L’exclusion, une marque de fabrique, un label estampillé « Belaïz ». La presse nationale était (presque) au complet ; des médias étrangers dont des chaînes TV et agences de presse, tous étaient conviés hier à « couvrir » la visite du ministre américain de la Justice, Eric Holder, et ont assisté à la signature du Traité mutuel d’entraide judiciaire. El Watan était le grand absent ! Les services du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, n’ont pas jugé utile d’inviter le quotidien national. Fâcheuse omission ou acte prémédité ? « Vous (El Watan) n’êtes pas invités ! », s’est contenté de répondre le préposé au guichet du ministère de la Justice. El Watan se serait-il rendu coupable d’un quelconque crime de lèse-majesté ? Assurément oui si on en juge la réaction épidermique, disproportionnée, du garde des Sceaux. Les articles d’El Watan traitant de la corruption – des articles qui, faut-il le préciser, sont l’œuvre de journalistes et non de greffiers – y sont-ils pour quelque chose ? Tout porte à le croire.
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