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La gendarmerie a recensé plus de 900 vols et agressions en juillet Criminalité : ces chiffres qui font peur

 

 


L’activité globale de la Gendarmerie nationale fait ressortir l’arrestation de 4 020 personnes impliquées dans divers délits et crimes, dont 111 femmes et 152 mineurs, au mois de juillet dernier, notamment durant les jours précédant les préparatifs du mois sacré du Ramadhan.

Les vols et les actes de violence ont pris une courbe ascendante au mois de juillet dernier. Sur les 650 délits et crimes enregistrés sur les personnes, on relèvera 515 cas de vol et 375 actes de violence perpétrés contre les personnes, dont des mineurs et les ascendants. Au total, ce sont près de 900 actes qui sont constatés sur ces deux registres, notamment avec l’arrivée du Ramadhan.
Les menaces de mort (41), les violations de domicile (49), les escroqueries (9), les homicides volontaires (15), les viols (15), les enlèvements (12), l’abus de confiance (8), l’outrage (19) et l’attentat à la pudeur (60) s’ajoutent à ce lot d’actes d’agressions sur les personnes. Selon un bilan exhaustif de la cellule de communication de la GN, ces infractions sont également inscrites au registre des atteintes contre la famille et les bonnes mœurs (105), les biens (630), la tranquillité publique (93) et le crime organisé (781).
Au total, ce sont 3 668 enquêtes menées, dont 80% ont abouti à des résultats probants alors que d’autres sont en cours, au niveau des groupements de la GN. Les infractions aux lois spéciales (279) et l’exécution des mandats de justice ont respectivement atteint 1 131 cas en 30 jours, avec un taux de traitement de 100%. Dans ce sens, la GN a élucidé toutes les enquêtes liées aux incendies volontaires (11 cas) et la destruction et dégradation des biens (72), mais aussi les affaires inhérentes aux faux documents administratifs. Avec un taux de 78,63% des enquêtes abouties, la GN a réussi à identifier et à arrêter 4 020 personnes mises en cause dans ces infractions, dont 1 319 placées sous mandat de dépôt. Le même bilan fait ressortir le démantèlement de 55 associations de malfaiteurs.
Pas moins de 159 individus impliqués dans ces gangs sont placés sous les verrous alors que les 8 mineurs interpellés ont été placés dans des centres spécialisés. Durant la même période, 43 véhicules ont été volés à leurs propriétaires alors que le vol des cheptels a atteint un pic de 82 affaires, notamment avec la pression pressentie sur le marché des viandes, à la veille du Ramadhan. Par ailleurs, 208 affaires liées au trafic de stupéfiants ayant abouti à l’arrestation de 312 personnes, dont 256 placées sous mandat de dépôt, ont été enregistrées durant la même période.  à ce sujet, plus de 615 kg de kif traité, 622 comprimés hallucinogènes, 53 plants de cannabis et 795 grains d’opium ont été saisis lors des différentes opérations menées par les enquêteurs de la GN. Le travail de fond des gardes frontières et la stratégie de maîtrise des voies de communication, ainsi que la surveillance du territoire ont donné leurs fruits à tel point que le trafic de stupéfiants a connu une baisse vertigineuse, en sus du démantèlement des réseaux de soutien et l’arrestation en série de dizaines de dealers. Idem au chapitre de la lutte contre la contrebande aux frontières et sur les routes. Et les saisies parlent d’elles-mêmes : 115 571 litres de carburant, 7,2 tonnes de produits alimentaires, 11 995 cartouches de cigarettes, 134 têtes de cheptel, 1 708 effets vestimentaires, 55 véhicules et 4 motocyclettes récupérés par les GGF et les gendarmes, notamment à l’est et à l’ouest du pays où la lutte implacable contre les réseaux transfrontaliers donne souvent lieu à des saisies spectaculaires.
En plus du potentiel de la Police judiciaire et des méthodes de recherche et de la qualité d’investigation, soutient le colonel Abderrahmane Ayoub, “le renforcement de la couverture sécuritaire, le travail de proximité dans les zones isolées pour développer le renseignement, la surveillance constante du réseau routier et la mise en œuvre d’un dispositif capable de lutter contre le développement de la criminalité, le banditisme et le crime organisé qui se sont développés en filigrane du terrorisme”, permettent, au quotidien, de résoudre les affaires criminelles en un temps record.

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