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«Les citoyens ne sont pas surveillés mais protégés»

 

La DGSN a propos du Système de télésurveillance à Alger

El Watan, 2 septembre 2010

Le système de télésurveillance adopté au niveau de la capitale ne porte en aucun cas atteinte aux libertés individuelles», a déclaré le chargé de la communication de la sûreté de wilaya d’Alger en marge d’une conférence de presse animée hier au siège de la sûreté de wilaya.

En réaction à la gêne manifestée par certains citoyens vis-à-vis des caméras de surveillance, ce responsable rassure du fait que les caméras sont utilisées essentiellement pour sécuriser.
Dans ce sillage, le responsable affirme que l’intimité des personnes est préservée. «Les citoyens ne sont pas surveillés, mais ils sont plutôt protégés. On ne fixe pas notre surveillance sur les personnes. De plus, notre système de surveillance ne peut pas accéder à l’intérieur des maisons», a-t-il précisé. Selon ses dires, le système de télésurveillance ne dévoile pas l’intimité des personnes à l’intérieur de leurs foyers. Dès qu’il s’agit de révéler ce genre d’images «la caméra est rendue floue automatiquement», a déclaré notre interlocuteur. Revenant sur l’objectif visé par ce projet qui est toujours en cours, ce chargé de la communication insiste sur le fait que le projet s’inscrit dans le cadre de la protection et de la sécurisation de la population de la capitale. «On ne l’appelle plus le système de télésurveillance, mais système de téléprotection. C’est un projet qui sera renforcé de jour en jour.

Il y a plusieurs moyens utilisés pour protéger les gens, parmi eux figurent les moyens technologiques tels que les caméras», a expliqué ce responsable de la communication. Par ailleurs, une autre question qui s’impose est celle relative à la présence en force des agents de police dans les différents quartiers d’Alger, y compris dans les endroits où les caméras sont fixées. Lors du début de l’installation de ces caméras, les citoyens s’attendaient à la réduction du nombre de policiers activant sur le terrain. Toutefois, la situation est toujours la même. Bien au contraire, le nombre d’agents de police s’est multiplié pendant ce mois de Ramadhan. D’après notre interlocuteur, les caméras de surveillance ne peuvent en aucun cas se substituer aux agents de police. «C’est le policier qui intervient sur le terrain. Cela n’est pas visible à l’étranger, mais la présence de l’élément humain est indispensable. Il y a une coordination entre ceux qui surveillent les caméras et les éléments qui sont sur le terrain. C’est un maillage de la capitale à travers ce dispositif», a-t-il révélé. Il mettra l’accent sur l’efficacité de ce système. «Pendant le Ramadhan, nous avons arrêtés au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali un groupe spécialisé dans l’effraction des magasins de vente de téléphones portables grâce aux caméras mises en place.
Djedjiga Rahman

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