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Corruptions : Un étudiant en magistère de sciences politiques cherche à connaître le nombre des élus locaux corrompus



Je suis un jeune étudiant algérien. Je prépare une thèse de magistère en sciences politiques sur le thème de «La gouvernance locale et son rôle dans la lutte contre la corruption des élus locaux : cas de l’Algérie». 
J’ai essayé de vous contacter au siège du Soir, place du 1er-Mai ; j’ai cherché votre numéro de téléphone, sans succès. Je vous demande de m’aider de n’importe quelle manière : références, statistiques (surtout le nombre des élus locaux corrompus). Je travaille sur un sujet tabou en Algérie. J’ai lu toutes les archives du «Soir corruption» de 2005 à 2011. J’ai trouvé beaucoup de choses, mais je veux encore plus. J’attends votre réponse. 
K. B.

RÉPONSE : Vous avez raison de vouloir plus, et ce qui est rassurant, c’est que des dizaines de vos collègues de toutes les universités du pays — Sciences Po., droit, finances, économie — se sont lancés ces dernières années dans ce type de recherches ô combien difficile, tant le doit à l’accès à l’information est constamment bafoué et piétiné par les pouvoirs publics. Les sources sont multiples et dispersées : à vous de les identifier et de vous assurer de la crédibilité des données collectées. Essayez du côté du ministère de la Justice : de maigres statistiques ont été données à ce sujet ces derniers mois, notamment sur les affaires de corruption chez les élus locaux, affaires jugées définitivement. Quant à nous au Soir d’Algérie, nous ne cesserons d’encourager ce type de travaux, d’apporter notre collaboration et d’exprimer notre disponibilité, comme nous le faisons en direction de nos lecteurs qui nous sollicitent, et ce, depuis la création du «Soir corruption» en 2000. N’hésitez pas à nous contacter, et à nous faire parvenir le fruit de vos recherches afin que nos lecteurs puissent en prendre connaissance. 
D. H.

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