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france - kadhafi - libye - les guignols

  • AVC à l'APC

     

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    Petit bilan post-urgences. On sait maintenant que l'ex-président Zeroual ne reviendra pas, il l'a dit, mais on ne sait pas si l'actuel Président est vraiment rentré et surtout s'il part. On a simplement appris que le président a eu un AVC, pas dans une APC mais chez lui, même si personne ne sait où se situe exactement son intime domicile, à Alger, au Golf ou dans les pays du Golfe, aux environs de Tlemcen ou aux alentours du Val-de-Grâce. Mais au-delà de la gravité de l'accident, légèrement grave ou gravement léger, c'est le détail de l'attaque, attribué à tort au DRS, qui est le plus intéressant : selon son médecin personnel et porte-parole officiel, le professeur Bougherbal, le Président a perdu la mobilité et la parole pendant l'assaut, ce qui a nécessité son transfert rapide vers l'hôpital militaire français, en passant comme tout bon civil assimilé par l'hôpital militaire de Aïn Naâdja et la base militaire de Boufarik.

    C'est toute l'ironie pour un Président qui ne bouge plus et ne dit plus rien depuis des années que d'avoir réellement perdu ces deux fonctions pendant quelques minutes, comme un tragique résumé de son troisième mandat, ramassé en un instant. Un signe du destin, un problème de tension nerveuse ou un simple effet de l'âge, on sentait bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas à la tête du pays et c'est finalement à la tête que le président a été touché, par un traître AVC qui l'aura empêché d'aller voir une finale de football.
    Rappelons d'ailleurs aux footballeurs que le premier AVC, voire le second, peuvent être des attaques sans conséquence, mais que le troisième peut être mortel, le quatrième sûrement. On ne parle pas ici de mandats, mais pourquoi pas ? Pourquoi pas un médecin, comme le cardiologue Bougherbal, futur président de la République ? Pour un pays qui manque terriblement de jugement, un peu de cœur ne peut pas faire de mal.

     

    Chawki Amari

     

     
  • Yahia ! Yahia ! Yahia !

    Par Maamar Farah
    Quand le déplacement d’un président de la République deviendra-t-il un acte civilisé, un voyage professionnel sans ces «accueils populaires spontanés» rythmés par le baroud, la zorna et les youyous et colorés par des tonnes de confettis qui volent au vent, comme les millions de dinars sortis des coffres de la wilaya ?
    Lors de leurs déplacements, les présidents de grands pays utilisent même le train. Un simple wagon. Pas de cortèges royaux. Quelques gardes et des ministres alourdis par les cartables. Certes, des badauds applaudissent, se font photographier avec le chef de l’Etat ou lui demandent un autographe, mais pas de «liesse populaire», dépassée par le temps. Les révolutions arabes, qui ne nous inspirent pas beaucoup, ont ceci de positif qu’elles ont supprimé les portraits géants de la taille d’un immeuble et ces accueils d’un autre âge, avec poèmes panégyriques récités par des bambins qui ne comprennent rien à ce qu’ils lisent ! Pourrions-nous accéder à cette modération sans mettre le feu au Palais ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «A part la droite, il n’y a rien au monde que je méprise autant que la gauche.»
    (Pierre Desproges)