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Décryptage politique de la technique des dos-d’âne

 

Par Maâmar Farah
Je vous avais quitté avec cette histoire de dos-d’âne mystérieusement disparus des routes de la wilaya de Souk-Ahras. Et ce matin, alors que l’absence de café commençait à installer irritation et mine défaite, c’est Tata qui m’appelle du bled :
- Bonjour neveu ! Je crois que Sellal sera le nouveau président !
- Bonjour, Madame Soleil !
- Ni Madame Soleil, ni Bornia Echouaffa ! J’ai étudié la question des dos-d’âne !
- Et alors ?
- Jusque-là, ces dos ne s’aplatissaient que lors des passages du cortège présidentiel. Ils sont restés debout quand Benflis est passé. Idem pour Ouyahia, Belkhadem, Benbitour, Hamrouche, Djaballah, etc. Donc, il y a un secret qu’il fallait percer quand, soudainement et contre toute attente, ces dos se sont aplatis sous la bagnole de M. Sellal qui visitait la wilaya de Souk-Ahras !
- Bah ! Si c’est ça ta preuve !
- Non, il y a mieux. Après le passage de M. Bouteflika, ils rebâtissaient les dos-d’âne aussitôt. C’est ce qu’ils ont fait après la visite de M. Sellal. Mais ils ont mis de petits ralentisseurs, par tranche de deux, qu’ils sont en train de peindre en blanc !
- Et alors ?
- C’est le style Sellal. Couper la poire en deux et voir tout en blanc !
maamarfarah20@yahoo.fr

«Premier jour. Déjà 10 bagarres pour ton tonton. Pour tout et rien ! La dernière, c’est quand je lui ai dit qu’il faisait des grimaces comme Bounedjma quand il évoquait les réalisations de Bouteflika. Il m’a alors répondu que je ressemblais à Louisa quand elle défendait, sans en avoir l’air, le même Bouteflika !»
(Tata Aldjia)

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