les dépités
Avec le président Bouteflika, on ne démissionne pas, on se fait virer.
Le communiqué de la Présidence est clair : c’est Abdelaziz Bouteflika qui a mis fin aux fonctions de six ministres : Amar Tou, ministre des Transports, Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Tayeb Louh, ministre du Travail, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, remplacés par d’autres ministres en fonction, alors que durant toute la journée d’hier, des informations affirmaient que les ministres élus députés avaient déposé leur démission.
Les six partants préférant siéger à l’Assemblée populaire nationale (APN) et renoncer à leurs portefeuilles ministériels. Reste que ce remaniement a plus l’allure d’une simple réorganisation technique, qui doit permettre à un gouvernement en fin de cycle de continuer à gérer les affaires courantes, jusqu’au mois de juin ou juillet au plus tard, date du probable remaniement ministériel et la nomination d’un nouveau Premier ministre. «Il n’y a pas de lecture politique à faire avec ce remaniement, juge Tarik Mira, ancien député. Ce n’est qu’une petite réorganisation d’un gouvernement sur le départ.»
Les départs des ministres fait suite au vote de l’article 3 de la loi organique du 12 janvier 2012, fixant les cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire ; il y est énoncé qu’«un mandat parlementaire est incompatible avec l’exercice d’une fonction de membre de gouvernement».
Commentaires
Monsieur Hamouche, d'habitude de lis vos articles avec un grand intérêt, mais cette fois je suis déçu, vous pensez vraiment qu'il y a eu de vraies révolutions dans les pays que vous avez cités comme exemple, ces pays ont remplacé la dictature laïque par une autre dictature intégriste. Je pense que vous êtes assez intelligent pour savoir que ces soit disant révolutions sont le faits de l'Otan, de Sarkozy pour le cas de la Lybie, des USA pour le cas de l'Egypte et de la Tunisie. Je souhaiterai que l'Algérie se débarrasse au plus vite du régime pourri qui l'a prise en otage, mais de grâce pas à la manière lybienne, tunisienne, ou Egyptienne. Il y a des modèles plus intéressants à suivre, comme ceux de l'Amérique Latine ou du bloc des pays de l'Est qui sont passés de la dictature à la démocratie. De Grâce Mr Hammouche ne parlez plus de ces pseudos révolutions "arabes" qui ont abouti à des régime islamiste avec la bénédiction, le financement du Qatar et de ses alliés siono impérialiste.