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Le réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme très critique envers les autorités algériennes

 

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A l’issue des élections législatives, « présentées comme une preuve du processus d’ouverture démocratique,  les libertés d’association, de rassemblement et d’expression n’ont pas été au rendez-vous» relève le  réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), dans un communiqué rendu public, ce vendredi 11 mai. 

 

 « Les élections législatives qui se sont déroulées hier, 10 mai 2012, ont été présentées comme la preuve d’un ‘processus d’ouverture démocratique’ ».  Le rapport fait référence dans son communiqué « à la période précédant les élections marquée par des atteintes graves et systématiques à la liberté de rassemblement, d’association et d’expression en Algérie.

Kamel Jendoubi, président du REMDH note que : « ces atteintes répétées aux libertés des Algériens ne font que contredire les annonces des autorités faisant état de ‘réformes politiques’ et d’‘ouverture démocratique’ ».

Le réseau déplore  les arrestations des jeunes travailleurs recrutés dans le cadre du pré emploi lors de leur rassemblement le 7 mai dernier , le cambriolage de  la maison de syndicats autonomes au lendemain de l’annonce de la création d’une confédération syndicale - la Confédération nationale autonome des travailleurs algériens (CNATA)- …»

En faisant référence aux dernières élections législatives, le REMDH rappelle que «  l’exercice des libertés d'association, de rassemblement et d'expression est un élément fondamental à la tenue d’élections libres et transparentes dans un contexte pacifique ».

L’organisation appelle les autorités algériennes à : Garantir les libertés des citoyens algériens de se rassembler et manifester pacifiquement à Alger et dans les autres régions du pays, se conformer aux dispositions du Pacte International pour les droits civils et politiques (PIDCP), en particulier promouvoir la liberté d’expression et d’association , garantir les libertés syndicales, en permettant entre autres l’enregistrement légal de nouveaux syndicats.

« En dépit des ‘réformes politiques’ annoncées par les autorités algériennes, les nouvelles lois adoptées en janvier 2012 marquent une régression notable en matière des libertés fondamentales et ce en violation flagrante des engagements internationaux pris par l’Algérie, notamment des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations unies (PIDCP » fait-on remarquer dans le  communiqué.

En outre , le REMDH demande à l’UE par le biais  de sa  mission d’observation électorale en Algérie de « réagir publiquement et fermement à la dégradation de la situation des droits humains en Algérie et d’appeler les autorités à cesser les entraves à l’exercice des libertés de rassemblement, d'association et d’expression, qui constituent une violation des engagements internationaux pris par l’Algérie ».

 

Hamida Mechaï

 

voir aussi
Le communiqué du REMDH

 

 

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