noms à des employés de la SUCH, de la DUCH ou du Maire en personne. Ici, c’est le monde de la combine et des trafics à grande échelle.
En un mot comme en mille, on peut affirmer que toute cette anarchie programmée n’est que le fruit de la démission avérée de l’État qui permet à des bricoleurs de commettre toutes les turpitudes possibles et imaginables sans demander des comptes aux entreprises qui n’auraient pas respecté les clauses des marchés. D’ailleurs qu’est-ce qui empêche l’État de recourir à la mise en application de la fameuse clause de la garantie décennale qui n’est plus utilisée pour sévir contre les bricoleurs qui méritent d’être contraints de REFAIRE toute partie d’un ouvrage qui ne réponde pas aux normes ou qui peut s’avérer inopérante ou tout simplement défectueuse par la suite. Après dix ans, tout vice peut être considéré comme normal !
Il n’est pas inutile de souligner au passage que, trop souvent, il arrive que certains travaux soient inopérants moins d’un an après leur réalisation sans que l’entrepreneur qui les a réalisés soit inquiété outre mesure.
Pourquoi accepte t-on en continue t-on de confier des travaux et des projets majeurs à des « entreprises » qui compte deux maçons et deux manœuvres et dont le matériel est constitué d’une dizaines de madriers, de deux brouettes et un Mazda bâchée. (Juste à titre d’exemple flagrant de gabegie : La réfection d’une route départementale de 13 kilomètres est confiée pour la somme faramineuse de pas moins de 14.000.000.000 de centimes ; oui vous avez bien lu quatorze Milliards de Centimes ; à un arriviste qui bâcla carrément les travaux tant et si bien que cette route refaite est devenue impraticable juste quelques mois après sans qu’il soit inquiété. Un crime impardonnable ! Pourquoi n’est-il pas contraint de refaire les travaux pour qu’il serve de leçon à d’autres opportunistes ? Rien de tout ça et ce sont les ouvriers des services des travaux publics qui sont chargés de combler les millions de nids de poule qui empoisonnent la vie des usagers qui empruntent cet axe routier très fréquenté. Des exemples pareils, il en existe des millions à travers le pays qui est plongé dans une anarchie généralisée qui risque de le précipiter dans l’abîme de la confusion totale.) Il impératif que l’état se mette à l’ouvrage en mettant en place des textes capables de protéger ses intérêts qui n’ont pas fini d’être bafoués en toute impunité. Il faut faire la guerre aux malfaçons et exiger que ceux qui en sont les responsables corrigent leurs erreurs à leurs frais. Il faut bannir d’une manière définitive tout personne qui se rend coupable d’une faute afin d’en faire des exemples à méditer pour les autres. Désormais, seuls les authentiques hommes de métier doivent bénéficier de la confiance de l’État qui n’a plus le droit de jouer avec la vie et les sous des citoyens. Tout rapace avide de gain facile est automatiquement écarté des circuits étatiques. Il faut que les bricoleurs soient irrémédiablement écartés, mis en quarantaine afin de les mettre hors jeu dans toute compétition future. Le moment est propice pour faire du travail professionnel tout en y mettant les moyens qui s’imposent et tout le monde sera gagnant dans l’affaire. Merci de m’avoir lu.
Votre frère Belkacem.