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Réponse à Monsieur "Bouteflika"

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Publié le 08/11/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
Commentaire de l'internaute Bouteflika :" Tu dois être un Kabyle ou un Chaoui pour détester et critiquer Si Abdelkader comme ça."

Cher Monsieur Bouteflika,

Je ne suis ni "un Kabyle ni un Chaoui" mais un Algérien, comme vous, peut être, indépendemment de nos régions d'origine respectives et je ne critique pas Abdelaziz Bouteflika en tant que personne mais en sa qualité de Président de la République, qui gére le pays d'une manière qui me parait porteuse de gros risques pour son avenir.

Dans quelques années, c'est à dire demain, lorsque Abdelaziz Bouteflika ne sera plus Président de la République ou là pour défendre sa gestion problèmatique du pays, je ne crois pas qu'il se trouvera beaucoup parmi ceux qui auront profité de son régionalisme primaire pour prendre sa défense.

Il y a eu le précédent de 1978-1999 où il s'est retrouvé pratiquement seul mais, il ne semble pas avoir tiré les bonnes leçons de cette "expérience amère".

En ce qui me concerne, je me réjouis vraiment d'avoir formulé les "critiques", dont vous parlez, quand Abdelaziz Bouteflika était encore Président de la République, c'est à dire debout.

Rassurez vous, Monsieur Bouteflika, je ne déteste pas notre Président plus que vous mais je placerai certainement le destin de notre pays bien avant le sien et le mien.

Je ne suis pas aussi du genre d'hommes à tirer sur les ambulances et a fortiori sur les cadavres et je m'engage même, au nom des principes, qui ont toujours été les miens, à ne jamais rejoindre la meute qui sera lâchée contre Abdelaziz Bouteflika ou sa mémoire, lorsqu'il ne sera plus au pouvoir ou de ce monde.

Comme tout être humain qui n'a pas vendu son âme au Diable, je suis naturellement sympathisant et solidaire des pauvres, des faibles, des minoritaires, des marginalisés et marginaux, des pestiférés, des exclus, des persécutés, des brimés, de ceux qui traversent le désert ou sont injustement mis dans les oubliettes ou dans les placards, en un mot des mahgourines ( opprimés ) de toutes sortes, je serais spontanément à ses cotés s'il en devenait un et il le sera, même à titre posthume car on ne fraie pas impunément avec le pouvoir ou l'argent.

Concernant l'aspect régionaliste de votre commentaire, si vous suiviez les "sorties" de votre célèbre homonyme, à travers le pays, vous auriez remarqué qu'il est "mieux" reçu dans certaines villes de l'Est que dans la majorité de celles de l'Ouest, du Sud et surtout du Centre.

A l'occasion, je ne sais pas si c'est vous ou si c'est un autre membre de votre "famille", qui avait répondu à un journaliste qui lui demandait pourquoi le Président Abdelaziz Bouteflika voulait faire amender la Constitution uniquement pour rester au pouvoir, à un âge où les hommes normalement constitués aspirent à se reposer pour profiter, avec leurs proches, des derniers instants de leur vie, qui sont inestimables ( voir, ci-après, la lettre que Gabriel Garcia Marquez a adressée à ses proches, à ce sujet ), " Il faut le comprendre, il ne sait pas faire autre chose qu'être président". Msikine !

Mais qu'ont-ils donc ces hassadines, ces hashashines et tous ces pseudo-démocrates et méchants opposants "kabyles, chaouis" et aussi d'ailleurs, à vouloir priver oulidna de son modeste gagne-bifteck ?

Bienvenue à Sa Majesté l'Empereur Bouteflika 1er.

Cordialement

Lettre de Gabriel Garcia Marquez à ses proches

“Si pour un moment Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.
Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu’elles représentent, mais plutôt pour ce qu’elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais davantage, sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons soixante secondes de lumière.
Je marcherais alors que les autres s’arrêtent ; je me réveillerais quand les autres s’endorment.
Si Dieu me faisait cadeau d’un petit peu de vie je m’habillerais simplement, je m’allongerais à plat ventre sur le sol mettant à nu non seulement mon corps mais aussi mon âme.
Aux hommes, je leur prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.
A un enfant je lui donnerais des ailes, mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
Aux vieux je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l’oubli.
J’ai tant appris de vous, les hommes...,
J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.
J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père il le garde attrapé pour toujours.
J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever.
Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous ! Mais réellement peu me serviront parce que quand elles seront rangées dans cette valise malheureusement, je serai en train de mourir. Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous.
Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
Si je savais qu’aujourd’hui, c’est la dernière fois que je te vois t’endormir je te serrerais fort dans mes bras et je prierais le Seigneur de pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois je te dirais “Je t’aime” et j’ignorerais, honteusement, que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien; mais si je me trompe et que ce jour-ci est le seul qui nous reste, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais.
Le lendemain n’est assuré pour personne, jeune ou vieux. Aujourd’hui ce peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends donc pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera peut-être jamais et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un sourire, d’une étreinte, d’un baiser, et où tu as été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait.
Garde auprès de toi ceux que tu aimes; dis-leur à l’oreille que tu as besoin d’eux; aime-les et soigne-les bien; prends le temps de leur dire “je te comprends”, “pardonne-moi”, “s’il te plaît”, “merci” et tous les autres mots d’amour que tu connais.”
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.”
Démontre à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi.”


Amine Benrabah


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