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Thaïlande Bain de sang à Bangkok :

Thaïlande Bain de sang à Bangkok : au moins 5 morts et 46 blessés Les violences vendredi à Bangkok entre manifestants anti-gouvernementaux et forces de l’ordre ont fait cinq morts, selon un nouveau bilan fourni par les hôpitaux locaux. Les militaires ont ouvert le feu vendredi sur les manifestants antigouvernementaux lors d’affrontements en plein centre de Bangkok qui ont fait au moins cinq morts et 46 blessés, alors que le pouvoir tente de priver les "chemises rouges" de tout ravitaillement. En moins de 24 heures, quatre personnes ont été tuées et au moins 57 blessées, portant le bilan total de cette crise depuis mi-mars à 33 morts et près d’un millier de blessés. Trois journalistes ont été touchés par balles en couvrant les événements, un photographe du quotidien thaïlandais Matichon, un caméraman canadien de la chaîne de télévision France 24 et un autre caméraman de la chaîne câblée thaïlandaise Voice-TV. Les leaders des "chemises rouges", qui ont juré la chute du gouvernement, ont accusé le Premier ministre Abhisit Vejjajiva d’avoir commencé "la guerre civile" et exigé le retrait des troupes autour du quartier qu’ils contrôlent. "Je ne sais pas comment nous allons survivre ce soir si Abhisit n’est pas d’accord avec un cessez-le-feu. Nous espérons qu’il ne veut pas la guerre", a déclaré l’un des trois principaux cadres du mouvement, Nattawut Saikuar. Les heurts ont commencé en début de matinée lorsque l’armée a tenté de progresser en direction d’une avenue tenue par les manifestants, lesquels ont "tenté d’intimider les autorités avec des armes", selon le colonel Sunsern Kaewkumnerd, porte-parole militaire. Des échanges de coups de feu nourris ont été entendus à plusieurs reprises, jusqu’en milieu d’après-midi, le long de la limite sud du quartier touristique et commercial de Bangkok que les "rouges" occupent depuis début avril. Officiellement cependant, ces affrontements ne préfiguraient pas une opération pour déloger tous les manifestants par la force. "Les autorités ne lanceront pas pour le moment d’opération contre le site de Ratchaprasong, mais nous nous attendons à de nouvelles violences ce soir", a assuré M. Sunsern en exhortant les "rouges" à "mettre fin à leur rassemblement". Le ministre de la Défense, le général Prawit Wongsuwon, a indiqué pour sa part à l’AFP que l’opération était "destinée à faire pression sur les chemises rouges pour qu’ils reviennent à la table des négociations". L’armée cherche à étrangler les "rouges" sur le plan logistique dans l’espoir de réduire au maximum le nombre de manifestants, qui se retrouvent désormais sans électricité, sans approvisionnement en eau et nourriture, et sans passage des camions poubelles. Par El Watan avec AFP

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