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Depuis leur interpellation, ils n'ont pas comparu devant le juge d'instruction Sit-in des familles des émeutiers devant le tribunal du Khroub

 

Les jeunes habitant la cité 20 août au Khroub, interpellés suite au mouvement de protestation qui s'est déclenché vendredi 7 janvier au niveau de la daïra n'ont pas encore comparu devant le juge d'instruction du tribunal qui serait en formation à Alger, selon le procureur de la république.

Un fait qui a suscité la colère des familles des six jeunes âgés entre 18 et 21 ans  et dont certains suivent une formation au niveau des centres de formation professionnelle de la daira.

«Nous attendons depuis 15 jours déjà et nos enfants  sont en prison alors que d'autres ont été relâchés», affirment-ils en parlant des 4 mineurs arrêtés également avec le groupe de la cité 20 août et qui ont été remis en liberté. «En plus, nos enfants n'ont rien à voir avec les émeutes ; ils les ont interpellés alors qu'ils étaient à la maison», crient une dame avant d’interroger : «Aucun casse, aucun vol n'a été perpétré au khroub.

pourquoi gardent-ils nos enfants ?» Ces familles se sont regroupées hier devant le tribunal du khroub, réclamant l'ouverture de l'instruction afin que les dossiers soient étudiés et clos et ce, à l'instar des autres jeunes à travers le territoire national. Suite à leur sit-in, le procureur de la République les a reçus dans son  bureau en leur expliquant que cette lenteur dans la procédure est due à l'absence du juge d'instruction.

A leur sortie, les familles ont déclaré qu'elles ne lâcheront pas prise et qu'elles continueront à réclamer la libération de leurs enfants. elles n'écartent pas de recourir à la violence si la situation devait perdurer : «Si cela s'avérait nécessaire, car apparemment, c'est la seule voie pour réclamer des droits».

Il est à préciser que les procureurs de la république auprès des tribunaux concernés  ont commencé à  auditionner les inculpés et engager des poursuites pénales. Pour ce qui est des inculpés majeurs, ils ont été déférés devant les juges d'instruction ; les mineurs, 

quant à eux ont été envoyés devant les juges des mineurs. Ainsi, les informations judiciaires ont été ouvertes à travers toutes les juridictions du pays sauf au Khroub. Les résultats de ces présentations ont été la mise en détention provisoire, le placement sous contrôle judicaire et la remise en liberté, que réclament ces familles.

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