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  • A l’école de la grève

     

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    Au rythme où vont les grèves dans le système éducatif national, on parlera de moins en moins de fuite des cerveaux. La baisse du niveau scolaire, qui s’est accélérée ces dernières années, deviendra dramatique à court terme si l’école reste livrée aux dysfonctionnements institutionnels et au radicalisme des partenaires sociaux. Le droit de grève est garanti par toutes les Lois fondamentales du monde, mais il n’est pas interdit non plus d’évaluer les répercussions des cycles de débrayage lorsqu’ils s’inscrivent dans la durée, à plus forte raison quand cela touche un secteur aussi sensible que la formation des jeunes générations. Est-on en train de former des «premiers de la classe» ou des contingents d’apprentis grévistes ? Inculque-t-on aux jeunes le sens de l’effort ou le réflexe du débrayage ? Des lycéens n’ont pas manqué de rappeler, ces derniers jours, qu’ils étaient déjà en grève pour réclamer le fameux seuil pédagogique, bien avant le déclenchement de l’actuel mouvement de grève des enseignants. Les élèves entrent désormais en concurrence avec leurs propres enseignants dans le perpétuel bras de fer avec le gouvernement. Le ministère œuvre, à temps plein, à désamorcer les crises et non à rouvrir les manuels scolaires pour relire les contenus et les moderniser, si tant est que ce projet est à l’ordre du jour.

    La grève est si ancrée dans les mœurs, particulièrement dans le système éducatif, que même les comptes rendus de presse parlent à présent de «reprise de la grève». La reprise du travail est beaucoup plus aléatoire et problématique, même quand la tutelle brandit la menace de recourir à l’application stricte de la loi. Si les péripéties des négociations entre l’administration centrale et les syndicats de l’éducation sont suivies par l’opinion publique à travers les médias, ce que l’on sait moins, ce sont les conditions de reprise des cours et la manière avec laquelle sont gérés les retards de scolarité engendrés par ces longs passages à vide. L’ambiance dans les établissements scolaires et les salles de classe, au lendemain des mouvements de grève, ne doit pas être très éloignée d’un climat d’anarchie, prélude aux dérapages pouvant être observés lors des examens de fin d’année, à l’image de la dernière session du bac.

    Des rattrapages improvisés, des défalcations inévitables dans les programmes, pour offrir au final, à l’élève, une année scolaire amputée, en plus d’avoir été perturbée. Le système éducatif est l’un des rares secteurs où l’obligation de résultats est complètement évacuée. Par résultats, il faut entendre qualité de la formation et non taux de réussite aux examens, lesquels découlent de savants dosages arithmétiques pouvant dépendre y compris de l’humeur politique des autorités. L’examen du «sinistre» de l’école algérienne pour élaborer un véritable plan de sauvetage, avec la contribution de tous les segments de la société, ne sera possible que lorsque les questions sociales soulevées par les enseignants auront été résolues. Cette tâche incombe exclusivement aux autorités en charge du secteur.

     

    Djaffar Tamani
  • C’est triste et malheureux pour ma patrie !

    Hafid Derradji

     

     

     

    Tout au long des quatre jours que j'ai passés en Algérie la semaine dernière, et comme nombreux de mes concitoyens, j’ai été très touché de constater le sentiment de peur et de désespoir chez beaucoup d’Algériens, en raison de ce qui a été soulevé dans les médias nationaux et étrangers comme annonces, réactions, spéculations et rumeurs à la suite des déclarations dangereuses du Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) à propos de l’une des structures les plus importantes de l'institution militaire.

    Mais, ce qui est frappant, c’est le silence du Président et ministre de la Défense nationale, ainsi que celui de certains partis politiques et personnalités publiques face à d’aussi graves accusations qui ont porté atteinte à l'image de l’Algérie, à son peuple,  à ses institutions et aux sacrifices de ses enfants.  

    Pourtant, ces accusations risquent d’avoir des répercussions à la fois internes et externes et de menacer la stabilité que prônent les adeptes du quatrième mandat qui n'ont pas hésité à détruire les institutions de l'État, à porter de grands coups à ses hommes et à tout sacrifier pour rester au pouvoir.

    Outre la personne, et quels que soient les noms, accuser le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) d’avoir failli dans sa mission de lutte contre le terrorisme et les crimes qui se sont produits par le passé, c’est accuser le ministère de la Défense nationale et l’Armée populaire nationale toute entière.  C’est une accusation contre le Président lui-même en sa qualité de ministre de la Défense.  Par conséquent, ce ministre n’a pas accompli sa mission pour corriger toutes ces défaillances, révélées par le Secrétaire général du parti dont le président de la République est le président d’honneur.  

    C’est aussi une preuve d'ignorance, d’un manque de conscience grave et du désir de détruire l'État afin de continuer à monopoliser le pouvoir, à piller les richesses du pays et à garder les gens en otage entre les mains de mercenaires qui risquent de nous faire payer très cher avant de nous rendre notre pays et notre président.

    Lorsque ce genre de déclarations et d’accusations émanent de la France et des ennemis de l’Algérie à l’étranger, comme ce fut le cas à l’époque du fameux slogan « Qui tue qui ? » cela peut être géré comme nous l’avions fait justement dans les années quatre-vingt-dix.  

    Mais que ces propos soient prononcés par un responsable du parti au pouvoir qui a mené la révolution pour la libération de l’Algérie et sa construction et qui est présidé honorifiquement par le chef de l’État,  un parti qui a toujours été représenté par les hommes les plus valeureux de l’Algérie, me mène à me poser de véritables questions.  Notamment dans la conjoncture actuelle où les instituions de l’État sont très fragiles et où les luttes pour la présidentielle font rage.  C’est aussi le déclin des valeurs et la régression dans tous les domaines de la vie, où une personne comme Chakib Khelil est présentée comme l’homme fidèle de la nation et les hommes de l’institution militaire des traitres !

    Ce qui s'est produit soulève un certain nombre de questions et de points d'interrogation.  J’ai eu la chance de trouver des  réponses rassurantes en discutant avec certains hommes fidèles de la nation, connus pour leur sagesse et leur esprit de responsabilité face à cette situation critique qui a conduit à la méfiance, à l'intimidation et au scepticisme et à plus de rumeurs.   Je vais vous exposer leur point de vue, afin de comprendre ce que les opportunistes et les mercenaires font à notre Algérie : 

    Pourquoi lancer de telles déclarations et accusations maintenant ? Et pourquoi celui qui les a lancées est-il resté silencieux tout ce temps ? Où était le secrétaire général du FLN auparavant lorsque les hommes mouraient pour la nation ? Et pourquoi accuser justement le DRS au sein de l’institution militaire et non d’autres départements ? Et où sont le Président et le ministre de la Défense, ainsi que son secrétaire général ? Ne devraient- ils pas prendre les mesures nécessaires et déposer une plainte contre tous ceux qui souhaitent porter atteinte à l'armée ? Où est le Procureur général pour ordonner une enquête sur cette l’affaire ? Ou bien devons-nous attendre que la France et des organisations internationales nous ordonnent de le faire ? Où sont les hommes libres et indépendants du FLN pour renier ces charges ou pour soutenir leur secrétaire général qui ne sait plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait. 

    Alors, vient la grande question : qui est derrière celui qui a fait éclater tout ça ? Est-il conscient qu’il a lancé une sorte de bombe atomique destructrice pour l’Algérie ? Une Algérie  qui devrait être au-dessus de tous les hommes quels qu’ils soient.  

    Je suis convaincu que de nombreux Algériens ont des réponses à certaines de ces questions. Je sais aussi qu’ils sont conscients que la bataille pour la présidentielle et la course pour s’approprier l’Algérie ont atteint leur summum  face au silence du Président et à son absence de la scène politique, et face à la sagesse et la prudence des hommes de ce pays qui sont toujours prêts à défendre leurs positions et les institutions de la République.  

    Ils sont conscients qu’affaiblir l'institution militaire et lui porter préjudice c’est affaiblir et risquer la stabilité de l’État  et porter atteinte à sa souveraineté et son équilibre. Ceci peut déstabiliser les institutions  et faire tomber l’État entre les mains d’opportunistes et d’ignares qui ne se rassasient pas et qui n’hésiteront pas à mettre le pays à genoux.  Pour toutes ces raisons, il faut lutter contre eux en usant de tous les moyens légaux et législatifs sans peur et sans hésitation.  Car la peur conduit à la révolte et la sagesse est la base du courage dans la vie.  L’Algérie est notre priorité à tous quelles que soient les circonstances.

  • no moment

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  • Pourquoi cette présidentielle sera différente des autres ? Parce que !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Une nouveauté cette année. Le bac mention …

    … couteau !

    Qu’ils soutiennent une présidentielle avant terme, ou une présidentielle à l’heure, des voix nous jurent la main sur le cœur du voisin que «cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles. Le scrutin sera réellement ouvert et forcément honnête». Bon ! On est bien obligé de faire avec ce qu’on nous vend. Et les camelots sont légion ces dernières heures. Mais maâlich ! Disséquons avec nos maigres moyens matériels et intellectuels cet axiome : «Cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles.» Qu’est-ce qui pourrait faire que ça va être différent ? La matière avec laquelle les urnes seront fabriquées ? C’est une piste ! Il existe en effet moult catégories de plastique et maintes façons de mouler la fente. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, personne ne nous dit vraiment qui fournira la matière première qui entrera dans le process de fabrication de ces urnes. Qui va nous vendre le plastique, et qui va dessiner le moule ? Donc, laissons de côté la boîte, pour le moment. Les bulletins de vote ? C’est une autre piste ! Les forestiers et les imprimeurs vous l’expliqueront mieux que moi : il existe différentes qualités de papier. Et selon ce qu’on veut en faire, on ne choisit pas au hasard son rouleau et ses rames. Sauf que je n’ai lu nulle part une caution scientifique à cette thèse du papier. J’attendrais donc un éventuel communiqué de l’honorable institution dénommée «Conservation des Forêts» pour me prononcer. Donc, là aussi, je mets en veilleuse le papier et me cale bien confortablement contre le seul arbre survivant dans ma cité pour examiner cette autre piste : l’encre ! C’est une théorie fort sympathique. Examinons-la sans prendre de gants. Jusque-là, il semble bien que ce sont de grands groupes chimiques, comme BASF ou la 3M, qui fournissaient l’Algérie en encre électorale. Est-ce pour autant que le fait d’aller aujourd’hui vers d’autres fournisseurs issus du commerce équitable garantit une présidentielle différente ? Une question qui met dans l’embarras tous les scientifiques du pays. Pour une raison toute bête, du reste. Malgré des réserves de devises énormes, malgré une rente pétrolière et gazière immense, l’Algérie a investi dans des labos d’analyse des sodas, du saucisson casher, des circuits intégrés équipant les décodeurs pirates, mais jamais dans l’analyse et le décryptage des encres. C’est un comble pour un pays classé parmi les plus grands consommateurs d’encre de la planète. Donc, la piste de l’encre tombe elle aussi à l’eau. L’encre à l’eau, le papier enterré sous le dernier platane phtisique de ma cité, le plastique éparpillé dans les champs ou accroché en sachets aux lampadaires défoncés, que reste-t-il en bout de course pour valider la thèse d’une présidentielle enfin différente cette fois-ci ? Le thé ! Oui, le thé ! Y a pas de raison de me priver de ça. Moi comme les autres ! Et comme les autres, je vous fais cette promesse impossible à tenir : les prochaines élections présidentielles, qu’elles soient programmées avant terme ou à la date dite seront réellement différentes parce que le thé sera lui aussi différent ! Singulier ! A nul autre pareil ! Unique ! Libre à vous de me croire. Mais ne vous prononcez surtout pas avant de l’avoir fumé et de voir s’il aide vraiment à rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • no moment

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  • on prend les memes et recommence:rien à changer

    Le reste sans changement ?

    Par : Mustapha Hammouche

    Des confrères plus qualifiés ont trouvé et trouveront encore des raisons à la pertinence du choix du nouveau Premier ministre. Il est vrai que, dans le contexte d’une tendance générale à la prévarication dans les secteurs à hauts investissements, celui qui sort indemne de scandales de corruption mérite d’être signalé. Mais ni cela, ni les réels progrès dans l’approvisionnement en eau potable, ni la bonhomie de la personne ne suffisent à résumer le sens politique d’une nomination.
    Sur ce plan, on observe d’emblée que le “raz-de-marée” organisé du FLN aux dernières législatives n’a pas influencé la décision du Président. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, le pouvoir est organisé de sorte que l’Exécutif soit totalement “indépendant” du législatif, dont le rôle est de parapher les décisions du premier. Dans ce mécanisme, le gouvernement, à son tour, ne constitue une entité institutionnelle que lorsqu’il est réuni en Conseil des ministres et le Premier ministre servant de coordinateur pour les seules opérations interministérielles.
    Le ministre de la Santé a eu à le rappeler à Ouyahia quand, en octobre 2011, celui-ci l’interpellait très officiellement sur ses responsabilités dans le marasme du secteur : “Je suis le premier et l’unique responsable du secteur de la Santé. Il n’y a aucun différend entre le Premier ministre et moi. Il est désigné par le président de la République et moi aussi. Lui est chargé de la coordination entre les différents ministères. Et chaque ministre travaille selon une feuille de route définie par le président de la République”, répliquait Ould-Abbès.
    Tout le système, formellement finalisé avec la révision constitutionnelle de 2008, est basé sur ce faisceau d’obédience directe des institutions envers le Président. Il n’y a plus de fonctions politiques à prérogatives propres. Ni même de commis de l’État, puisque les instances d’arbitrage constitutionnel, monétaire, etc. sont réduites à un rôle d’exécution. Les organes-relais n’ont plus de prérogatives d’interprétation ou d’adaptation du “programme du Président” et, eux comme leurs subdivisions opérationnelles, attendent les instructions détaillées sur leurs tâches. Qui ne viennent pas toujours. Ce qui peut expliquer  la paralysie de la machine État et ce que le tout nouveau président de l’Assemblée nationale, lui-même, appelle un “état d’hibernation”.
    Peut-être que son efficacité exécutive servira à Sellal pour “mettre du mouvement dans le statu quo”, comme dirait l’autre, mais ce n’est pas là qu’il faut chercher les raisons de sa promotion. Pas plus que dans la configuration politique de la nouvelle Assemblée, dont la composante est, indépendamment des appartenances partisanes, formatée dans le moule qui fait des élus des exécutants. Elles se trouveraient plutôt dans sa pratique de la relation directe au Président, à l’occasion des campagnes électorales qu’il a dirigées.
    Comme un message d’un autoritarisme résolu, la première APN de “la réforme” doit cohabiter avec un Premier ministre qui n’a eu, ni à dévoiler ses convictions politiques ni à se soumettre au vote populaire. “L’objectif principal” de Sellal est, dit-il, “de poursuivre l’application du programme du président de la République sur le terrain”. Ce que faisait son prédécesseur. Un nouveau gouvernement donc, et le reste… sans changement ?

  • Le syndrome maya

     

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    C’est à cause du réchauffement climatique et non pas des climatiseurs. La glace du détroit de Behring, reliant la Sibérie à l’Alaska, ayant fondu il y a 10 000 ans, le passage entre l’Asie et l’Amérique du Nord fut rendu impossible. Conséquence désastreuse pour les Amérindiens : des inventions nées en Asie n’ont pu être transmises. Les Mayas, par exemple, n’ont jamais connu la roue, pas même le cercle. La base de leurs pyramides était carrée, ils avaient des têtes carrées, circulaient dans des bus à roues carrées et faisaient leur couscous dans des couscoussiers carrés. Tout un monde carré, sans aucune courbe. Les Mayas ne tournaient pas, pas même en rond, et pour aller d’un point à un autre, étaient obligés de faire des angles droits. Même dans leur carte du monde, la Terre était non seulement plate, mais carrée.

    Ce qui rappelle un autre groupe, en Afrique du Nord centrale, qui pense encore que le monde est plat, carré et sans relief, et que le Soleil tourne autour d’El Mouradia et El Mouradia autour d’un seul homme, dieu-Soleil qui allume l’univers et organise les délestages, donne la vie et la retire comme un permis et sacrifie de jeunes vierges politiques sur des autels de luxe.
    Ce groupe est atteint du syndrome maya, voit son pays comme un carré dont il faut tenir les angles, ne tourne pas non plus, ou alors juste pour intervertir ministres et dirigeants d’entreprises.

    Avec la chaleur actuelle, les rares passages entre la société et les sommets de la pyramide institutionnelle vont fondre, des terres fermes, comme le Club des Pins ou le Sénat, vont finir par être isolées du reste du monde, si ce n’est déjà fait. Les Mayas ont disparu, à l’écart des grands changements du monde et des inventions importantes. Comme les Mayas, le groupe qui dirige l’Algérie va très mal finir. Pire que les Mayas, des mois après les élections de mai, ils n’ont même pas inventé le calendrier.

     

    Chawki Amari
  • no moment

    DIlem du 11 Aout 2012

  • Protestations contre les coupures d'électricité à El Oued : Des édifices publics saccagés et brûlés

     

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    Des dizaines d'habitants de la commune de Djamaâ, dans la wilaya d'El Oued s'en sont pris, dans la nuit de mercredi à jeudi à une agence de Sonelgaz, en signe de protestation contre les coupures récurrentes du courant électrique.

     

    Selon des sources bien informées, les contestataires ont, après la prière des tarawih, attaqué le siège de l'agence et l'ont complètement saccagé, puis ils ont mis le feu aux bureaux.

    D'importants dégâts matériels ont été signalés par les services de la Sonelgaz, dont plusieurs équipements informatiques, électroniques et électroménagers, ainsi que des documents et ont été détruits par le feu.

    Des manifestants ont justifié leur réaction par les coupures répétitives de l’électricité et les chutes de tension. Ce problème a causé d'importants dégâts à leurs matériels (climatiseurs et réfrigérateurs), selon leurs propos.

    Il est utile de rappeler que des violentes manifestations avaient eu lieu, il y a trois jours, dans certaines régions de la wilaya pour dénoncer les coupures de courant et les chutes de tension.

    Dans la commune de Mih Ouensa, des dizaines de manifestants ont fermé la route à la circulation à l'aide de pneus brûlés, de troncs d'arbre et de blocs de pierre,puis ils se sont dirigés versle siège de la daïraqui a étésaccagé.

    Des actes de vandalisme ont ciblé des édifices publics dans la commune de Bayadha où le siège de la mairie a été mis à sac par des protestataires.

     

     

     

    Rezzag Salem Youcef
  • no moment

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  • no moment

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  • grève snpsp 2012

     

  • no moment

    Dilem du 12 Mai 2012

  • Santé publique


    Le SNPSP appelle à une journée de protestation le 30 avril

    Le Syndicat national des praticiens de la santé publique reprend le chemin de la protestation. Il appelle à une journée de contestation nationale, le 30 avril, et annonce une grève cyclique de trois jours les 7, 8 et 9 mai.

    Dans une conférence de presse organisée, hier, au siège du syndicat à Alger, le Dr Lyes Merabet, secrétaire général du SNPSP a déclaré que la décision a été prise à l'unanimité par la base après l'échec des négociations menées avec le ministère de la Santé. «Nous avons opté pour le gel de la grève ouverte en mai 2011, après avoir conclu un deal avec la tutelle, mais qui n'a pas été respecté», a précisé le conférencier, qui regrette que le ministre Djamel Ould Abbas «adopte toujours une politique de la fuite en avant, tout en se déresponsabilisant de ses prérogatives».  

    «Le ministre de la Santé a promis de prendre en charge les doléances socioprofessionnelles de la corporation, mais rien de concret n'a été enregistré.

    On se retrouve au point de départ et on constate une dégradation des conditions de travail, d'où la décision de renouer avec la protestation qui est notre dernier recours», a tenu à souligner le Dr Merabet. Le choix de la date de la grève n'a rien de message politique, selon lui, ajoutant qu'elle intervient à la fin d'une série de réunions de négociations  «non fructueuses» effectuées avec la tutelle et dont la dernière remonte au 18 avril. Les revendications de la corporation sont, selon lui, à l'état stationnaire depuis 2009.

    Parmi les revendications, il s'agit de la révision du statut particulier, étudié au niveau de la commission ad hoc, mais qui n'a pas pris en considération la classification des chirurgiens dentistes et des pharmaciens de la catégorie 13 à la 15, l'accès automatique au grade supérieur aux praticiens ayant 10 ans d'ancienneté et l'octroi des postes budgétaires pour le 3e grade. Le Dr Merabet regrette également que la revalorisation des primes de contagion et de garde n'aient pas été prises en charge à ce jour. Le dossier en question a été rejeté par la Fonction publique, signale-t-il.

     Le SG du SNPSP s'est dit «outré» d'une telle situation. Notre patience a des limites. Les revendications du syndicat portent aussi sur la question du logement. «Nous n'avons pas droit au logement social et nous ne pouvons pas non plus nous permettre l'achat d'un appartement dont les prix dépassent le 1 milliard DA», fait savoir M. Merabet, qui estime que les augmentations accordées sont «dérisoires» en comparaison avec celles opérées dans d'autres secteurs de la Fonction publique. Le syndicat compte déposer un préavis de  grève demain (dimanche ndlr).


    Samira Azzegag

  • no moment

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  • Révision constitutionnelle et Etat de droit

     

    Par Free Algérie | 

    La problématique de la révision constitutionnelle doit s’attaquer à l’essentiel à savoir la refonte de l’Etat, c’est-à-dire à d’autres aspects que le juridisme qui ne doit pas être une fin en soi, les pratiques sociales pouvant contredire des textes si louables soient-ils, et doit prendre en considération le couple contradictoire, préservation de la rente/approfondissement des réformes à travers la stratégie divergente des différents acteurs politiques, économiques et sociaux tant internes qu’externes. L’important est de tirer les leçons, afin de débloquer la situation économique et sociale caractérisée par le statu quo et l’immobilisme, en fait la panne de la réforme globale.

    lire la suite :http://www.freealgerie.com/lettre-de-l-editeur/72-4.html

  • Santé publique : la grève des spécialistes suivie à 76%


    Les médecins spécialistes ont repris ce mardi 20 mars un nouveau cycle de grève  dans « la détermination », a estimé Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes  de la santé publique (Snpssp) lors d’un point de presse qu’il a organisé aujourd’hui à Alger.La grève cyclique des médecins spécialistes qui a débuté ce mardi  a enregistré un taux de suivi moyen de 76%.


    Le premier bilan fixe le taux de suivi au niveau national à 76%. La wilaya de Bouira et de Tiaret   viennent en tête avec un taux de 100%, Mostaganem 85%, Boumerdès 80%, Tizi Ouzou et Ain Defla 75% et Alger 70%.

    Dr Yousfi a une nouvelle fois affiché son refus face à la politique des deux poids deux mesures pratiquée par le gouvernement. Il entend par là le fait que les syndicats du secteur de l’Education nationale sont constamment conviés à s’exprimer sur des questions les concernant contrairement à ce qui se fait pour le secteur de la santé.

    Le syndicaliste a constaté dans le même cadre que la santé publique « n’est plus une priorité » des autorités depuis quelques temps.
    Cette grève de trois jours se poursuivra mercredi et jeudi.  le syndicat a lancé un appel à une grève illimitée à partir du  1 avril.
     

    Mina Adel
  • Voxpopuli

     ENFIN, VOUS PARLEZ ! QUE VOTRE VOIX COUVRE LE CHAHUT DES REVANCHARDS !

     

    Ses frères et sœurs étaient loin des arcanes du pouvoir 
    Vous vous posez la question pertinente sur l'acharnement de certains «khorotos » sans épaisseur et d'autres intellos «batata» sur un fantôme mort il y a plus de 33 ans. 
    Je me suis posé cette question et j'ai posté dans le journal El Fadjr un commentaire sous la rubrique «Point d'ordre» de l'estimable Saad Bouokba qui critiquait certains passages de l'essai autobiographique du moudjahid Tahar Zbiri. J'avais conclu mon commentaire en me questionnant sur le timing de toutes ces contributions et livres qui accablent un homme qui a laissé sa femme dans le dénuement, je me suis posé la question sur les agissements de Si Tahar Zbiri qui a tenté le coup d'Etat de 67 sous le prétexte que H. Boumediène dirigeait le pays de manière autoritaire et sans se référer à qui que ce soit, même si cela est totalement faux puisque sa stratégie de développement du pays était pensée par des experts sous la houlette de Belaïd Abdeslam, que cette stratégie était cohérente et hautement patriotique, je me suis posé à la fin la question sur l'attitude ambiguë de ce révolutionnaire qui condamnait le pouvoir personnel de Boumediène même si le but était de sortir le pays du sous-développement et que l'option était authentiquement nationaliste, alors qu'aujourd'hui, au vu et au su de tout le monde, Boutef personnifie le pouvoir personnel et autoritaire mais avec le vilain inconvénient, c'est que c'est une orientation antipatriotique et antinationale ; j'avais conclu mon post par «H. Boumediène vous empêchait de manger, Bouteflika vous fait gaver comme les oies destinées aux célébrations de Noël, est-il vrai que quand Zbiri mange, il devient sourd ?» Dans le même journal, j'ai écrit un post sous le titre «Boumediène et la méritocratie», j'ai apporté mon témoignage sur la grandeur de cet homme qui avait, comme tout le monde, des frères et des sœurs, mais qui avait gardé sa famille et fratrie loin des arcanes du pouvoir alors qu'aujourd'hui, notre conducator bien aimé a logé toute sa famille sous le chapiteau de la présidence (…) Juste pour vous dire que j'étais un petit gosse quand Si El Houari régnait, et défendre sa mémoire est un devoir patriotique. Salutations d'un patriote, acharné défenseur de Boumediène qui ne m'a construit ni un palais, ni donné une rente à vie, il a aimé son pays et l'a construit et c'est juste pour cela que nous l'avons respecté et que nous honorons sa mémoire. 
    Allah yarham échouhadas, tahya El Jazaïr. 
    Wahrani Boumediène

    Nous voulons des preuves tangibles ! 
    Je crois que vous faites allusion à Smaïl Mahroug (ministre algérien de confession chrétienne). Je suis de tout cœur avec vous. Il ne faut pas hésiter à damer le pion à ces gens qui agissent à la limite de la correction. Cette personne éprouve certainement de la haine à l'égard de Boumediène. Avec une véhémence, il ne respecte même pas le rang qu'occupait la personne dans le maquis et postindépendance. Lui, qui aime si bien l'Algérie, pourquoi ne pas mettre à profit son expérience, modeste soit-elle, au service du pays en sa qualité de «TTS Cordonator Muscat», je ne sais même pas ce que c'est. C'est comme si dans le pays dans lequel il vit, les gens étaient tous des saints (l'Amérique et sa démocratie si chère à Tocqueville). Dans ce pays, si on n'assassine pas pour raison d'Etat on le fait par intérêt. Et tout le monde y passe : président, autres personnalités politiques, personnes qui gravitent autour, etc. Le commanditaire ne sera jamais démasqué. Dans l'assassinat de JFK, Oswald a été reconnu coupable, d'autres par contre attribuent l'assassinat à «Lindon Johnson» son vice-président. On ne saura jamais rien, y compris pour la mort de Marylin Monroe. C'est vrai qu'on regrette la mort violente de ces grands hommes Abane Ramdane, Krim Belkacem, Khider. Qui a commandité les assassinats ? Personne ne sait et ne le saura. Pourquoi alors coller cette étiquette à Boumediène, de surcroît dans la mort des grands martyrs, les colonels Amirouche et El Haouès ? Est-ce qu'on a pu apporter des preuves tangibles ? Non. Aussi, s'évertuer de lui attribuer ces assassinats et en faire un délateur, sur de simples supputations, c'est aller trop vite en besogne. C'est vrai qu'au lendemain de l’indépendance, on s'est entretué pour s'accaparer du pouvoir. Il a fallu que le peuple sorte dans la rue scander «Sebaâ senine barakat» pour arrêter le massacre. Ce pouvoir qui intéressait tant de personnes, qui de nous saura comment il a pu se composer et prospérer ? Alors que certains voulaient en faire un grand pays totalement indépendant et fort, certains ont profité entre amis, famille, de ses richesses au détriment du bien-être de tout un peuple. Sans la présidence de Boumediène qui, malheureusement, ne dura que 13 ans, je me demande ce qui serait arrivé à ce pays. A l'orée de mes 65 ans, je découvre, non, je confirme comme beaucoup d'Algériens comme moi, qu'on «n'aime pas les hommes qui nous veulent du bien». Une preuve irréfutable, que nul ne peut contester : que se passe-t-il aujourd'hui, 34 ans après la mort du grand président ? Nous avons atteint le niveau le plus bas de la médiocrité. 

    Bob. Med - Belcourt

    On est fatigué des mensonges ! 
    Je m’appelle Mohamed Soussoum, je vis à Aïn Bénian, en Algérie. Si je vous écris aujourd’hui, c’est suite à votre réponse du 14 mars 2012 à l’encontre de M. Mokrane Djaoumi dans votre billet «Tout ce que nous avons fait de mieux date de l’ère Boumediène». Khoya, mon compatriote, je tiens à vous saluer pour votre patriotisme, intégrité et singularité et de l’esprit constructif que vous avez. On est fatigué des mensonges, des gens qui regardent l’Algérie de l’extérieur et qui portent des accusations à gauche et à droite. Nous voulons des gens qui construisent cette Algérie notre patrie, notre mère, notre sang. La chronologie des événements cités dans l’article ne sont pas vérifiables ni justes puisque tous les hommes cités sont morts. Personne ne peut apporter de démenti sauf bien sûr un (Aït Ahmed du FFS), s’il veut bien libérer sa conscience de tous les fantômes qui le hantent. Monsieur, je tiens à vous dire que, heureusement, il y a des hommes comme vous en Algérie. Le président Boumediène était un homme d’Etat hors pair. Laissez ce peuple tranquille et allez vaquer ailleurs avec vos histoires à dormir debout. Personnellement, je suis fatigué de lire et d’écouter ces ragots. Vive l’Algérie Gloire à nos martyrs ! 

    M. S.

    Parlez, SVP, MM. Abdeslam et Ghozali ! 
    Vraiment je ne comprends pas. Il n’y a que celui qui ne travaille pas et ne fournit pas d'efforts qui ne fait pas d'erreurs, et même des fautes graves, surtout dans un pays qui sort éreinté par plusieurs siècles de retards, héritages de la période coloniale ! Ne pas reconnaître que 1965-1978 fut une belle épopée dans le démarrage de l'édification de l'Algérie nouvelle et des réalisations positives est une hérésie. Boumediène avait su s'entourer du meilleur de la génération de managers (économistes, ingénieurs, diplomates, idéologues...) issus de l'Ecole du combat anté et post 54. C'était là la force de l'ère Boumediène. Voir reconnaître à cette période ses qualités par Lacouture, Balta... n'est pas négligeable, mais ce qui me désole, c'est de ne pas voir les A. Belaïd, S. A. Ghozali et tout le staff diplomatique prendre la défense de ces réalisations, dénoncer leur démantèlement ; ces réalisations sont tout de même le produit de leurs efforts ! Je ne sais pas pourquoi quelques-uns s'acharnent sur feu Boumediène et sur la stature de ce grand homme, faut-il être politicien pour savoir la vérité, ou il faut juste avoir un iota de bon sens pour dire haut et fort que la perte de cet homme n'est pas seulement celle des Algériens mais celle de tous les opprimés dans ce monde injuste ? Un simple raisonnement rationnel démontre tout. Est-ce qu'on avait des haraga dans l’ère Boumediène ? Est-ce qu'on avait des suicidaires ? Est-ce qu'on avait des scandales de corruption ? Est-ce qu'on recevait des ordres à cette époque ou on les donnait ? Est-ce que notre pays était La Mecque des révolutionnaire et le passage obligé des grands de ce monde ou est-ce qu'il était boudé ? (Voir la vidéo de son passage à l'ONU) ? Est-ce que notre drapeau a été brûlé ? Pour répondre à Mokhtar Ould Dada, notre lion a utilisé un diminutif qui reste gravé dans tous les esprits : «Si Mkhitir». Les hommes ont toujours été évalués correctement par les vrais hommes. Feu Boudiaf a tout dit là-dessus, j'avais 13 ans en 1978 lors de la tragique perte et je me rappelle bien d'une phrase que la majorité du peuple criait : «Réveille-toi, pauvre Algérien ; ton père est mort.» Rappelons-nous de la fameuse phrase : «Entre le prophète Mohamed et les nouveaux prophètes, le choix ne se pose pas et ne s'impose même pas.» Si Boumediène était vivant, on n’aurait pas à négocier avec des blaireaux pour un projet de société, si Boumediène était en vie, on ne mettrait pas l'Algérie dans les listes noires, si Boumediène était vivant, je serais chez moi et pas en exil. On ne peut pas cacher les rayons du soleil avec un tamis, l'homme qui est encore pleuré 34 ans après sa mort ne peut pas mourir : il est toujours vivant dans le cœur des millions, sur chaque pouce du territoire national. Reposez en paix, Monsieur le Président, on ne vous oubliera jamais 

    Habbib – Ottawa

    Hommage aux patriotes du service de renseignement algérien ! 
    Voilà un autre lecteur du Soir d’Algérieque l’adjectif «boumediéniste» fait sortir de sa réserve. Je vous tire chapeau à chaque fois que vous prenez la défense de Boumediène sans perdre pour autant l’objectivité qu’on vous connaît. Notre compatriote Mokrane Djaoumi a passé en revue «le règne de Boukharouba» dans une chronologie qui commence, à ma grande surprise, en 1962 et qui porte la responsabilité de toutes les décisions prises par le président Ahmed Ben Bella. Il est employé dans cette chronologie des termes qui doivent être bien définis. L’armée des frontières n’est pas, comme le laissent entendre certains passages, une armée de colonisation. Il s’agit d’une armée qui s’est formée, contexte oblige, aux frontières Est et Ouest du pays et qui a joué un rôle important durant la guerre de Libération. La présence de cette armée représentait un poids non négligeable lors des Accords d’Evian sans oublier qu’elle a protégé les frontières nationales lors de la Guerre des sables, en 1963. Les services de renseignement ne se résumaient pas seulement à une police politique (même si personne ne peut nier leurs activités dans l’étouffement de toute opposition vue comme antirévolutionnaire), ils protégeaient les intérêts du pays partout dans le monde. Si la nationalisation des hydrocarbures a connu la fin victorieuse qu’on lui connaît, c’est, en grande partie, grâce à une mission d’espionnage de grande envergure menée par Rachid Tabti et financée par Messaoud Zougar (le premier est mort dans indifférence la plus totale et le second, accusé de haute trahison, a longtemps croupi en prison avant de mourir). Le Mossad a confirmé que seuls les services de renseignement algériens planifiaient des opérations purement offensives contre les intérêts israéliens pendant la «guerre d’usure». D’un autre côté, notons l’absence de toute référence à la politique économique, sociale et culturelle dans cette chronologie. J’invite les lecteurs à (re)lire à ce sujet l’intervention de Mme Anissa Boumediène dans les colonnes du Soir d’Algérie où elle donne des chiffres concrets concernant l’époque où Boumediène présidait aux destinées de l’Algérie (Anissa Boumediène : il semble que le fantôme de Boumediène fasse encore peur, Le soir d’Algérie, 21/01/2012). Houari Boumediène a, depuis sa mort, fait l’objet d’une campagne de dénigrement dont les auteurs ne se basent sur aucun fait historique. Aucune œuvre humaine n’est parfaite et un débat académique objectif sur le bilan du président Boumediène aurait été très instructif. Houari Boumediène était accusé par les islamistes d’être marxiste, accusé par les berbéristes d’être arabo-islamiste et accusé par les communiste d’être trop «à droite». Jonathan Swift disait : «Lorsqu’un génie apparaît en ce monde, on le reconnaît à ce que tous les imbéciles se liguent contre lui.» Pour conclure, je rappellerai que Mohamed Boudiaf, l’un des plus farouches opposants de Houari Boumediène, a dit le jour du décès de ce dernier : «Lui et moi n’étions pas d’accord sur bien des sujets. Mais en assistant à ses funérailles, j’ai eu le sentiment de m’être trompé. Un homme pleuré avec tant de sincérité par tout un peuple n’a pas pu faire de tort à la nation.» Vous (M. Farah) faites partie d’une génération qui, un certain 28 décembre 1979, a promis de poursuivre l’œuvre de H. Boumediène. N’ayant pas vécu cette époque, j’estime avoir fait cette promesse en «naissant algérien» : repose en paix Boumediène, nous continuerons ton œuvre. Je rajouterai donc un autre «adjectif» au vôtre : je suis un «boumediéniste convaincu». 

    Ben – Oran

  • Périscoop :

     4 ministres refusent d’être candidats

     

    Quatre ministres du FLN, en l’occurrence Saïd Barkat, Djamel Ould Abbès, Mahmoud Khodri et Hadi Khaldi ont refusé les sollicitations du parti de conduire la liste électorale pour les prochaines législatives.
    En revanche, Amar Tou, Tayeb Louh et Rachid Harraoubia seront têtes de liste à Sidi Bel-Abbès, Tlemcen et Souk-Ahras.

  • no moment

    Dilem du 15  Mars 2012

  • no moment"2"

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  • allez construire à tablat ou sur les haut plateaux et changer de capitale mettez la à illizi

    Le DG de l’ANDI l’a affirmé hier à Boumerdès

     

    “Plus de 30% des projets sont concentrés dans les wilayas du Centre”

    Par : T Madjid 

    Le nouveau rapport de la Banque mondiale, sur l’investissement et les affaires au titre de l’année 2011 n’a pas changé par rapport à ceux des années précédentes, si l’on en juge par les chiffres donnés hier par M. Mansouri Abdelkrim directeur général de l’Andi (Agence nationale du développement et de l’investissement) lors de son intervention faite devant les cadres des  sept wilayas du Centre (Boumerdès, Alger, Tipasa, Bouira, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj,
    Blida). Ainsi, l’Algérie occupe le 136e rang sur 185 pays alors que la Tunisie occupe la 55e place, l’Égypte la 94e place, le Liban la 113e ou encore le Maroc la 114e.
    En matière de création d’entreprises, notre pays est classé 150e alors qu’en termes d’octroi de permis de construire, il est classé 113e, affirme M. Mansouri précisant que dans le domaine du transfert de propriété, l’Algérie occupe les derniers rangs avec la 167e place. En termes d’obtention de prêt, on est classé 138e.
    La Banque mondiale juge très faible la protection de l’investissement en Algérie puisque le pays occupe le 74e rang. La situation est plus critique en matière de paiement des impôts puisque le pays se situe au 168e rang alors qu’en termes de commerce, l’Algérie est classée 124e. Dans le cadre des exécutions des contrats, le pays est loin derrière avec la 127e place. On note une légère amélioration dans le domaine des fermetures d’entreprises puisque le pays occupe désormais le 56e rang.
    M. Mansouri a également indiqué qu’en termes de procédures, leur nombre reste toujours élevé avec 14 procédures alors que dans les pays de l’OCDE il existe 5 procédures et dans les pays du Moyen Orient 8,1 procédures, outre les dysfonctionnements rencontrés dans le parcours des investisseurs, affirme M. Mansouri. “Malgré les efforts déployés, il y a encore beaucoup à faire en matière d’amélioration des procédures notamment à travers le dispositif du guichet unique”, ajoute le DG de l’Andi. Ce guichet qui est opérationnel dans 46 wilayas à l’exception des wilayas de Ghardaïa et Tissemsilt suscite déjà beaucoup d’engouement. “Le guichet unique qui regroupe plusieurs administrations a pour mission principale d’assurer un accompagnement de l’investisseur et de lui faciliter le parcours qu’il doit effectuer auprès des administrations pour la réalisation de son projet”, dira t-il. Par ailleurs, le responsable de l’Andi a annoncé que plus de 30% des projets déclarés au niveau national durant l’année 2010 ont été recensés dans les wilayas du Centre jugées très attractives.  Plus de 2 milliards de dollars d’investissement avec une prévision de 25 000 nouveaux emplois ont été enregistrés au niveau de ces wilayas du Centre. La wilaya d’Alger occupe le premier rang avec 978 projets, suivie de Tizi Ouzou avec 616 projets, Béjaïa 489 projets, Boumerdès en 7e position avec 374 projets, Bouira au 8e rang avec 338 projets, Bordj Bou-Arréridj 22e avec 174 projets et enfin Tipasa 24e avec 145 projets. À noter l’absence des banques à cette rencontre régionale alors qu’elles sont les plus critiquées par les investisseurs.
    À ce sujet, M. Mansouri a indiqué que les banques seront associées progressivement à ce dispositif. “Rien n’empêche la Banque centrale de rejoindre le guichet unique au moment opportun”, a-t-il précisé. Il soulignera également que le dernier Conseil des ministres a décidé de décentraliser l’attribution des assiettes foncières pour les investisseurs. Désormais, c’est le Calpiref présidé par le wali qui affecte les terrains suivant un cahier des charges dont les clauses doivent être bien respectées, dira t-il.
    Madjid T.

  • Droit de réponse du président SNPSP

     

    La réaction démesurée de la tutelle au contenu de la conférence de presse, décidée par le bureau national du SNPSP et animée par son porte parole en date du 25 09 2011, suscite bien des interrogations au sein du collectif des praticiens de santé publique d’une part et au niveau du débat public d’autre part.

     A qui s’adresse Monsieur le Ministre de la santé en diffamant et de manière réitérée l’organisation syndicale SNPSP, agrée depuis 1991, de faire dans « la manipulation politicienne »  et  « d’obéir à des considérations autres que socioprofessionnelles » ??

    Devant cet état de fait, le SNPSP usant du droit de réponse tient à rappeler ce qui suit :

    1.   Les propositions d’ordre politique imputées au SNPSP ont été rendues publiques et remis officiellement à son excellence monsieur le Président de la république dans le cadre de la commission présidentielle chargée des réformes politiques.

    2.  Le SNPSP est une organisation syndicale autonome de toute tutelle syndicale, politique, administratives, financière ou autres … et ce depuis sa reconnaissance officiellement par les pouvoirs publics (Agrément n°37 RE du 15 mai 1991).

    3.     L’essentiel de la plate forme des revendications, objet de la conférence de presse du 25 septembre 2011, est d’ordre socioprofessionnel et attend une prise en charge depuis  le mois de novembre 2009 (bien avant l’installation de l’actuel ministre) ; A savoir :

    •   L’amendement du décret 09-393 du 24 11 2009 portant  statut particulier des praticiens médicaux généralistes de santé publique
    •   L’application des articles 19 & 27 de ce même statut pour permettre dans le premier cas un passage automatique au 2ème grade pour les praticiens qui ont cumulé dix (10) années d’ancienneté depuis le 1er janvier 2008 et pour le deuxième cas l’ouverture de postes pour le grade de praticien en Chef.

    Cette même plate forme des revendications vous a été officiellement remise, monsieur le Ministre, en réunion de travail le 28 juin 2010 (Voir PV de réunion) et une commission mixte, installée à cet effet par un arrêté ministériel a ratifié un accord négocié entre le Ministère de la santé et le SNPSP en date du 16 mars 2011. Un accord qui a entériné des négociations dont l’aboutissement n’arrive pas à  prendre forme depuis.

    4.     Le SNPSP considérant le travail réalisé dans le cadre de cette commission mixte comme référent essentiel et prenant acte du fait que les dernières demandes d’audience adressées à Mr le Ministre (mois de juin/ juillet 2011) sont restées sans suite aucune, appréhende avec beaucoup de crainte de voir la nouvelle démarche proposée par le ministère de la santé (remettre notre plate forme au nouveau comité ad hoc qui serait installé le 06 10 2011) conclure à un reniement pure et simple des engagements déjà pris envers les praticiens. 

    5.   Le SNPSP rappelle son droit à participer en tant que partenaire social représentatif et concerné par la politique nationale de la santé, à toute démarche entreprise par le ministère de tutelle dans le cadre des réformes engagées dans notre pays mais aussi partie prenante dans la situation de crise permanente dans laquelle se débat la condition d’exercice du praticien et la prise en charge du citoyen.

     Alger, le 27 09 2011

     Le Président national / Dr Lyes MERABET

  • Ils ont tenu un sit-in jeudi devant le Ministère Les praticiens de la santé assiègent la tutelle

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    ministère de la santé dééééééééééégage,ould abbes bandit ,voyou, escroc ,la protestation continue.....

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    Le ministre s’est dit déçu de la relance de la protestation des médecins. Ces derniers soutiennent qu’ils sont doublement déçus “par le fait que rien de concret n’a été décidé et qu’une année après les négociations, on nous dit que nos revendications ne sont pas à l’ordre du jour”.

    Des centaines de praticiens de la santé publique ont répondu jeudi à l’appel du Snpsp pour la tenue d’un sit-in devant le siège de la tutelle. L’action, qui a débuté vers 10 heures, a été marquée par la présence d’une délégation des étudiants en pharmacie venus afficher leur soutien et solidarité avec le syndicat qui avait déjà annoncé son entière disposition à les aider dans le combat qu’ils mènent depuis plus de deux mois. Dispositif sécuritaire oblige, la manifestation des praticiens s’est déroulée dans le jardin se trouvant face au ministère de la santé à moins d’une cinquantaine de mètres de l’entrée du département de Djamel Ould-Abbès. Les blouses blanches scandaient : “ya Djamel ya Abbès y en a marre des promesses” ; “La santé en danger, le ministre à l’étranger”, ou encore : “Monsieur le Président, la santé agonise.” Les manifestants mettaient leurs cordes vocales à rude épreuve en criant à tue-tête pour que leur voix parvient enfin au bureau du ministre. Une heure après le début du sit-in, les manifestants lancent : “Nous allons rentrer au ministère.” À peine les premiers pas effectués que le cordon de sécurité est renforcé pour bloquer la sortie des praticiens du jardin. “À bas la répression. Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes des praticiens”, répliquent les médecins. Jouant les intermédiaires, un agent du dispositif de sécurité demande au président du Snpsp de constituer une délégation qui sera reçue par la tutelle. Après une longue attente, le groupe de huit praticiens est escorté vers le ministère.
    Il ressortira aussitôt après. Le président du Snpsp informe les nombreux adhérents que “le ministre est absent et le SG est à l’étranger et qu’une délégation de trois personnes seulement va être reçue par le chef de cabinet”. Les praticiens insistent sur la présence des huit délégués. La veille, le ministre de la santé a tenté de jouer au pompier en invitant le Snpsp à une rencontre tardive où il leur a demandé de surseoir à l’action de protestation, ce que le syndicat a refusé car c’est la base, qui n’attend que le concret, qui a décidé de façon démocratique. Plus surprenant, Ould-Abbès s’est dit “déçu par la relance de la protestation alors qu’il a tout fait de son côté”. Que peuvent donc dire les médecins qui s’attendaient à un changement dans le secteur avec l’arrivée d’un ex-collègue à la tête du secteur ? “S’il y a déception, elle est du côté des praticiens. Et nous sommes doublement déçus : rien de concret après une longue attente et on apprend une année après que nos revendications ne sont pas à l’ordre du jour”, estime le Dr Merabet. Et de révéler à ses collègues que deux syndicats (les maîtres-assistants et professeurs docents) ont adressé une lettre au DG de la fonction publique pour s’opposer aux amendements du statut particulier. “Ils n’ont pas le droit de s’immiscer ainsi et bloquer nos propositions”, fulmine M. Merabet. Et de s’interroger : “où étaient-ils quand on avait négocié ? Ils n’ont jamais levé le petit doigt pendant des années. C’est vraiment désolant.” Nous avons appris, plus tard, que le professeur Djidjelli a contacté le Snpsp pour présenter ses excuses. Pour revenir au sit-in, la tutelle reçoit vers 12h les huit représentants du syndicat. Ces derniers ressortent du ministère quelques minutes après. Selon le président du Snpsp : “le chef de cabinet était occupé et il fallait patienter.”
    Il s’interroge sur ce que peuvent bien faire les responsabilités de la santé qui n’ont même pas le temps de recevoir leurs partenaires sociaux alors que le secteur se bat dans moult contraintes. Ne pouvant plus patienter pour écouter de nouvelles promesses, les praticiens ont levé le sit-in à 13 heures en se donnant rendez-vous pour jeudi prochain devant la Palais du gouvernement.

  • wait and see,on éspere qui ne sera pas appeller à d'autre fonction comme ils disent souvent chez nous !!!!!!

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    Le ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes a affirmé lundi à Alger que le dossier des salaires des médecins trouvera une solution satisfaisante pour tous avant la fin de l'année en cours.

    Les médecins verront bientôt le bout du tunnel. Les pouvoirs publics semblent avoir enfin cédé sur la pression des syndicats du secteur de la santé qui n’ont pas cessé de crier leur colère, notamment sur la question des salaires.

    Généralistes et spécialistes de la santé publique, ont, à chacune de leur montée au créneau, reproché au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de ne pas avoir pris en considération leurs revendications.

    Mais, si on se fie aux déclarations du ministre de tutelle, le problème des salaires maintes fois soulevés par les fonctionnaires de la santé ne sera désormais qu’un mauvais souvenir.

    Le ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes a affirmé lundi à Alger que le dossier des salaires des médecins trouvera une solution satisfaisante pour tous, avant la fin de l'année en cours.

    Dans une déclaration à la presse à l'occasion de la visite d'inspection effectuée à l'établissement hospitalier spécialisé en chirurgie cardiaque "Mohamed  Abderrahmani", le ministre a indiqué que le dossier des salaires des médecins "a été soumis à un haut niveau de l'Etat et il est en cours d'examen". "Avant la fin de l'année, il y aura une solution satisfaisante pour tous", a-t-il ajouté. 

    Le dossier "est examiné sous l'égide du Premier Ministre, M. Ahmed Ouyahia  en vue de répondre aux revendications des médecins, des spécialistes et des  infirmiers", a affirmé le ministre, soulignant que ces revendications sont "légitimes" et qu'en sa qualité de ministre, il se doit de les défendre.    

    En plus de meilleures conditions salariales, les syndicalistes de la santé publique réclament aussi la révision de leur statut particulier, l’ouverture de discussions sur le régime de leurs indemnités, ainsi que l’octroi d’un quota de logements de fonction.

    Le secteur de la santé publique en Algérie emploi quelque 30.000 médecins dont 8500 spécialistes.

    Rabah Beldjenna