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Liquidations avant fermeture définitive !

Liquidations avant fermeture définitive !

Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.fr

Barkat à propos des médecins grévistes : «Je vais leur déclarer la guerre !» Faut surtout pas le laisser à la santé celui-là. Faut le muter au…

… MDN !

Tout de même ! Ils auraient pu mettre de la graisse ou de l’antirouille dans le mécanisme du rideau. Faute de l’avoir fait, ce satané rideau grince terriblement. Impossible que vous ne l’ayez pas entendu. D’ailleurs, il n’y a même pas besoin de faire un effort sur ses pavillons auditifs pour entendre. Faut juste écouter : «Ceeeerrrrrrrrrrrrrrsssssssrrriiiii !» Ça grince ! Ça grince ! Et le rideau est en train de descendre, descendre. Ce week-end encore, tiens ! Le régime de bananes surgelées a braqué le gros projecteur de ses interdits sur le dernier livre de Saïd Sadi. Un ouvrage sur le héros Amirouche se voit bloqué faute de délivrance d’ISBN. Bonté divine, même les livres sur les morts leur font peur. Qu’ils se braquent sur un livre traitant d’un vivant, je comprendrais presque leurs peurs viscérales, tant ils sont bouffés par la suspicion visqueuse. Mais un mort ? Bon, il est vrai que lui était un héros. Et il a fait la révolution. C’est plutôt embêtant ! Et quand ça devient embêtant, le préposé au mécanisme du rideau reçoit aussitôt l’ordre de le baisser encore un peu. Déjà, bien avant ce blocage du livre de Sadi sur Amirouche, le rideau était descendu de plusieurs centimètres et avait grincé de tout son saoul de rideau, car c’est connu, un rideau ça boit, en plus de grincer. A quelle occasion le rideau a grincé la semaine dernière ? Mais pour le congrès du FLN, mon frère ! C’était tellement assourdissant comme grincement qu’à des kilomètres à la ronde, les Algériennes et les Algériens étaient obligés de se boucher les oreilles pour éviter d’avoir les tympans crevés. Je ne vous dis pas à quoi ressemblaient nos rues. Des citoyens vaquant à leurs affaires, passant et repassant dans les rues, avec leurs deux mains fermement plaquées sur leurs oreilles. Remarquez, ça ne choque plus. Ni ici ni ailleurs. Ailleurs, avec le temps, ils ont appris à décoder. Lorsque les Algériens se baladent avec les mains scotchées sur leurs oreilles, c’est qu’il y a un congrès du FLN en cours. Je ne sais pas ce que pense le préposé au baissage de rideau du dernier livre de Saïd Sadi sur Amirouche. Il n’a pas eu le temps de le lire. Peut-être l’aura-t-il ce temps, un jour. Lorsque le rideau aura touché terre. En attendant, il y travaille le bougre. «Ceeeeeeeeerrrrrrrrrrsssssssssiiiiiii !» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

Commentaires

  • L'affolement commence à se généraliser dans le camp de la main étrangère. Barakat, barkat à la "santé" pour tous ses détournement avec en dernier celui de la fièvre cochonne

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