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Gazer Gaza

 

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Faut-il encore parler de Palestine et de ce énième épisode meurtrier ? Pour dire quoi ? Qu’entre les causes et les conséquences, il y a plus qu’un lien factuel de missiles croisés de croisière et que tout découle de l’occupation illégitime d’une terre ? C’est dit et redit jusqu’à la nausée, écrit et décrit jusqu’à l’acceptation. Le sommet de l’inefficacité a été plusieurs fois atteint, et récemment encore, par des pétitions en ligne. Peut-on imaginer que tous les intérêts géostratégiques en mouvement pourraient être stoppés par une pétition ? La naïveté, voire l’ironie de ces entreprises morales est de même nature que ce qui se fait sur le plan médiatique, opération de déréalisation où les images sont volontairement absentes, à l’inverse des commentaires relatant un «conflit» israélo-palestinien là où il n’y a que politique d’élimination physique.

La Palestine est une affaire complexe et personne ne peut comprendre la position israélienne. Tout comme personne ne comprend comment les Israéliens, si petits et aveugles, arrivent à acheter le soutien des grandes puissances sans l’argent des monarchies voisines.
Si la Palestine est la dernière injustice sur Terre, la force des alliés du sionisme sera le dernier mystère de la planète. Dans l’impuissance, on peut toujours se pencher sur le fond. Contrairement aux Arabes, les Occidentaux ont bien tenté de gazer tous les juifs de la Terre. Pour se venger, les Israéliens ont décidé de gazer tous les Gazaouis de leur terre. Il n’y a bien sûr pas de morale dans l’histoire, mais il y a beaucoup de lâcheté. A Tel-Aviv, Bruxelles et Washington, et dans ces liaisons perverses entre monarchistes arabes, islamistes stupides, chrétiens dévoyés et Israéliens machiavéliques. Vivement la fin du monde. La résurrection de Jésus, Moïse et Mohammed, enfin seuls, dans le combat final à trois. Retransmis en direct, devant des téléspectateurs morts.

 

Chawki Amari

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