L'Algérie a terminé l'année 2008 avec de bonnes réserves financières et compte engranger de bonnes recettes en 2009;
Voilà, en gros, le double message du pouvoir, à l'intention de l'opinion.
Premier message : le pays disposait de 143,102 milliards de dollars de réserves à la fin décembre 2008, contre 110,18 milliards de dollars à la fin de l'année précédente et 77,781 milliards de dollars à fin 2006, a indiqué samedi la Banque d'Algérie à l'agence APS.
Le taux de couverture des importations de biens et services par les réserves de change est de près de 36 mois, en raison de l'augmentation des importations des biens et services en 2008, selon la banque.
Le 20 avril, le Centre national de l'Informatique et des Statistiques (CNIS) des Douanes avaient indiqué que les exportations algériennes avaient chuté en valeur de 42,07% au cours du premier trimestre 2009 par rapport à la même période 2008 pour s'établir à 10,74 milliards de dollars.
Les importations avaient au contraire enregistré une hausse de 10,07% par rapport aux trois premiers mois de l'année précédente, pour atteindre 9,42 milliards de dollars.
Cette baisse en valeur des exportations était due à la chute des cours du pétrole qui sont passés de 110 dollars le baril durant cette période 2008 à 52 dollars environ en moyenne durant le premier trimestre 2009, selon le CNIS.
Les importations totales de l'Algérie en biens et services ont été de 48,37 milliards de dollars en 2008 (contre 33,28 milliards de dollars en 2007) dont 37,39 milliards de dollars pour les marchandises (contre 26,35 milliards de dollars en 2007), selon la Banque d'Algérie.
(En avril, le CNIS des Douanes avait estimé les importations totales à 39,16 milliards de dollars, contre 27,63 milliards de dollars en 2007 (+41,71%)).
Les hydrocarbures représentent plus de 97% des ressources en devises de l'Algérie.
La Banque d'Algérie a précisé par ailleurs que les investissements directs étrangers nets engagés dans le pays se sont établis à 2,31 milliards de dollars en 2008, contre 1,37 milliard de dollars l'année précédente.
Second message : les recettes d’exportations d’hydrocarbures de l’Algérie pourraient atteindre entre 45 et 50 milliards de dollars en 2009 selon le ministre Chakib Khelil. Invité avant-hier de l’émission « Fi dairat edaoue » de l’ENTV, M. Chakib Khelil, a en effet, déclaré que « si les prix restent au même niveau qu’actuellement, nous aurons des revenus de l’ordre de 45 à 50 milliards de dollars », ce qui est, selon lui, dans la moyenne des « 48 milliards de dollars enregistrés entre 2000 et 2008 ». Au début de l’année, les prévisions n’étaient pas aussi encourageantes, puisque le ministre lui-même avait parlé de recettes d’à peine plus de 30 milliards de dollars à la fin de 2009, ce qui avait à un certain moment laissé planer le risque que certains projets pourraient être reportés.
M. Khelil a indiqué qu’à la fin des quatre premiers mois de cette année, les recettes des hydrocarbures étaient entre « 13 et 14 milliards de dollars », ajoutant qu’il n’y a aucune raison pour qu’il y ait « une crise pour l’Algérie ». « Des revenus moyens nous ont permis de mettre en place une stratégie d’investissement et si les prix restent au même niveau, nous n’aurons pas de problème pour achever nos investissements », a-t-il assuré. Toutefois, le problème réside dans le fait que rien n’indique que les prix du pétrole resteront stables, a estimé le ministre. Selon lui, « il y a une sorte de reprise économique, c’est pour cette raison que les prix se stabilisent autour de 50 dollars le baril, mais personne ne sait quand la crise aura cessé ». Néanmoins, M. Khelil s’attend à ce que les cours du pétrole atteignent la barre des 60 dollars à la fin de cette année.
Source : AFP/ Presses
Voilà, en gros, le double message du pouvoir, à l'intention de l'opinion.
Premier message : le pays disposait de 143,102 milliards de dollars de réserves à la fin décembre 2008, contre 110,18 milliards de dollars à la fin de l'année précédente et 77,781 milliards de dollars à fin 2006, a indiqué samedi la Banque d'Algérie à l'agence APS.
Le taux de couverture des importations de biens et services par les réserves de change est de près de 36 mois, en raison de l'augmentation des importations des biens et services en 2008, selon la banque.
Le 20 avril, le Centre national de l'Informatique et des Statistiques (CNIS) des Douanes avaient indiqué que les exportations algériennes avaient chuté en valeur de 42,07% au cours du premier trimestre 2009 par rapport à la même période 2008 pour s'établir à 10,74 milliards de dollars.
Les importations avaient au contraire enregistré une hausse de 10,07% par rapport aux trois premiers mois de l'année précédente, pour atteindre 9,42 milliards de dollars.
Cette baisse en valeur des exportations était due à la chute des cours du pétrole qui sont passés de 110 dollars le baril durant cette période 2008 à 52 dollars environ en moyenne durant le premier trimestre 2009, selon le CNIS.
Les importations totales de l'Algérie en biens et services ont été de 48,37 milliards de dollars en 2008 (contre 33,28 milliards de dollars en 2007) dont 37,39 milliards de dollars pour les marchandises (contre 26,35 milliards de dollars en 2007), selon la Banque d'Algérie.
(En avril, le CNIS des Douanes avait estimé les importations totales à 39,16 milliards de dollars, contre 27,63 milliards de dollars en 2007 (+41,71%)).
Les hydrocarbures représentent plus de 97% des ressources en devises de l'Algérie.
La Banque d'Algérie a précisé par ailleurs que les investissements directs étrangers nets engagés dans le pays se sont établis à 2,31 milliards de dollars en 2008, contre 1,37 milliard de dollars l'année précédente.
Second message : les recettes d’exportations d’hydrocarbures de l’Algérie pourraient atteindre entre 45 et 50 milliards de dollars en 2009 selon le ministre Chakib Khelil. Invité avant-hier de l’émission « Fi dairat edaoue » de l’ENTV, M. Chakib Khelil, a en effet, déclaré que « si les prix restent au même niveau qu’actuellement, nous aurons des revenus de l’ordre de 45 à 50 milliards de dollars », ce qui est, selon lui, dans la moyenne des « 48 milliards de dollars enregistrés entre 2000 et 2008 ». Au début de l’année, les prévisions n’étaient pas aussi encourageantes, puisque le ministre lui-même avait parlé de recettes d’à peine plus de 30 milliards de dollars à la fin de 2009, ce qui avait à un certain moment laissé planer le risque que certains projets pourraient être reportés.
M. Khelil a indiqué qu’à la fin des quatre premiers mois de cette année, les recettes des hydrocarbures étaient entre « 13 et 14 milliards de dollars », ajoutant qu’il n’y a aucune raison pour qu’il y ait « une crise pour l’Algérie ». « Des revenus moyens nous ont permis de mettre en place une stratégie d’investissement et si les prix restent au même niveau, nous n’aurons pas de problème pour achever nos investissements », a-t-il assuré. Toutefois, le problème réside dans le fait que rien n’indique que les prix du pétrole resteront stables, a estimé le ministre. Selon lui, « il y a une sorte de reprise économique, c’est pour cette raison que les prix se stabilisent autour de 50 dollars le baril, mais personne ne sait quand la crise aura cessé ». Néanmoins, M. Khelil s’attend à ce que les cours du pétrole atteignent la barre des 60 dollars à la fin de cette année.
Source : AFP/ Presses