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nos malheurs viennent uniquement de la france et ca depuis 1830 et ca continu sur le maghreb et cote d'ivoire et niger qui soutient tous les dictateurs.

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Alors que les violences s'étendent en Algérie, la France se montre particulièrement réservée. Vendredi, lors de son point-presse quotidien, le Quai d'Orsay s'est retranché derrière un banal : «Nous suivons la situation avec attention».

Lors d'un voyage en octobre à Alger, alors qu'elle était ministre de la Justice, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait pourtant parlé des relations franco-algériennes comme étant «très étroites, un peu comme dans un couple».

Plusieurs raisons pourraient expliquer la réserve affichée par la diplomatie française. Il y a d'abord les intérêts économiques français en Algérie, mais aussi la présence en France d'importantes communautés maghrébines. «Si jamais la situation empirait, la France craint un débordement de l'immigration en France avec les tensions que cela comporte», estime Karim Pakzdad, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).

La retenue française vient aussi des accès de tension survenus au cours des deux dernières années avec Alger qui, bien qu'aujourd'hui résorbés, ont marqué les esprits au Quai d'Orsay. En février 2010, l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait ainsi affirmé que la relation franco-algérienne, passionnelle depuis près d'un demi-siècle, serait «peut-être plus simple» lorsque la génération de l'indépendance algérienne ne serait plus au pouvoir. Alger avait vivement réagi et refusé toute visite du ministre.

La France aussi silencieuse sur la Tunisie

Paris se montre tout aussi silencieux sur la situation tendue en Tunisie. La France, souvent prompte à défendre la liberté d'expression dans le monde, n'a pas lancé d'appel à la libération de blogueurs et cyber-dissidents arrêtés. «Le silence des alliés de Tunis n'est pas sain. On laisse à Zine El Abidine Ben Ali (président de la Tunisie) le temps de se retourner (...) On le soutient, on fera comme d'habitude», déplore Souhayr Belhassen, de nationalité tunisienne, présidente de la La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) basée à Paris.

Les raisons de cette retenue pourraient être les mêmes que pour l'Algérie. La relation s'était aussi sévèrement refroidie entre Paris et Tunis après des critiques en novembre 2009 du même Bernard Kouchner suite à des arrestations de journalistes tunisiens. Il s'était dit «déçu» et avait qualifié ces détentions d'«inutiles». Tunis avait alors dénoncé une «ingérence étrangère inacceptable».
 
Source : Le Parisien

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