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  • Du destin terrible des peuples souffrant des fléaux de l’abdication et de la démission

    Du destin terrible des peuples souffrant des fléaux de l’abdication et de la démission !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Quelle leçon tirer des derniers événements en Égypte ? Faut toujours se méfier d’un…

    … général qui s’appelle Sissi !

    Mais qu’est-ce qu’ils ont à abdiquer comme ça, en série ? Le roi de Belgique. Avant lui, la reine des Pays-Bas. Et bientôt, celle d’Angleterre. Une épidémie d’abdications ! Est-ce qu’ils savent au moins que personne ne les oblige à abdiquer ? J’en doute ! Faut alors leur dire, les malheureux ! Il existe des contrées où personne ne vous contraint à abdiquer ou à démissionner. Ce sont des contrées où il fait bon vivre. Il y a le soleil huit mois sur douze. La mer. La montagne. Le désert. Et les caves ! Ah ! Les caves ! C’est en passe de devenir la première attraction dans ces pays-là. Et les mecs qui dirigent ces nations sont l’exemple même de la prévenance envers leurs peuples. Les Belges vont devoir rempiler pour une nouvelle séance d’abdication. Les Hollandais y sont déjà passés. Et les Britanniques s’y préparent discrètement. Fi de tout cela dans les contrées où on n’abdique et ne démissionne jamais. Le peuple n’est pas dérangé. Il n’est pas sollicité pour de longues et fastidieuses cérémonies. Il sait qu’il a un potentat. Il sait aussi où crèche ce potentat. Il sait encore où il se soigne. Et il sait qu’on ne viendra le déranger, le solliciter en tant que sujet ou citoyen que le jour où ce potentat s’en ira les pieds devant. C’est une merveille de système, au fond. Un système qui s’appuie intelligemment sur un concept de base humanitaire : déranger le moins possible les habitants ! D’ailleurs, dans ce club très fermé des contrées qui ne perturbent pas la quiétude de leurs populations, il existe des pays encore plus soucieux de ce climat de tranquillité citoyenne. Pas d’abdication. Pas de démission. Et même pas de président ou de roi visible. Rien ! Que du virtuel. C’est à peine si de temps à autre, des temps de plus en plus éloignés les uns des autres, on leur exhibe le monarque, sans obligation du reste de le faire parler, marcher ou faire du cheval. Non, juste des images furtives, et puis, hop ! Retour à l’insouciance. Le pays tient tout seul ! Miracle de l’équilibrisme ! Alors qu’au même moment ou presque, les pauvres Belges, Hollandais ou Britanniques se demandent quelle mine adopter lors de l’abdication. Finalement, c’est un tort de vouloir faire compliqué lorsqu’on peut fait simple. Très simple. Intronisation. Règne. Mort. Enterrement. Comment dire ? C’est le stade suprême de la gouvernance ! La paix garantie et la certitude pour un peuple enfin heureux de ne pas être embêté hors de ces quatre dates. Mais, ne soyons pas égoïstes ! Nous qui sommes ainsi bénis, ayons tout de même une pensée solidaire pour les humains vivant encore sous le joug atroce de l’abdication et de la démission. Courage mes frères ! Fumez du thé pour rester éveillés à votre cauchemar de l’alternance qui continue.
    H. L.