Encore une affaire de prénom berbère refusé. Mercredi 21 septembre 2011 à l’établissement hospitalier spécialisé (ex-maternité) Bouâtoura, la mère voulait donner un prénom amazigh (Tin-Hinan) à son bébé, mais elle a essuyé un niet catégorique. La sage-femme de garde et chargée du protocole lui avait préconisé de changer en disant : “Changez madame, changer, ces prénoms sont refusés, il y a eu même l’annonce de leur interdiction sur radio Batna.” Renseignement pris auprès de l’administration de l’établissement hospitalier spécialisé, le chef de l’établissement parle d’un grave malentendu et qu’il n’a jamais été question d’occulter un prénom algérien. Il s’avère que l’infirmière avait agi de son propre chef, faisant fi de la liberté des citoyens de choisir les prénoms de leurs enfants.