LA PREMIÈRE D’ENTRE ELLES EST CLASSÉE 2142e MONDIALE
Des universités bas de gamme
Le Conseil supérieur de la recherche scientifique a rendu public son classement annuel des universités mondiales. L’Université Mentouri de Constantine, censée être le meilleur établissement algérien, arrive à la… 2 142e position.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les universités algériennes n’ont toujours pas la cote. C’est ce que confirme la nouvelle édition du classement mondial des universités. Le «meilleur» établissement supérieur algérien n’est autre que l’Université Mentouri de Constantine, qui décroche la 2 142e place, elle est suivie par l’université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen (2 576e), l’université Houari- Boumedienne de Bab Ezzouar (3 286e), l’Université Ferhat-Abbas de Sétif (4 771e) et l’Université Djilali-Liabès de Sidi Bel Abbès (4 831e). A la 11 858e place, on retrouve le centre université de Khenchela. Une position peu enviable lorsque l’on sait que ce classement concerne 12 006 universités à travers le monde. Dans le monde arabe, l’Algérie arrive très loin derrière les universités saoudiennes, notamment la King Saud University (186e) et la King Fahd University of Petroleum & Minerals (302e). L’Université Mentouri de Constantine arrive à la 23e position sur le plan arabe et à la 20e position au niveau du continent africain. En haut du classement, aucun changement. Les quinze premières universités du monde sont toutes américaines. Au top five, on retrouve : Massachussetts Institute of Technology (MIT), Harvard, Stanford, Cornell University et Berkeley. Oxford, université britannique de grande renommée, arrive à la 27e position devancée, à la 24e place, par l’université de nationale de Taiwan. Côté français, l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) est 189e mondiale et 54e européenne. Elaboré par le Conseil supérieur de la recherche scientifique, organisme relevant du ministère espagnol de l’Education, ce classement se base sur les publications scientifiques mises en ligne par les universités. Un classement dit «webométrique » qui prend en compte le nombre de publications et de pages publiées sur le net, la visibilité, les supports et le contenu. Le Conseil supérieur de la recherche scientifique estime que le web est la «plate-forme» adéquate pour l’internationalisation des établissements universitaires.
T. H.