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Inquiétude

 

l'algerie,et son peuple inquiét de son sort ? mais pas la france, ni USA, c'est ça la démocratie toz fikoum !!

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Plus de trois millions d’Algériens malades ne suffisent pas à attirer l’attention des responsables censés pourtant veiller sur leur santé. Tapis dans leurs bureaux feutrés des institutions de la République ou même au niveau de leur siège de mouvement associatif, ils feignent ignorer les réactions déclenchées par le retrait sur le marché de deux médicaments destinés aux diabétiques.
C’est sûr, le branle-bas de combat se passe de l’autre côté de la Méditerranée où les droits du malade ne passent pas en seconde importance. Au niveau de nos officines, qui continuent à commercialiser les médicaments incriminés, rien n’est décidé pour l’heure, faute, dit-on, de directives des instances du ministère de la Santé.

L’on se contente de préciser, en haut lieu, qu’il n’ont reçu aucune note de la part de l’Agence française de sécurité des produits sanitaires concernant les risques élevés de cancer de la prostate qu’encourent les utilisateurs des produits Actos et Competact. Pourtant, c’est la même agence qui vient de décider du retrait de ce médicament de toutes les pharmacies françaises. Ce silence devient réellement inquiétant tant le marché national du médicament, particulièrement celui destiné aux maladies chroniques, est sujet à de graves tromperies en cascade.

Tout récemment, des produits de contrefaçon ont inondé les pharmacies sans que personne s’en aperçoive. Il a fallu l’intervention du fabricant du produit piraté pour alerter nos autorités sanitaires. Dans ce cas aussi, les autorités sanitaires n’ont pas jugé bon d’intervenir. Rien n’est porté à la connaissance des patients pour leur éviter d’éventuelles complications sur leur santé. Cette politique de l’autruche dans laquelle excellent nos responsables n’est pas pour rassurer les malades qui, avant toute médication, tiennent au contrat de confiance qui doit les lier avec tous les intervenants dans leur bien-être en général et leur santé en particulier. Dommage que cette relation primordiale soit compromise pour des desseins inavoués d’une poignée d’affairistes obnubilés par l’ivresse du pouvoir et la cupidité.
 

Ali Guissem

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