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complaisance

  • U-E se fout royalement du peuple algerien

    L’Union européenne diffère la publication de son rapport sur les législatives du 10 mai



    Le rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne (MOE) sur les élections législatives algériennes du 10 mai dernier sera rendu public au plus tôt en septembre, a appris TSA auprès de l’UE. « En raison de l'indisponibilité des ministres pour la période initialement envisagée pour la présentation du rapport final de la MOE, le chef observateur a décidé de reporter sa visite en Algérie concernant la présentation du rapport final. Celle‑ci aura vraisemblablement lieu au début du mois de septembre », a indiqué notre source. Initialement, le rapport devait être rendu public deux mois après les élections, comme l’avait promis le chef des observateurs, l’Espagnol José Ignacio Salafranca.

     

    Selon nos informations, le rapport de la mission de l’Union européenne va pointer du doigt les entraves à la mission des observateurs dans plusieurs régions du pays. Si les opérations de contrôle se sont plutôt bien déroulées à Alger, les autorités de plusieurs wilayas de l’intérieur du pays n’ont pas facilité le travail des observateurs européens. Tiaret est l’une des wilayas où les observateurs de l’Union européenne ont rencontré le plus de difficultés, selon nos sources. Le wali et les autorités locales ont sérieusement entravé le travail des contrôleurs européens.

     

     

     

    Néanmoins, malgré ces entraves et ces difficultés auxquelles ils ont été confrontés, les observateurs, dans leurs rapports, n’évoquent pas de cas de fraudes importants. Le rapport final, qui sera rendu public en septembre, devrait donc confirmer les premières conclusions de la Mission européenne exposées devant la presse le 12 mai, deux jours après le scrutin. « Les élections se sont déroulées de façon fondamentalement pacifique », avait déclaré José Ignacio Salafranca, lors d’une conférence de presse à Alger.

     

     

     

    M. Salafranca s’était montré prudent à la fois sur la transparence du scrutin et sur les accusations de fraude, formulées notamment par l’Alliance de l’Algérie verte et la Cnisel. « Il y a des critères  additionnels de transparence par rapport aux précédentes élections mais il y a des points pour lesquels il serait possible d’introduire d’autres critères de transparence », avait‑il ajouté. Le chef des observateurs européens avait également regretté la décision du ministère de l’Intérieur concernant l’accès au fichier électoral.