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Les correspondants de la Radio Alger Chaîne III en Europe en colère (chaine kabyle)


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zoom | © D.R
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Les correspondants de la Radio Alger Chaîne III en Europe sont en colère.

Le Collectif des Correspondants de Radio Alger Chaîne III en Europe a dénoncé mercredi 03 novembre les pratiques de la Direction Générale de la Radio Algérienne (Entreprise Nationale de Radiodiffusion Sonore- ENRS) ainsi que celles de la Direction de la Chaîne III.

Dans un communiqué, signé par Nacera BENALI (Rome), Arezki MOKRANE (Bruxelles) et Boudjemaa SELIMIA (Londres), le collectif déplore «le manque d’un dialogue serein et constructif avec la direction de l’ENRS voire l’absence de communication avec l’Administration afin de rétablir les correspondants de la Chaîne III à l’étranger dans leurs droits et de leur garantir des conditions de travail justes et équitables».

Ils regrettent également «la décision arbitraire de l’Administration qui a résilié nos conventions de manière abusive en nous imposant des conditions de travail inacceptables et en refusant depuis plusieurs mois de répondre à nos revendications».

Selon eux, au moment où les médias planétaires, arabes et maghrébins notamment, ouvrent des bureaux de correspondants dans le monde entier, l’ENRS, elle, a décidé d’offrir des conditions de collaboration indignes aux membres de son réseau pourtant peu onéreux.

Ainsi, le 3 septembre 2010, ces correspondants ont reçu, selon le même communiqué, de nouvelles conditions de collaboration: la Direction de l’Information de la Chaîne III a résilié de manière arbitraire la convention qui assurait une rémunération forfaitaire d’environ 25000 dinars par mois et a envisagé une rémunération au «cachet» accompagnée de conditions très imprécises pour chaque billet diffusé sur antenne.

Le collectif dénonce cette "décision unilatérale", qui les réduit à de simples «pigistes». "Une précarisation inadmissible d’autant que la rémunération forfaitaire permettait tout au plus aux correspondants à l’étranger de couvrir partiellement leurs frais généraux parce que l’ENRS indemnise ses correspondants à l’étranger sans couvrir les charges de location, les frais de déplacement, les frais de téléphonie et d’internet, sans parler de l’acquisition du matériel technique…", déplorent-ils.

Et d 'ajouter: " Notre statut -non conforme à la législation du travail en vigueur en Algérie- fait de nous un personnel «hors cadre» constituant, dès lors, une « sous-catégorie » du personnel de l’Information du secteur public".

Le Collectif rappelle par ailleurs qu'il avait fait part de ses observations à la Direction de l’ENRS en suggérant des pistes de réflexion pour poursuivre une collaboration digne et respectueuse de la profession.  Ainsi, le Collectif a élaboré une plate-forme de revendications accompagnée d’un cahier des charges et a proposé la mise en oeuvre d’une nouvelle convention de collaboration.

Mais, malgré, selon eux, "ses propositions constructives, le Collectif des Correspondants de la Chaîne III à l’étranger, constate l’absence voire l’échec de négociations avec la Direction de la Radio Algérienne".

Aujourd’hui, "c’est l’impasse", déplorent-ils.

Rabah Beldjenna

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