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LA PRESSE NATIONALE EN DEUIL Ghania Cherif nous a quittés



La presse nationale est à nouveau endeuillée par la perte de l’une de ses brillantes journalistes. Ghania Mekhoukh, plus connue sous le nom de Ghania Cherif, est décédée dans la nuit de lundi à mardi, au service Pierre-et-Marie- Curie de l’hôpital Mustapha- Pacha où elle a été admise jeudi dernier.
Journaliste à la Radio nationale Chaîne III, Ghania Cherif, ravie à l’affection des siens et de la famille de la presse à l’âge de 44 ans, souffrait d’une leucémie qu’elle avait déjà eu à soigner entre 2003 et 2004, subissant avec réussite une greffe. La maladie s’est rappelée de notre consœur pour lui être fatale. Nourrie aux luttes estudiantines et au militantisme syndical, depuis ses années de faculté à l’université de Bouzaréah où elle suivit des études en langues étrangères sanctionnées par une licence de français, Ghania Cherif était restée une battante tout au long de sa carrière professionnelle. La défunte a accompli toute sa carrière professionnelle à la Radio Chaîne III qu’elle avait intégrée en 1991. Elle avait le titre de rédactrice en chef spécialisée. Elle gérait le service reportage en même temps qu’elle animait elle-même une émission hebdomadaire «En Toute franchise» depuis le Parlement. Avec ses invités, députés et sénateurs, elle abordait tout ce qui avait trait à l’actualité politique, économique et sociale. Affectionnant l’échange et le débat contradictoire, Ghania Cherif avait eu aussi à animer des émissions dont «l’Invité de la rédaction» et des débats sur la question du Sahara occidental. Notre consœur a tiré sa révérence, laissant derrière elle un mari inconsolable et une fille de deux ans. Des confrères de la radio et de la presse écrite, consternés d’apprendre la triste nouvelle, ont accouru à l’hôpital Mustapha. La tristesse se lisait sur tous les visages. «Ghania est partie », lâche au bord du sanglot Hacène Arab, journaliste à la Chaîne III, membre du pool reportage que dirigeait la défunte. Oui, elle est partie, terrassée par cette maladie dont elle s’est débarrassée à tout jamais, après l’avoir traitée il y a sept ans de cela. Fatale récidive ! Ghania Cherif nous quitte un peu plus d’une année après ses deux collègues Meriem Yacine et Mohand Saou. Le directeur général de la radio, Tewfik Khelladi, a présenté hier ses condoléances à la famille de la défunte. «Une grande professionnelle qui a mis tout son talent et ses capacités au service de son métier», a-t-il affirmé. La famille de la défunte a annoncé l’organisation d’une veillée funèbre au domicile conjugal sis à Baïnem et l’enterrement aujourd’hui au cimetière de Aïn-Benian.
S. A. I.

SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)
Condoléances

C’est avec une grande tristesse que le Syndicat national des journalistes a appris le décès de sa chère consœur et amie, Ghania Cherif journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale, survenu le mardi 24 août 2010 des suites d’une longue maladie. En cette douloureuse circonstance, l’ensemble des membres du SNJ présentent leurs condoléances à la famille de la défunte ainsi qu’au DG de la Radio, au directeur de la Chaîne III et à l’ensemble des travailleurs de la Radio nationale. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.
P/Le Syndicat national des journalistes,
le secrétaire général Kamel Amarni

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