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Les sages-femmes en grève à partir du 20 juin

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Deuxième du genre en 20 ans, le Syndicat national des sages-femmes observera le 20 juin prochain une journée de protestation à l’échelle nationale.

A l’exception du service minimum, les sages-femmes cesseront de travailler pendant une journée ! Sept jours plus tard, c’est une grève d’une semaine, voire illimitée, qui sera entamée, selon Akila Guerroche, secrétaire générale du Syndicat national des sages-femmes. Le préavis de grève sera déposé dimanche au niveau du ministère qui a, entre-temps, convié le syndicat à une réunion de travail le lendemain. Le syndicat campe sur ses positions et appelle l’ensemble de la corporation à être solidaire et faire valoir ses droits. Les sages-femmes dénoncent le fait que le nouveau régime indemnitaire, adopté il y a seulement 15 jours, est diamétralement opposé à leur nouveau statut particulier.

«Il y a une énorme inadéquation du régime indemnitaire avec le statut particulier. Il classe notre corporation comme étant un corps médical, vient ensuite le régime indemnitaire pour nous discriminer et nous donner seulement les droits des paramédicaux. C’est discriminatoire. J’estime qu’il s’agit tout simplement d’une discrimination à l’égard des femmes, en général, et notre corporation, en particulier. A mon avis, il s’agit d’une décision qui met en jeu l’intérêt de toute la famille algérienne», déclare Akila Guerroche. Avec le nouveau régime indemnitaire, les sages-femmes ne bénéficient d’aucune indemnité versée au corps médical, comme celles de documentation, d’encadrement ou de rendement. «Visiblement, la tutelle estime que nous ne sommes pas rentables, alors que nous sommes le noyau principal pour les cinq grands objectifs du millénaires dont la réduction de décès maternels et infantiles !», ajoute encore la syndicaliste.

Le régime indemnitaire, faut-il savoir, a été adopté sans la présence des sages-femmes qui ont pendant des mois suivi et négocié leurs revendications. «Ils nous ont eues. Il s’agit d’une discrimination et d’une provocation voulue et nous n’avons pas l’intention de nous taire. Il faut donc que nous sortions dans la rue pour que les pouvoirs publics nous entendent», déplore A. Guerroche. A noter également que, selon les statistiques des sages-femmes, la période allant de juin jusqu’au mois d’août enregistre un record en nombre d’accouchements.                 

Nassima Oulebsir

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