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  • Algerie Archive

     

    • «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des...

      Des experts du Pentagone et de la CIA à Alger

      «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des…

    • Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant...

      Les moines de Tibéhirine: un livre met en accusation la sécurité militaire algérienne

      Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant…

    • Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera...

      La France et le Qatar font monter les enchères sur l’Algérie

      Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera…

    • Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une...

      Les preuves se multiplient sur les atrocités commises par les « rebelles » libyens

      Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une…

    • La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres...

      Abderrahmane Hadj-Nacer : «Nous reproduisons l’échec en permanence»

      La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres…

    • L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. - Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter...

      «Les archives de la guerre de Libération sont explosives»

      L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. – Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter…

    • de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la...

      A la recherche du Trésor du FLN

      de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la…

    • L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous...

      ALGERIE : Les premières dilapidations du tresor de guerre du FLN en 1962

      L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous…

    • Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,...

      La France-israel au centre du plus grand scandale terroriste de tous les temps !

      Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,…

    • Alger a-t-elle troqué sa réputation de « Mecque des révolutionnaires » pour celle, sans gloire, de plaque tournante des agences et centrales de renseignement étrangères ? Demandez une Formation en Algérie gratuitement L’Algérie espionnée ? Certainement. C’est même un secret de Polichinelle. Très souvent, elle est espionnée « à l’insu de son plein gré ». En janvier 2009 éclate au grand jour l’affaire Andrew Warren. Les Algériens apprennent, médusés, l’existence d’une « antenne officielle » de la CIA à Alger, dont Warren, accusé aux Etats-Unis de viol sur deux Algériennes, était le patron. Le « number one ». Si les rumeurs persistantes faisant état de l’existence d’une base d’écoute de la CIA et d’une présence militaire américaine dans le Sud n’ont jamais fait l’objet d’un démenti catégorique, le « scandale Andrew Warren » a vite fait sortir l’ex-puissant ministre de l’Intérieur de son mutisme. Le 19 février, Noureddine Yazid Zerhouni annonçait qu’une « enquête » ciblait désormais l’espion US dont les actes (viols) pouvaient être ceux d’un « pervers », a-t-il dit, ou ceux d’un agent « recruteur » pour le compte la Central Intelligence Agency. « On ne sait pas si ces actes ont été commis par un pervers ou s’il s’agit d’un moyen pour faire pression sur les ressortissants étrangers (les deux Algériennes seraient, selon lui, des binationales, ndlr) à des fins de recrutement », déclarait le ministre-colonel, ancien « n°2 » des « services » algériens. Pas un mot sur cette fumeuse « antenne de la CIA » qui passe pour une « presque évidence » dans le landerneau algérois. « Ce sont des usages et des pratiques courantes, connues et admises dans les relations internationales », commente un ancien haut responsable. Si pour la Cia et le FBI, leur présence est officiellement agréée à Alger, la...

      Mossad, CIA, FBI, DGSE… : L’Algérie sur table d’écoute

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