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Le mauvais exemple


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Publié le 17/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
Pourquoi New York, Paris, Londres et demain d'autres capitales devraient elles ménager un pouvoir aux abois, de plus en plus coupé de son peuple qu'il "dirige" à partir de palais (El Mouradia, du Gouvernement, Zirout Youcef etc...) devenus de véritables bunkers, à cause des mesures de sécurité mises en oeuvre pour les protéger contre la colère de leurs concitoyens livrés à eux-mêmes.

Dans ces pays démocratiques, le Gouvernement risque carrément de tomber si un de leurs ressortissants venait à être assassiné à l'étranger et qu'il sera prouvé que son Gouvernement ne l'avait pas informé, en temps opportun, des dangers qu'il encourerait s'il se rendait dans tel ou tel pays, pour une raison ou une autre.

Un moment, sensibles, sans être réellement convaincus, au discours triomphaliste du clan présidentiel, qui a présenté la "Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale", unilatéralement élaborée dans l'urgence, comme la seule et unique possible solution à la crise multidimensionnelle algérienne, nos partenaires étrangers semblent comprendre aujourd'hui que cette politique de concessions unilatérales, de plus en plus importantes et dangereuses pour la cohésion, la stabilité et l'unité nationales, a surtout été mise à profit par les terroristes islamistes pour reconstituer leurs troupes décimées par les forces armées et de sécurité algériennes, aidées par les patriotes et la majorité du peuple algérien et pour réviser et adapter leur stratégie d'agression permanente, au terrain de l'ennemi, démobilisé par une surenchère politicienne suicidaire.

On ne peut pas décemment demander à nos partenaires étrangers de faire fi de la dramatique réalité qui prévaut encore dans notre pays et de venir insvestir dans un pays que ses propres enfants, toutes catégories sociales confondues, fuient désespérément, de toutes les manières possibles.

En tout état de cause, en se barricadant à double tour, dans leurs palais et en bloquant, pendant des heures, la circulation, lors de leurs déplacements, à Alger ou à l'intérieur du pays, les plus hauts responsbles du pays donnent le plus mauvais exemple possible à nos concitoyens et à nos partenaires étrangers, désireux de s'installer en Algérie.

En réalité, en agissant ainsi, ces "responsables" nous confirment qu'ils sont restés fidèles et égaux à eux-mêmes, dans leur égocentrisme.

Il est vraiment grand temps que nos "vénérables" dirigeants , qui fonctionnent avec une échelle de valeurs, pour le moins douteuses, qu'ils nous ont imposées depuis 1962 mais qui ne pourraient, en aucun cas être imposées à nos partenaires étrangers, malgré les énormes avantages et concessions qu'ils ne cessent de leur consentir, en contrpartie de leur "compréhension", sachent que le monde a beaucoup changé.

Au lieu donc de s'entêter ridiculement, comme ils le font actuellement avec "l'affaire" (une autre ruse) de la révision constitutionnelle pour s'accrocher encore au koursi, le meilleur service que, ces figures usées, recyclées et ré-injectées, responsables de tant d'échecs dramatiques, puissent rendre au pays, est qu'ils partent, tous et maintenant, comme l'avaient fait, dans le respect et la dignité, leurs homologues étrangers, qui avaient pourtant apporté bien-être à leur peuple et prospérité à leur pays.

Ces aveugles, sourds et muets articifiels, ces limaces "entêtées", comme dirait Rachid Boudjedra, qui n'ont produit que de la bave depuis 1962, doivent comprendre, une fois pour toutes, que cette fois-ci, sous aucun prétexte, ils ne nous imposeront leur logique tordue.

Qu'ils aillent là où ils voudont, chez eux, chez les autres, le peuple algérien magnanime saurait fermer l'oeil sur leurs crimes et méfaits, si leur conscience leur permettaient d'avoir la paix de l'âme, qui leur manque le plus.

Un pays, dont plus de 70% de la population sont âgés de moins de 30ans, doit être gouverné par des hommes jeunes, sains d'esprit et de corps et qui ont une moralité sans taches.

Amine Benrabah

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