par Kharroubi Habib
Les Etats-Unis et l'Union européenne n'ont pas trouvé à redire sur le refus d'Israël du plan de paix global que les pays arabes lui ont proposé au début des années deux mille. Pourtant, ce plan ne faisait qu'entériner le concept de la paix en échange des territoires occupés. Un lien que l'Etat hébreu a été le premier à faire et a affirmé sa disponibilité à le considérer comme base d'éventuelles négociations entre le monde arabe et lui.
Il est clair aujourd'hui que cette approche dans la recherche d'une solution de paix n'a été qu'un artifice de propagande pour Israël, qui en a usé tant que les Etats arabes n'y avaient pas souscrit. Et l'a proscrite de sa rhétorique aussitôt que ceux-ci en ont accepté le principe.
La paix, telle que l'entend l'Etat sioniste, est celle dont la conclusion lui procurerait la sécurité, tout en conservant les extensions territoriales que ses agressions répétées contre ses voisins lui ont permis de réaliser. Cette paix sans échange, Israël la justifie en prétextant l'impératif de sa sécurité.
Pendant longtemps, les opinions occidentales ont fait crédit à l'image de propagande du «petit Etat d'Israël menacé dans son existence par un monde arabe voulant sa destruction». Le cliché a beaucoup perdu de sa force à susciter les mêmes grands élans de solidarité sur lesquels Israël a compté lors des confrontations avec le monde arabe, où il fut à chaque fois l'agresseur.
Bien que la propagande de l'Etat hébreu et le lobby sioniste persistent à soutenir cette énorme contrevérité, il n'est plus beaucoup de monde à croire en sa réalité. Un sondage l'a démontré en établissant qu'Israël est perçu maintenant à travers le monde comme étant, avec les Etats-Unis et avant l'Iran ou n'importe quel autre pays arabe, celui qui représente la plus grande menace pour la paix du monde.
De fait, l'Etat hébreu se comporte et agit sur la scène internationale et régionale en tant qu'Etat-voyou, arrogant, qui ne s'estime pas comptable à l'égard de la communauté internationale pour ses outrances et méfaits qu'il multiplie. A force d'user de ce comportement, l'Etat sioniste en est arrivé à dissiper le capital sympathie et de solidarité dont il a bénéficié depuis sa création au regard des souffrances tragiques et iniques dont le peuple juif a été victime. Israël, qui agresse ses voisins, occupe des territoires, persécute le peuple palestinien, n'a rien d'un Etat «exceptionnel et exemplaire» comme beaucoup ont cru qu'il serait.
L'argument de sécurité sur lequel Benjamin Netanyahu fonde ses inacceptables conditions à la création d'un Etat palestinien indépendant et viable aux côtés d'Israël ne tient pas la route au vu du rapport de force existant entre celui-ci et le peuple palestinien, de même qu'entre lui et les pays arabes voisins. Cela, les Etats-Unis, l'Union européenne et tout le quartette le savent pourtant parfaitement. Ils persistent malgré tout à exiger de ces Palestiniens et de ces Arabes des»concessions qui garantissent à Israël sa sécurité nationale».
Il est clair aujourd'hui que cette approche dans la recherche d'une solution de paix n'a été qu'un artifice de propagande pour Israël, qui en a usé tant que les Etats arabes n'y avaient pas souscrit. Et l'a proscrite de sa rhétorique aussitôt que ceux-ci en ont accepté le principe.
La paix, telle que l'entend l'Etat sioniste, est celle dont la conclusion lui procurerait la sécurité, tout en conservant les extensions territoriales que ses agressions répétées contre ses voisins lui ont permis de réaliser. Cette paix sans échange, Israël la justifie en prétextant l'impératif de sa sécurité.
Pendant longtemps, les opinions occidentales ont fait crédit à l'image de propagande du «petit Etat d'Israël menacé dans son existence par un monde arabe voulant sa destruction». Le cliché a beaucoup perdu de sa force à susciter les mêmes grands élans de solidarité sur lesquels Israël a compté lors des confrontations avec le monde arabe, où il fut à chaque fois l'agresseur.
Bien que la propagande de l'Etat hébreu et le lobby sioniste persistent à soutenir cette énorme contrevérité, il n'est plus beaucoup de monde à croire en sa réalité. Un sondage l'a démontré en établissant qu'Israël est perçu maintenant à travers le monde comme étant, avec les Etats-Unis et avant l'Iran ou n'importe quel autre pays arabe, celui qui représente la plus grande menace pour la paix du monde.
De fait, l'Etat hébreu se comporte et agit sur la scène internationale et régionale en tant qu'Etat-voyou, arrogant, qui ne s'estime pas comptable à l'égard de la communauté internationale pour ses outrances et méfaits qu'il multiplie. A force d'user de ce comportement, l'Etat sioniste en est arrivé à dissiper le capital sympathie et de solidarité dont il a bénéficié depuis sa création au regard des souffrances tragiques et iniques dont le peuple juif a été victime. Israël, qui agresse ses voisins, occupe des territoires, persécute le peuple palestinien, n'a rien d'un Etat «exceptionnel et exemplaire» comme beaucoup ont cru qu'il serait.
L'argument de sécurité sur lequel Benjamin Netanyahu fonde ses inacceptables conditions à la création d'un Etat palestinien indépendant et viable aux côtés d'Israël ne tient pas la route au vu du rapport de force existant entre celui-ci et le peuple palestinien, de même qu'entre lui et les pays arabes voisins. Cela, les Etats-Unis, l'Union européenne et tout le quartette le savent pourtant parfaitement. Ils persistent malgré tout à exiger de ces Palestiniens et de ces Arabes des»concessions qui garantissent à Israël sa sécurité nationale».