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bouriquot de la classe

  • vite un président, jeune ,et intelligent ca urge grave!!!!!!

    Wikileaks : pour Bouteflika, la contrebande rapporte "trois milliards d'euros" au Maroc

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    le 21.12.10 | 13h59 2 réactions

       	Pour Bouteflika, le Maroc tire profit de la fermeture des frontières avec l'Algérie puisque la contrebande lui rapporte chaque année "trois milliards d'euros".  

    zoom | © lemonde.fr

    Pour Bouteflika, le Maroc tire profit de la fermeture des...


    En août 2005, en marge d'une entrevue à Alger avec Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, Abdelaziz Bouteflika a déclaré que le Maroc gagne "trois milliards d'euros par an" grâce à la contrebande qui se pratique tout au long de la frontière Algérienne, révèle un câble diplomatique obtenu par Wikileaks.  

    Le Maroc se remplit bien les poches grâce à la fermeture des frontières Algériennes. Et ce n'est pas un expert en économie qui l'affirme, mais bel et bien le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.  En août 2005, Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, a conduit une importante délégation américaine à Alger qui comprenait, notamment, le général John Johnes, commandant en chef des forces américaines en Europe et commandant suprême des forces alliées en Europe.  

    Et lors de ses discussions avec Richard Lugar à Alger, A. Bouteflika n'a pas hésité  à critiquer le Makhzen et sa politique vis-à-vis de l'Algérie, rapporte un mémo confidentiel de l'ambassade US à Alger. Datant du 19-08-2005, ce câble nous apprend que  Abdelaziz Bouteflika s'est engagé auprès de ses interlocuteurs américains à "respecter les résultats d'un référendum au Sahara Occidental". 

    "Bouteflika a dit qu'il était prêt à signer maintenant un document qui engage l'Algérie à accepter les issues d'un référendum quel que soit son résultat. Il a dit qu'un référendum était comme une "boîte de Pandore", mais l'Algérie accepterait le résultat", rapporte dans ce mémo l'ex ambassadeur américain en poste en 2005 à Alger, Richard Erdman.

    Selon ce mémo, Bouteflika a fait également savoir au sénateur américain Richard Lugar que des 1999, il avait pris une décision qui a contrarié "l'armée et les services de renseignement", indique-t-on. Cette décision concerne l'engagement de l'Algérie à ne jamais déclarer la guerre contre le Maroc si le Polisario décide de reprendre les armes dans sa lutte pour l'indépendance contre le Makhzen. 

    "Le Polisario n'impliquera pas l'Algérie dans une guerre", aurait déclaré Bouteflika en faisant savoir aux diplomates américains qu'il interdira aux sahraouis de se servir de l'Algérie comme "une base arrière".  

     Cependant, en dépit de ses engagements, Richard Lugar a relevé que le président Algérien ne s'est guère montré pour autant amical avec Mohamed VI et ses "manières infantiles" à gérer les graves problèmes de la région. Ainsi, pour Bouteflika, aucune normalisation n'est possible avec Rabat tant que "le Maroc ne revient pas à l'ONU" pour régler la question Sahraouie.  

    L' Algérie reste toujours très attachée au droit des peuples à  l'autodétermination et ce "même si elle était le dernier membre de l'ONU au monde à  le défendre", rapporte encore ce câble diplomatique américain.

    Face aux pressions américains sur la question de la réouverture des frontières avec le Maroc, Abdelaziz Bouteflika a refusé également de céder. Il est allé même jusqu'à déclarer que le Maroc profite bien de cette fermeture car "il gagne chaque année trois milliards d'euros" de la contrebande à la frontière algéro-marocaine.

    Pour Alger, le Sahara Occidental n'est pas "une simple question tribale" et les relations avec Rabat s'amélioreront le jour où le Maroc acceptera "les résolutions du Conseil de Sécurité et du droit international".     

    Abderrahmane Semmar
  • :Gouvernance en Afrique: L’Algérie classée 19e sur 53 pays--- bouriquot de la classe

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    Dans l'édition 2010 de l’indice «Mo Ibrahim» de la gouvernance africaine – rendue publique le 4 octobre –, l'Algérie est classée à la 19e place sur 53 pays évalués. Les normes de bonne gouvernance en Afrique ont noté des améliorations significatives en Angola, Libéria et Togo au cours des quatre dernières années, alors qu’un recul a été noté en Erythrée et Madagascar, selon un sondage sur la qualité de gouvernance en Afrique.

    L’indice «Mo Ibrahim», classe l’île Maurice à la 1re place pour la qualité de la gouvernance, premier parmi les 53 pays africains examinés par la fondation. Avec un score de 82 sur une possibilité de 100, Maurice se classe devant les Seychelles, le Botswana, le Cap Vert, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Ghana, la Tunisie, le Lesotho et l’Egypte. L’Algérie se classe 19e sur 53 pays, pas très loin du lot des pays où la mal-gouvernance règne : la Somalie est suivie du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Zimbabwe, de l’Érythrée, du Soudan, de la République centrafricaine, de la Guinée équatoriale, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire. L’indice «Mo Ibrahim» est un classement de la Fondation Mo Ibrahim créée par cet entrepreneur britannique d’origine soudanaise, expert du secteur des télécommunications qui porte le même nom. C’est «un instrument de référence de l’évaluation de la gouvernance en Afrique, qui informe les citoyens africains et leur donne les moyens de demander des comptes aux gouvernements et aux institutions publiques». Dans les deux catégories «Développement économique durable» et «Développement humain», la fondation a noté des tendances intéressantes où des améliorations ont été constatées dans plus de quarante pays. L’indice révèle aussi que de «nombreux citoyens africains sont en meilleure santé et bénéficient plus du développement économique qu’il y a cinq ans, Dans la catégorie «Participation et Droits de l’homme», trente des 53 pays africains ont enregistré un recul même si l’analyse de la performance des pays montre quelques progrès sur la parité. D’une manière générale, «les progrès dans le développement économique durable et développement humain contrastent avec la détérioration constatée en matière de droits et de la sécurité des citoyens». L’indice mesure la fourniture des biens et services publics aux citoyens par les gouvernements et acteurs non étatiques à travers 88 indicateurs. La version 2010 inclut un indicateur additionnel évaluant les capacités de recherche statistique. Cet indicateur fournit un aperçu de l’engagement des gouvernements à élaborer des politiques et des évaluations fondées sur des résultats observables. Cependant, le manque de données en Afrique demeure un enjeu crucial pour l’indice et la Fondation. Les données officielles portant sur de nombreux indicateurs- clés de la gouvernance, comme la pauvreté, la santé ou les infrastructures, sont trop éparses ou aujourd’hui obsolètes. Commanditer et élaborer des indicateurs permettant à ces secteurs- clés, entre autres, d’être pris en compte, ainsi que renforcer l’évaluation des domaines de la gouvernance déjà couverts par l’indice est une priorité majeure pour la Fondation.

    LSC