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Procès Matoub : Medjnoun et Chenoui condamnés à 12 ans de prison ferme

Ils seront remis en liberté dans quelques jours

 

Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a rendu ce lundi 18 juillet à 19 h son verdict dans l'affaire Malik Medjnoun et Abdelhakim Chenoui, les deux assassins du chanteur Kabyle Matoub Lounès. Les deux accusés ont été condamnés à 12 ans de prison ferme. Cette peine correspond à la durée passée en détention provisoire. Medjnoun et Chenoui seront remis en liberté dans quelques jours a déclaré le juge du tribunal criminel.  

Le procureur de la République avait requis la peine maximale contre les deux accusés.  La partie civile (la famille du défunt chanteur) s'est quant à elle retirée de l'audience arguant que «  l'affaire d'aujourd'hui n'est pas l'affaire Matoub tant que les véritables assassins et les commanditaires n'ont pas été présentés devant le tribunal ».
 
L’annonce du verdict de cette affaire qui traîne dans les tiroirs de la justice depuis 2002, année durant laquelle le tout premier procès a été programmé, a donné lieu à des scènes de joie et de satisfaction dans la salle d’audience du tribunal.
 

Commentaires

  • L’Affaire Matoub: l’internationalisation s’impose!
    Dans cette affaire, le DRS avait agi par association: il a impliqué le RCD. La nouveauté du Régime militaire, et son bras armé le DRS depuis la “l’ouverture contrôlée” de 1989, est d’associer se alliés et valets dans ses besognes sanguinaires et propagandistes: le Coup d’Etat de 19892, l’interruption du processus électoral, la répression qui s’en est suivie, les massacres et autres crimes et forfaits des Généraux, nos faux-opposants et pseudo-démocrates ont été mis à contribution dans les médias nationaux et occidentaux, dans leurs démonstrations et démonstrations, déclarations et écrits, etc.
    L’internationalisation de cette affaire est inévitable, comme seul et dernier recours, car les divers Clans mafieux du Régime militaire sont unis et soudés dans ce cas d’assassinat politique….
    Il n’y’a pas de justice sous la Dictature militaire. C’est la justice aux ordres des Généraux criminels et mafieux. Ce serait naïf d’attendre quelque chose de positif de ces Généraux sanguinaires qui tiennent le pouvoir par la force répressive, les manipulations et provocations.
    Il est temps d’adopter une autre « production de discours», un “discours direct, radical, offensif”. C’est le seul discours qui mobilisera et aidera à «la prise de conscience» contre «l’ennemi commun» qu’est ce Régime criminel, La Junte mafio-militaire, La Dictature sanguinaire qui constitue le “mal originel”, la cause principale de tous les maux, la cause du mal et du pire ! Le démiurge ! “La question du pouvoir” étant la question fondamentale, première, principale! N’en déplaise à nos zygotes extrémistes!
    Un texte collectif, sous forme pétitionnaire en guise de « sommation de communiquer » ou “MISE EN DEMEURE” doit être adressé à ces sulfureux personnages dont les noms ont été cités et associés moult fois dans l’abondante littérature produite sur cette affaire. Les Ait Hamouda, Ferhat, Sadi, Ait Larbi, Khalida Toumi doivent être interpellés nommément par ce « genre d’écrit juridique » qui se pratique en Europe comme procédure normale, émise par des avocats ou huissiers. La formule rédactionnelle doit être confectionnée par des juristes, des journalistes et des militants associatifs, à envoyer par Lettre AR, et diffuser largement sur les sites partisans, militants et associatifs.
    Il est impératif de déjouer le stratagème du Régime criminel qui tente de nous jouer « l’arbre qui cache la forêt », le crime qui cache les crimes, les milliers de crimes, c’est d’ailleurs l’objectif visé par cette justice aux ordres du DRS qui fait trainer, piétiner et patauger cette affaire de meurtre politique…

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