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pousse avec eux

Blasphème !

Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr

Construction du futur siège de l’Office central de lutte
contre la corruption. Qui va…

… décrocher ce marché ?

La «sortie» du représentant officiel de l’Arabie saoudite en terre méditerranéenne d’Algérie a de quoi laisser pantelant. L’homme, sans ciller d’un poil, affirme que son pays n’a jamais aidé l’intégrisme en Algérie. Blasphème, monsieur l’ambassadeur ! Blasphème qu’aucun Suchard frappé, même en ce Ramadan de privations et de canicule, ne pourra pardonner ni effacer. Vous seriez venu vous excuser au nom de votre royaume pour tout le mal fait à l’Algérie et affirmer que l’Arabie saoudite a changé de cap depuis quelque temps, passe encore. Et encore… Mais venir comme ça, faire insulte à nos mémoires encore poisseuses du sang des nôtres et affirmer que votre pays n’a pas aidé l’intégrisme, quel culot ! Non ! Je n’égrènerais pas la longue liste des méfaits de vos «aides». Je ne rappellerais pas l’«œuvre grandiose » de votre école d’Alger, que seul le sursaut républicain d’un Benbouzid (eh oui ! il faut lui reconnaître cela à Boubekeur) a empêché d’aller plus loin dans le bourrage de crâne de nos enfants. Cela, je n’y fais qu’allusion rapide. Mais, ô excellence ! Auriez-vous oublié le financement du FIS ? Vous serait-il sorti de votre tête, certes très sollicitée par vos hautes fonctions, le million de dollars versé au rouquin, à Abassi Madani, paix à l’âme de ses victimes ? Auriez-vous déjà oublié que les deux lascars, le rouquin et le gnome imberbe, entraient et sortaient des résidences de votre ambassade comme on irait aux courses ? Par quelle gomme magique arrive-t-on aujourd’hui à effacer les traces des «filières» ? Oui ! Les filières d’acheminement de la chair fraîche algérienne, ces milliers de gosses de mon pays qui se voyaient délivrer avec une incroyable célérité des visas par des ambassades musulmanes, dont la vôtre et qui, au bout d’escales multiples, finissaient dans des caisses en bois, là où finit généralement la chair à canon ? Non, Monsieur l’Ambassadeur du wahhabisme ! Non ! Pas de blasphème pendant Ramadan. Et surtout pas en terre méditerranéenne d’Algérie. S’il vous plaît ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

 

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