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Plusieurs compagnies énergétiques quittent l’Algérie

 

Hayet Zitouni

 

BP n’est pas le seul groupe énergétique étranger à réduire ses investissements en Algérie. Une source industrielle, citée, ce jeudi 2 mai, par Reuters, rappelle que, le mois dernier, la société américaine Hess Corp a vendu une de ses deux participations en Algérie à l’espagnol Cepsa à cause de trop mauvais rendements.

 

Le groupe britannique BG est également en train de quitter l’Algérie et rendre sa licence, qui arrive à expiration en septembre, sur le bloc d’Hassi Ba Hamou, à cause de négociations au point mort avec Sonatrach. Et l’une des plus grosses compagnies énergétique américaines – dont le nom n’a pas été dévoilé – qui avait étudié la possibilité d’investir en Algérie, a finalement choisi de développer des projets ailleurs, toujours selon la même source.

De tels départs interviennent après des années de plaintes à propos des conditions d’investissements énergétiques, rappelle Reuters. Ce qui a conduit à une baisse de production en pétrole et en gaz, ces dernières années, en Algérie.

Ces mêmes sources avaient espéré des évolutions lors de la visite à Londres de Youcef Yousfi, en avril dernier. « Malheureusement, ce fut la visite des occasions manquées » entre la délégation algérienne et BP, Shell, ExxonMobil, Hess, OMV et Petroceltic, raconte un des participants. « Je n’attends aucun changement législatif en 2013, alors que toute l’attention est portée sur la campagne présidentielle », reconnaît une source chez Sonatrach, citée par l’agence Reuters.

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