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Le syndrome maya

 

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C’est à cause du réchauffement climatique et non pas des climatiseurs. La glace du détroit de Behring, reliant la Sibérie à l’Alaska, ayant fondu il y a 10 000 ans, le passage entre l’Asie et l’Amérique du Nord fut rendu impossible. Conséquence désastreuse pour les Amérindiens : des inventions nées en Asie n’ont pu être transmises. Les Mayas, par exemple, n’ont jamais connu la roue, pas même le cercle. La base de leurs pyramides était carrée, ils avaient des têtes carrées, circulaient dans des bus à roues carrées et faisaient leur couscous dans des couscoussiers carrés. Tout un monde carré, sans aucune courbe. Les Mayas ne tournaient pas, pas même en rond, et pour aller d’un point à un autre, étaient obligés de faire des angles droits. Même dans leur carte du monde, la Terre était non seulement plate, mais carrée.

Ce qui rappelle un autre groupe, en Afrique du Nord centrale, qui pense encore que le monde est plat, carré et sans relief, et que le Soleil tourne autour d’El Mouradia et El Mouradia autour d’un seul homme, dieu-Soleil qui allume l’univers et organise les délestages, donne la vie et la retire comme un permis et sacrifie de jeunes vierges politiques sur des autels de luxe.
Ce groupe est atteint du syndrome maya, voit son pays comme un carré dont il faut tenir les angles, ne tourne pas non plus, ou alors juste pour intervertir ministres et dirigeants d’entreprises.

Avec la chaleur actuelle, les rares passages entre la société et les sommets de la pyramide institutionnelle vont fondre, des terres fermes, comme le Club des Pins ou le Sénat, vont finir par être isolées du reste du monde, si ce n’est déjà fait. Les Mayas ont disparu, à l’écart des grands changements du monde et des inventions importantes. Comme les Mayas, le groupe qui dirige l’Algérie va très mal finir. Pire que les Mayas, des mois après les élections de mai, ils n’ont même pas inventé le calendrier.

 

Chawki Amari

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