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FAMILLES NÉCESSITEUSES
Les bijoux de famille pour faire face aux prix

Le Soir d'Algérie, 14 août 2010

Le mois de Ramadan est synonyme de piété et de tolérance, mais aussi de consommation et de dépenses. C’est le mois où toutes les économies, amassées au cours de longs mois de labeur, sont épuisées. Il arrive même que certaines femmes mettent en gage leurs bijoux en or afin de faire face aux dépenses de ce mois «coûteux».

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Mercredi, 11 août, 1er jour de Ramadan. En cette première matinée du mois de jeûne, la rue Harriched, ex-Mogador, derrière le siège de l’APC d’Alger-Centre, semble «morte». Ce décor étranger pour cette ruelle qui d’habitude est noire de monde. L’agence de BDL du quartier, spécialisée dans le prêt sur gage, est, elle aussi, plongée dans un calme inhabituel. Pourtant, d’habitude, elle «étouffe» de clients. Devant les guichets, quelques femmes, récépissé à la main, attendent leur tour. Elles viennent récupérer leur «or» hypothéqué. Pas de traces de clientes pour bénéficier d’un prêt sur gage contre leurs bijoux. Selon les jeunes «revendeurs» de bijoux de casse rencontrés à proximité de la banque, ces femmes ont «échangé» leur or, il y a déjà quelques jours. «Les conditions de gage de bijoux en or ont changé. La banque exige des intéressés des bijoux poinçonnés. Même si le prix du gage du gramme d’or est passé de 500 à 1 000 DA, le nombre de clients a vraiment baissé», expliquent-ils. Même ambiance à Oued-Kniss. Hormis les «revendeurs» de l’or cassé, alignés tout au long du mur et du grand portail de la banque, les clients ne s’y attardent pas. «L’opération de gage des bijoux est suspendue pour aujourd’hui. Il n’y a plus de liquidités», lançait le vigile, posté à l’entrée de cette agence, à l’adresse des quelques clientes résignées et découragées. «La plupart des femmes ont hypothéqué leurs bijoux plusieurs jours avant le Ramadan. Elles préfèrent se préparer d’avance pour ce mois et faire leurs achats en toute tranquillité», affirme l’un des vigiles. Toutefois, quelques «retardataires» sont à signaler. Elles n’ont pas pu le faire, soit par manque de temps, soit parce qu’elles avaient encore besoin de leurs bijoux pour les exhiber durant les dernières fêtes de mariage.
R. N.

LE CRA SE MOBILISE POUR LE MOIS DE RAMADAN
250 restaurants encadrés par 500 bénévoles

250 restaurants encadrés par 500 bénévoles constitueront la pierre angulaire de l’action que le comité du Croissant-Rouge algérien (CRA) engagera durant le mois de Ramadan dans le cadre des restos de la Rahma au profit des personnes nécessiteuses. L’opération touchera l’ensemble du territoire national, avec dix-sept restaurants à Alger.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon le président du CRA, Hadj Hamou Benzeghir, 250 restaurants de la Rahma seront ouverts pour le Ramadan 2010 à travers le territoire national, dont 13 sont déjà disponibles à Alger et auxquels s'ajoutent 4 autres. Selon M. Hadj Hamou Benzeghir, environ 500 bénévoles seront mobilisés pour encadrer ces opérations de solidarité organisées en faveur des personnes vulnérables et nécessiteuses. Ces restaurants devraient servir des repas chauds offerts par des personnes charitables et les fournisseurs traditionnels et de nouveaux, à l'instar des entreprises économiques, ceci parallèlement aux opérations de distribution de couffins de Ramadan aux familles nécessiteuses. Lancé depuis près de dix ans, les restos de la Rahma ou «Meidet el Hillal», «ne cessent, au vu du nombre croissant d'habitués, qu’ils soient citoyens bénévoles, donateurs privés ou publics, collectivités locales, associations caritatives ou médias, d'avoir du succès et de mettre, assurément, du baume au cœur des plus démunis». «Le mois de Ramadan est l'occasion pour chacun d'exprimer sa solidarité envers les plus vulnérables. C'est aussi un évènement social qui incite au partage. Chaque année, près de 4 000 bénévoles tentent d’apporter un peu de baume au cœur des plus démunis dans les 250 restaurants ouverts par le Croissant-Rouge algérien dans le cadre de Meidet el Hillal et un nombre de plus en plus important de partenaires s’associent à la vaste opération de solidarité lancée en faveur des familles nécessiteuses», souligne-t-on. Sur un autre chapitre, on indique que «le CRA est un auxiliaire des pouvoirs publics, ce qui fait qu’il mobilise, en pareille période, des centaines de volontaires pour l’exécution du programme tracé préalablement». Ainsi, outre l’ouverture des restaurants au bénéfice des jeûneurs faisant l’objet de mutations économiques, à la composante hétérogène, à savoir les ouvriers habitant loin de leurs familles, «le CRA organise aussi des campagnes de circoncision collective au profit des enfants nécessiteux, en prenant en charge toutes les dépenses engendrées par ce rite». D’ailleurs, à cette occasion, des tenues traditionnelles et des jouets sont offerts gracieusement aux enfants circoncis. Sur un autre plan, le secrétaire général du CRA a souligné que le jour de l’Aïd el Fitr, «nous nous rendrons dans les hôpitaux pour rendre visite aux enfants malades qui ne peuvent pas aller passer cette fête religieuse avec les leurs, en leur offrant des jouets pour leur faire oublier la maladie».
A. B.
L’intervention des privés en baisse

En dehors des opérations engagées par le Croissant-Rouge algérien (CRA) durant le mois de Ramadan, des opérateurs privés et autres organisations, à l’instar de l’UGTA, comptent contribuer financièrement à l’ouverture des restos de la Rahma. A titre d’exemple, dans la capitale, au moins cinq restaurants sont financés par des opérateurs privés et autres hommes d’affaires. Toutefois, à la différence des années précédentes, le nombre de restos de la Rahma financés par des privés est en baisse. «C’est une opération qui a connu un engouement sans précédent à la fin des années 90 et au milieu des années 2000», nous explique-t-on. «Certains hommes d’affaires participent activement à ce genre d’opérations mais ils préfèrent garder l’anonymat», ajoute-ton. Sur un autre plan, on apprend que des organisations patronales et l’UGTA ont décidé de financer l’ouverture durant ce mois de Ramadan des restos, à l’image de celui situé à la rue Hassiba-Ben-Bouali (foyer de la SNTF), soutenu par la Centrale syndicale en collaboration avec certains patrons privés.
A. B.



SOLIDARITÉ DURANT LE RAMADAN
300 millions de dinars pour faire manger les nécessiteux

Trois cents millions de dinars ont été déboursés cette année pour l’opération «Solidarité Ramadan 2010», qui consiste à assurer le repas du f’tour aux citoyens démunis, un couffin pour toute famille nécessiteuse recensée par les services de l’action sociale.
«564 restaurants visités, contrôlés et autorisés à travailler ont ouvert leurs portes aux citoyens démunis et ceux de passage», a affirmé jeudi M. Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, à l’ouverture de la réunion de la Commission nationale pour l’organisation de l’opération solidarité Ramadan 2010. Visiblement satisfait des efforts fournis, Saïd Barkat a précisé que le nombre de restaurants de la Rahma a baissé cette année comparativement à 2009, ce qui signifie que les Algériens se portent bien, fait-il remarquer. «Je ne dis pas que la pauvreté a diminué ou qu’elle a augmenté, non ! Ne me collez pas d’étiquette s’il vous plaît ! Je dis seulement que la courbe est descendue, ce qui veut dire que le peuple algérien n’a pas besoin que l’on multiplie de telles opérations. L’on doit peut-être passer à autre chose, s’intéresser au logement par exemple», a-t-il lancé aux journalistes. Au total, 564 restaurants ont ouvert et devraient assurer cinq millions de repas durant tout ce mois. 10 000 bénévoles et travailleurs sociaux ont été mobilisés. En outre, 1 600 000 couffins dont le coût est estimé entre 3 500 DA et 5 000 DA ont été distribués pour près de un million trois cents familles nécessiteuses. «Les gens viennent spontanément s’inscrire au niveau des structures concernées. On ne court pas derrière eux C’est à eux de venir», a-t-il martelé. La commission regroupe des représentants de six ministères (Affaires religieuses, Commerce, Finances, Santé, Poste et Technologies de l’information, l’Intérieur) et des partenaires sociaux (Direction générale des douanes, Direction générale de la Protection civile, l’Union générale des commerçants et artisans algériens, le Croissant-Rouge algérien et les Scouts musulmans). Installée en mai dernier au siège du ministère de la Solidarité, elle a été chargée de mobiliser les moyens nécessaires pour la réussite du programme nationale de solidarité. L’opération a coûté 300 millions de dinars au département de Saïd Barkat.
Irane Belkhedim

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