Rencontre d’affaires algéro-américaine....
Le programme des grands investissements publics, pour les cinq prochaines années, prévoit d'importantes réalisations, notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a fait part hier de la volonté des autorités algériennes d'impliquer davantage les sociétés américaines dans l'exécution de la politique économique du pays. Intervenant lors de l'ouverture d'une rencontre d'affaires algéro-américaine, M. Djoudi a appelé les opérateurs à bénéficier des différents dispositifs d'encouragement à l'investissement en vigueur. M. Djoudi, cité par l'APS, a souligné que le programme des grands investissements publics, pour les cinq prochaines années, prévoit d'importantes réalisations, notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation.
A cet effet, a-t-il poursuivi, les sociétés américaines sont invitées à prendre part dans la réalisation de ces projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. De même, le marché algérien offre aux investisseurs américains de «larges perspectives d'exportation pour d'autres marchés communautaires liés avec l'Algérie par des accords d'association, comme l'Union européenne et la Zone arabe de libre-échange», a également expliqué le ministre.
Voulant rassurer les investisseurs américains sur les modalités de transfert de dividendes, le ministre a expliqué que cette opération est libre, à condition d'être «en règle avec l'administration fiscale». De son côté, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce, a affirmé, lors de son intervention, la disponibilité de ses services pour accompagner tous les opérateurs économiques américains voulant investir dans le marché algérien.
Soulignant le niveau très appréciable des échanges commerciaux bilatéraux : plus de 11 milliards de dollars en 2009. Par ailleurs, la rencontre organisée dans le cadre de la mission économique américaine à Alger, composée d'une quarantaine d'hommes d'affaires, a permis à ses derniers d'exposer à la partie algérienne leurs préoccupations liées à l'environnement de l'investissement en Algérie.
Ces préoccupations portaient, entre autres, sur le paiement du commerce extérieur et les modalités du crédit documentaire, les conditions d'importation de biens d'équipement et d'outils de production, la législation fiscale et les transferts de dividendes ou encore les modalités de partenariat avec les opérateurs nationaux.
Les sociétés américaines présentes à cette rencontre opèrent dans différents domaines, dont l'agroalimentaire, la construction et l'habitat, les ressources en eau, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises.