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En taule les pourris !

”Je suis cadre au CPA et je dis ceci…”

Par z

 

J'exerce en effet au CPA et croyez […] bien que ma critique n'a aucun lien avec des intérêts personnels ou une volonté de régler des comptes. Mes interventions sur ce sîte dynamique et réactif, ont pour but de faire prendre conscience autour des pratiques autoritaires du système dans la sphère bancaire, pratiques qui écrasent toutes velleités intellectuelles qui se situeraient à contre courant de ce que décide le pouvoir.

J'affirme que la privatisation du CPA n'est pas du tout justifiée au plan économique et financier ! J'affirme qu'il existe, techniquement parlant, au moins 3 ou 4 alternatives performantes et fécondes à la privatisation !J'affirme que la privatisation du CPA vise, entre autres objectifs opaques, à faire oublier les 900 millions de dollars qui ont fui le pays aprés avoir été consentis sous forme de crédits à quelques 350 opérateurs privés ! J'affirme que toutes les autorités concernées ont été saisies pas mes soins ainsi que par certains de mes collègues au sujet des risques d'une privatisation qui ferait l'impasse sur les créances douteuses ; J'affirme avoir communiqué aux mêmes autorités les grandes lignes de ce qui pourrait constituer des propositions alternatives à la privatisation ; Au surplus, pourquoi le gouvernement ne donne t-il pas le détail des créances douteuses du CPA (noms des opérateurs, destination des crédits, “projets” financés, causes du non remboursement, actions judiciaires engagées, résultat de ces actions, montant des pénalités de retard…).

Je rappelle que c'est la BDL qui devait être privatisée, et ce, dés l'année 1996, parce que sa situation financière et celle de son portefeuille étaient catastrophiques. Le projet avait été (curieusement) abandonné pour laisser place à des spéculations sur le CPA dés l'année 1998. A partir de l'année 1999, la première tentative de privatisation du CPA a été lancée; Société générale était quasiment sur le point de remporter le marché, mais l'affaire a capoté pour des raisons “diverses” (blanchiment d'argent entre société générale et Israël, crise asiatique…) selon les propos des responsables de l'époque. 2003 : on relance le projet qui est donc en cours de finalisation, cette fois avec 6 prétendants dont 4 français. L'historique du dossier privatisation CPA n'a pas livré tous ses secrets. Le volet “créances douteuses” n'est qu'un des aspects du problème. En réalité, le CPA c'est la boîte de Pandore que le pouvoir n'a pas le courage d'ouvrir. Alors, il décide, contre toute logique économico financière, de privatiser la banque pour effacer les traces des malversations sophistiquées qui ont eu lieu dans cette institution entre 1995 et 2005, c'est-à-dire à une période(ne l'oublions pas !) politiquement et sécuritairement extrêmement troublée.

Slim Trika

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