Une vaste opération menée par les forces de sécurité algériennes s'est soldée par la mort de dix islamistes armés affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique dans la région montagneuse de Kabylie.
À une centaine de kilomètres d’Alger, une dizaine d’activistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été tués par l'amrée algérienne, samedi en Kabylie au cours d'une opération antiterroriste.
L’opération, qui se poursuivait encore dimanche 29 août, a permis selon RFI l'exécution du chef militaire Rachid Abdelmoumen, considéré comme le leader de la branche armée de la nébuleuse salafiste au Maghreb. Un militaire a été tué au cours de l’attaque, un autre a été blessé alors que d'autres terroristes tentaient de riposter en déclenchant une bombe artisanale.
Des armes récupérées
Le maquis de Kabylie est connu pour être une des zones d'action d'Aqmi, qui se cachent dans les grottes de la vallée de Berrekmouche. Un stock d’armes a également été saisi lors du raid des forces algériennes.
L’armée, appuyée, selon l’Associated Press, par des gardes communaux et des patriotes [civils en armes, NDLR] a donné l’assaut après avoir recueilli des informations auprès des populations civiles de la région. Selon ces indications, les islamistes sortent davantage depuis le début du mois de ramadan, afin de se ravitailler. Une « aubaine » pour l’armée, qui avait déjà procédé à une autre opération deux jours auparavant. Au cours de celle-ci, trois islamistes armés, dont deux émirs, avaient trouvé la mort.