Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bastion

  • pas de justice, pas de droit,pas changement ....rien ,l'algerie dernier bastion de la dictature au maghreb

     

    Le MDL dénonce "les violations et le non-respect des droits de l’homme"

    Par
     
     
    Une nette régression des libertés est observée par le MDL.

    Dans une déclaration qui nous est parvenue, le Mouvement des droits et libertés a dressé un tableau noir des libertés en Algérie.

    "L’état des libertés reste inquiétant malgré l’annonce de réformes pour la démocratisarion des institutions. Sur le terrain, les violations et le non-respect des droits de l’homme en général et de la loi en particulier sont encore légion."

    Revenons sur les cas de prisonniers qui ont fait l’actualité ces derniers mois, le MDL soutient que "la condamnation à perpétuité de Baba Nedjar à base d’un dossier vide reste à cet égard significatif des approximations d’une justice expéditive. Le refus d’accéder à la révision de son procès, malgré une très longue grève de la faim qui menace de l’emporter, est révélateur de l’autisme d’un pouvoir décidé à avoir raison seul contre tous".

    Harcèlements judiciaires

    Le MDL, sous la signature de Yasmina Si Abderrahmane, Hamid Ouazar, Tarik Mira, Ali Brahimi, a souligné le cas d’un jeune Oranais converti au christianisme victime de la justice : "Le jeudi 17 novembre, à Oran, ce sera au tour d’un citoyen converti au christianisme de subir les foudres d’une justice qui viole la loi fondamentale consacrant la liberté du culte. Dans le cas d’espèce, la citoyennté est niée et la justice se mue en tribunal d’inquisition. Siaghi Abdelkrim, honteusement condamné à 5 ans de prison en première instance, doit être sauvé des affres de l‘injustice et du non droit". Aussi, les signataires appelle à "son élargissement".

    Les "promesses" présidentielles passées au pilori

    Pour ce qui est des réformes promises, le MDL observe que "le test de sincérité du régime n’est pas concluant à en juger par la démarche dite de réforme et par le contenu des projets de loi en cours d’adoption parlementaire". Les atteintes au libre exercice politique n’ont pas diminué. Bien au contraire. "Les mêmes pratiques de violation des lois sont reconduites. Une réunion du FFS n’a pas été autorisée tandis que la conférence nationale du MDS a dû être transférée vers son propre siège par la faute de la  rétention d’autorisation jusqu’ à la veille au soir de sa tenue. Les médias publics notamment audiovisuels restent fermés à toute pluralité. On gèle les lois en vigueur sur les partis et les associations". Et judicieusement, les signataire observent qu’"on annonce à l’avance le nombre et les noms des partis qui vont être agréés dans le cadre d’une nouvelle loi  encore à l’état de projet même pas débattu par le Parlement".

    Accentuation du contrôle du pouvoir

    Le MDL ne donne pas crédit aux rares "réformes" arrivées à l’APN. "En dehors des quotas réservés aux femmes dans les listes électorales, le nouveau processus de légitimation, vise à accentuer le contrôle du pouvoir sur les sociétés politique et civile. Tout indique que l’on assiste à un remodelage arbitraire et administratif de la scène politique?"

    En conclusion, le Mouvement pour les droits et libertés estime que "les mêmes causes produisant les mêmes effets, aucun changement ne peut naitre d’une logique de fermeture".

    Synthèse Yacine K.