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Ould Abbès désavoué par Bouteflika

Afin d’anticiper sur d’éventuelles ruptures pour l’année 2012, les autorisations d’importation seront également délivrées en totalité avant la fin de l’année 2011.Les perturbations du marché depuis plusieurs mois seraient à l’origine de cette décision.Les opérateurs de la pharmacie sont unanimes à dénoncer le dysfonctionnement dont souffre le marché du médicament et appréhendent, d’ores et [...]

 

Afin d’anticiper sur d’éventuelles ruptures pour l’année 2012, les autorisations d’importation seront également délivrées en totalité avant la fin de l’année 2011.
Les perturbations du marché depuis plusieurs mois seraient à l’origine de cette décision.
Les opérateurs de la pharmacie sont unanimes à dénoncer le dysfonctionnement dont souffre le marché du médicament et appréhendent, d’ores et déjà, les fortes pénuries pour les prochains mois.


«Les autorisations des programmes à l’importation ont toujours été délivrées vers la fin du mois de décembre, au plus tard à la mi- janvier. Nous sommes au mois d’avril. Des opérateurs attendent toujours leurs programmes dont les produits ne sont pas concernés par l’interdiction. Il est clair que beaucoup de médicaments seront en rupture dans les mois prochains. Il faut prendre en considération les délais pour faire les commandes, les livraisons, le contrôle etc.», s’inquiète un opérateur qui estime que rien ne justifie tous ces retards. Le cahier des charges est selon lui, clair et les conditions n’ont pas changé depuis 2008.  


«Comment peut-on alors décider de délivrer pour certains mais pas pour d’autres ? Y a-t-il de nouveaux critères que nous ignorons ? Pourtant, des autorisations d’importation ont été accordées à certains opérateurs qui ne disposent pas d’outils de production alors que le cahier des charges l’interdit», s’interrogent-il. Par ailleurs, les opérateurs attendent toujours la publication de la nouvelle liste de médicaments interdits à l’importation. «Ils se trouvent aujourd’hui dans une situation opaque. Ils ne savent pas comment s’organiser afin de se préparer à une nouvelle reconfiguration du marché», s’indigne t-on. L’environnement de l’industrie pharmaceutique est déplorable, a estimé  Nabil Melah le  secrétaire général de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) dans un entretien à El Watan, et rien n’a été fait pour l’améliorer.


«Même la mesure d’interdiction des produits fabriqués localement a été mise en œuvre de façon approximative. En revanche, nous vivons des mesures négatives, comme le blocage jusqu’à ce jour des programmes d’importation du vrac pour des opérateurs déjà engagés dans la fabrication alors que les programmes d’importation de produits finis plus coûteux les concurrençant ont été signés. Nous sommes devant une gestion des programmes d’importation au cas par cas sans règles préétablies clairement affichées», a-t-il déclaré.
La situation s’est compliquée cers derniers mois pour les conditionneurs qui sont plus d’une trentaine qui sont en cours de transfert à la production.


Leurs problèmes devaient être étudiés au cas par cas par le ministère de la Santé mais la situation demeure aussi compliquée puisque ils sont actuellement en chômage technique.
L’activité est à l’arrêt depuis plusieurs mois alors que des demandes de prolongations ont été demandées mais restées sans écho. Le recours aux hautes instances du pays afin de trouver des solutions à leur calvaire a été une des actions initiées par des producteurs. Une initiative qui semble avoir ramené ses fruits. 

Source: El watan

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