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ould abbes dégage!

  • Gouvernement intérimaire : 12 portefeuilles pour 6 ministres

    les dépités

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    Avec le président Bouteflika, on ne démissionne pas, on se fait virer.

    Le communiqué de la Présidence est clair : c’est Abdelaziz Bouteflika qui a mis fin aux fonctions de six ministres : Amar Tou, ministre des Transports, Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Tayeb Louh, ministre du Travail, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, remplacés par d’autres ministres en fonction, alors que durant toute la journée d’hier, des informations affirmaient que les ministres élus députés avaient déposé leur démission.

    Les six partants préférant siéger à l’Assemblée populaire nationale (APN) et renoncer à leurs portefeuilles ministériels. Reste que ce remaniement a plus l’allure d’une simple réorganisation technique, qui doit permettre à un gouvernement en fin de cycle de continuer à gérer les affaires courantes, jusqu’au mois de juin ou juillet au plus tard, date du probable remaniement ministériel et la nomination d’un nouveau Premier ministre. «Il n’y a pas de lecture politique à faire avec ce remaniement, juge Tarik Mira, ancien député. Ce n’est qu’une petite réorganisation d’un gouvernement sur le départ.»

    Les départs des ministres fait suite au vote de l’article 3 de la loi organique du 12 janvier 2012, fixant les cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire ; il y est énoncé qu’«un mandat parlementaire est incompatible avec l’exercice d’une fonction de membre de gouvernement».
     

    Salim Mesbah
  • Distribution des médicaments

     

     

    L’association des distributeurs exige un cahier des charges

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Le secteur reste livré à la désorganisation.

    zoom | © Malika Taghlit

    Le secteur reste livré à la désorganisation.

    Les distributeurs sont sommés de se mettre à niveau d’ici le mois de décembre, alors que le cahier des charges est inexistant.

    Après les avoir accusés de faire du business avec le médicament et de ne pas respecter le cahier des charges, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a reçu, hier au ministère de la Santé, l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adpha). Une réunion qui s’inscrit dans le cadre de la série des rencontres initiées par le ministère suite aux pénuries importantes de médicaments enregistrées depuis plus d’une année dans les officines. Cette réunion à laquelle El Watan n’a pas été convié a permis, selon l’association des distributeurs, à ces professionnels d’exposer les problèmes réels rencontrés sur le terrain et particulièrement l’absence d’une réglementation qui régit la distribution de médicaments.

    Un secteur qui connaît depuis plusieurs années une véritable désorganisation et une évolution anarchique. L’on compte actuellement près de 600 grossistes agréés au niveau national et une centaine d’entre eux sont opérationnels. L’absence de contrôle régulier de la part de l’autorité de santé et des dispositions réglementaires ont  permis la prolifération de grossistes dans le pays sans aucun respect de l’éthique. La vente concomitante est un des exemples de dérives signalées et dénoncées par les professionnels. Lors de cette rencontre, l’Adpha a tenu, en guise de mise au point en réponse aux accusations du ministre de la Santé, à rappeler que les distributeurs sont pour la majorité, soit des pharmaciens, soit des médecins.

    Une manière de diaboliser la profession. L’association a également tenu à souligner que les distributeurs ne sont en aucun cas responsables de l’actuelle rupture de médicaments. Une situation qui intervient, selon un membre de l’association, soit en amont, soit en aval. L’illusion est faite au retard dans la signature des programmes d’importation, de l’arrêt de dépôt des variations au niveau du service de l’enregistrement et autres. Pour l’association, il est temps de mettre en place un cahier des charges qui exigera à la profession le respect des normes universelles en la matière, en l’occurrence les conditions nécessaires pour le local, le stockage des médicaments et garantir la disponibilité, la qualité, la sécurité et l’éthique.

    «Ce qui permettra aux grossistes de se mettre à niveau et se réorganiser», signale l’association. Une idée à laquelle Djamel Ould Abbès a adhéré en fixant un délai aux distributeurs opérationnels jusqu’au mois de décembre pour se mettre à niveau et procéder à l’assainissement de la situation. Suite à cela, «des inspecteurs du ministère de la Santé vont effectuer des visites dans les locaux», a ajouté le ministre. Comme il a promis d’associer l’Adaph à l’élaboration du cahier des charges. Mais une question reste posée. Sur quelle base ces distributeurs vont-ils procéder à la mise à niveau et se conformer aux normes puisque le cahier des charges est encore inexistant. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, promis d’étudier la question relative au statut du distributeur avec son collègue du ministère du Commerce, car il estime qu’il faut de mettre de l’ordre dans la profession tout en étant à l’écoute des professionnels.

     

    Djamila Kourta
  • no moment

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