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Un rapport « noir » sur le système de santé algérien


Message par djam09

Un rapport établi par l’Ordre national des médecins a révélé que le système de santé algérien est en constante détérioration à cause de l’instabilité qui a touché ce secteur vital, ces quatre dernières années...

Une évaluation générale qui a été effectuée au niveau de 12 régions sanitaires a révélé une nette détérioration du système de santé dans notre pays. En effet, un rapport « noir » établi par l’Ordre national des médecins a révélé que le système de santé algérien a été touché de plein fouet par l’instabilité qui a régné dans les établissements hospitaliers algériens lors des quatre dernières années. Il s’agit notamment des grèves répétitives qui ont paralysé les hôpitaux à plusieurs reprises, le pénuries de médicament, particulièrement ceux utilisés dans le traitement des maladies chroniques, l’incapacité des établissement de santé publique de recevoir le nombre de plus en plus important des malades, l’insuffisance des équipements médicaux ou leur défection sans parler de la gestion catastrophique des établissements hospitaliers.

Le doyen des médecins algériens et président de l’Ordre national des médecins, le docteur Bekkat Berkani, a indiqué qu’un diagnostic général du système de santé algérien durant les quatre dernières années sera présenté au public à la fin de cette semaine. Ce diagnostic sera accompagné de plusieurs propositions et de recommandations qui seront adressées au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Oul Abbès et au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

Docteur Bekkat Berkani tire la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique qui règne au niveau des établissements hospitaliers. Selon lui, ces établissements ont été sévèrement touchés par les bouleversements qui ont touché le front social de ce secteur vital, à l’instar des grèves, des pénuries de médicament et l’échec de la politique nationale de santé. Cette dégradation du système algérien de santé est attribuée également à l’insensibilité de la tutelle aux revendications légitimes des personnels de santé, qu’ils soient des médecins résidents, généralistes, spécialistes, infirmiers etc.
echourouk

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