Le Yémen connait les violences les plus meurtrières depuis le début de la contestation du régime. Quelques 41 manifestants ont trouvé la mort vendredi à Sanaa, et Washington qui voit dans le président Ali Abdallah Saleh un allié a condamné ces incidents.
Selon des sources médicales, outre les tués, au moins 200 personnes ont été blessées lorsque des milliers de manifestants anti-régime ont été pris sous le feu de partisans du président Saleh dans différents lieux de manifestations.
Les tirs sont venus des toits d'habitations proches de la place de l'Université, où se tient depuis le 21 février un sit-in contre le régime, selon des témoins sur place qui notent des enfants parmi les victimes.
Les tirs ont commencé lorsque les manifestants ont voulu démanteler une barricade érigée par les partisans du régime pour bloquer l'une des rues menant à la Place de l'Université, et la fusillade a duré plus d'une heure et demie.
Les manifestants réclament le départ du président Saleh et de son régime alors que lui propose des concessions contre son maintien au terme de son mandat.