Said Sadi a critiqué avant-hier soir les tentatives du pouvoir visant à minimiser l’importance de son parti. Le premier responsable du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, RCD, a accusé le pouvoir de vouloir hypothéquer le pays.
M. Sadi a qualifié les agissements de certains responsables de l’Etat, spécialement le ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, d’actes « dangereux » qui portent atteinte à la crédibilité de la nation. Pour le patron du RCD, qui s’exprimait dans l’émission « Leurs programmes », le comportement de certains walis et chefs de daïra révèle « avec exactitude » le degré de putréfaction du pays. Il a ajouté que de tels actes prouvent, encore une fois, que la politique du pays est basée sur « la corruption, le favoritisme et le régionalisme ».
Il est revenu sur ses récentes déclarations sur Nourredine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales, qu’il a qualifié de « protecteur du clan de Oujda », en précisant que « le pouvoir a pris l’Algérie en otage ». Said Sadi a déclaré que les élus locaux de son parti ont déposé, il y a une semaine, un dossier auprès des services de l’Intérieur pour agréer une fédération nationale d’élus locaux. C’était sans compter, selon lui, sur le mutisme « légendaire » du ministère de l’Intérieur. Il a, par ailleurs, justifié l’absence des députés de son parti au vote du projet de loi de Finances 2008 par sa non constitutionalité. Il est nécessaire, a argué le Dr Sadi, de présenter le bilan