par Yazid Alilat
Des Algériens effectuant la Omra ont violemment manifesté, hier mercredi, dans les rues de La Mecque, provoquant un important déploiement des forces de sécurité saoudiennes.
Tout le quartier de Ghaza, mitoyen de la Grande Mosquée de La Mecque, où généralement logent les pèlerins algériens et maghrébins, a été bouclé par les forces de sécurité, qui tentaient tant bien que mal de calmer la colère des Algériens.
A l'origine de ces manifestations, la mort d'une Algérienne, tombée du 5e étage d'un hôtel de ce quartier où logent des immigrants asiatiques. La jeune fille, dont l'âge et l'identité n'ont pas été révélés par la police saoudienne, est tombée du 5e étage de cet hôtel et est morte sur le coup. Les premiers éléments de l'enquête médico-légale ont établi qu'elle a été violée. Tout le quartier de Ghaza a été en fait fermé par les manifestants algériens, qui s'y sont rassemblés en grand nombre. Ils ont notamment demandé la présence des plus hautes autorités sécuritaires saoudiennes et celles de l'ambassadeur d'Algérie. Selon les premiers éléments de cette pénible affaire, rapportée par les médias en ligne saoudiens, et reprise, notamment, par Al Sharq Al Awsat et Al Quds El Arabi sur leurs sites, le commissariat de police de Ghaza a reçu mercredi un appel selon lequel une jeune femme est morte sur le coup après une chute du 5e étage. L'appel faisait état également du rassemblement des pèlerins algériens, qui avaient fermé les accès à ce quartier populaire de La Mecque, qui ceinture la Grande Mosquée. Selon les premières analyses médico-légales, il s'est avéré que la jeune Algérienne a été violée, avant de tomber de l'immeuble et de mourir. Le corps de la défunte a été transféré à la morgue de l'hôpital Fayçal, et une enquête a été ouverte.
Deux immigrés asiatiques, un Yéménite et un Bangladeshi, qui travaillent dans cet hôtel, ont été arrêtés, des soupçons pesant sur eux par les services de police. Par ailleurs, des sources policières saoudiennes ont indiqué que le ressortissant yéménite aurait avoué. En outre, la police saoudienne, notamment celle du district de Guerrara dont dépend le quartier Ghaza, est à la recherche de deux Bangladeshis, qui seraient impliqués dans cette affaire. L'enquête, en cours, devrait notamment établir si l'Algérienne a été jetée ou s'est elle-même jetée du 5e étage. Aucune indication sur les motifs de sa présence à La Mecque n'a été donnée, ni si elle effectuait la Omra ou si elle réside dans le royaume wahhabite.
Les autorités consulaires algériennes ont été saisies de cette triste affaire, qui a endeuillé la communauté algérienne établie à La Mecque, alors que celle effectuant le «petit pèlerinage» a violemment manifesté contre ce que certains qualifient déjà comme un meurtre.
Tout le quartier de Ghaza, mitoyen de la Grande Mosquée de La Mecque, où généralement logent les pèlerins algériens et maghrébins, a été bouclé par les forces de sécurité, qui tentaient tant bien que mal de calmer la colère des Algériens.
A l'origine de ces manifestations, la mort d'une Algérienne, tombée du 5e étage d'un hôtel de ce quartier où logent des immigrants asiatiques. La jeune fille, dont l'âge et l'identité n'ont pas été révélés par la police saoudienne, est tombée du 5e étage de cet hôtel et est morte sur le coup. Les premiers éléments de l'enquête médico-légale ont établi qu'elle a été violée. Tout le quartier de Ghaza a été en fait fermé par les manifestants algériens, qui s'y sont rassemblés en grand nombre. Ils ont notamment demandé la présence des plus hautes autorités sécuritaires saoudiennes et celles de l'ambassadeur d'Algérie. Selon les premiers éléments de cette pénible affaire, rapportée par les médias en ligne saoudiens, et reprise, notamment, par Al Sharq Al Awsat et Al Quds El Arabi sur leurs sites, le commissariat de police de Ghaza a reçu mercredi un appel selon lequel une jeune femme est morte sur le coup après une chute du 5e étage. L'appel faisait état également du rassemblement des pèlerins algériens, qui avaient fermé les accès à ce quartier populaire de La Mecque, qui ceinture la Grande Mosquée. Selon les premières analyses médico-légales, il s'est avéré que la jeune Algérienne a été violée, avant de tomber de l'immeuble et de mourir. Le corps de la défunte a été transféré à la morgue de l'hôpital Fayçal, et une enquête a été ouverte.
Deux immigrés asiatiques, un Yéménite et un Bangladeshi, qui travaillent dans cet hôtel, ont été arrêtés, des soupçons pesant sur eux par les services de police. Par ailleurs, des sources policières saoudiennes ont indiqué que le ressortissant yéménite aurait avoué. En outre, la police saoudienne, notamment celle du district de Guerrara dont dépend le quartier Ghaza, est à la recherche de deux Bangladeshis, qui seraient impliqués dans cette affaire. L'enquête, en cours, devrait notamment établir si l'Algérienne a été jetée ou s'est elle-même jetée du 5e étage. Aucune indication sur les motifs de sa présence à La Mecque n'a été donnée, ni si elle effectuait la Omra ou si elle réside dans le royaume wahhabite.
Les autorités consulaires algériennes ont été saisies de cette triste affaire, qui a endeuillé la communauté algérienne établie à La Mecque, alors que celle effectuant le «petit pèlerinage» a violemment manifesté contre ce que certains qualifient déjà comme un meurtre.