Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

yahia

  • La loge des liquidations !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    RND. Guidoum prend la tête de la fronde anti-
    Ouyahia. Dans cette affaire, on se demande qui va…

    … trinquer !

    On a les curiosités qu’on peut ! Et les miennes sont aussi tordues que mes chroniques. Par exemple, en ce moment où le tube chanté sur tous les toits porte ce titre : «Il faut liquider H’mimed», ma curiosité est taraudée à l’extrême. Je brûle de savoir où, dans quel lieu, dans quelle loge secrète, dans quelle cave enfouie se décident les liquidations des anciennes grosses poêles du régime tombées en disgrâce. D’abord, comment se décrète une disgrâce ? S’agit-il comme pour les loges P2 ou les loges maçonniques de réunions secrètes, le soir, en tenue d’apparat, avec manteau en vison et chaînes lourdes distinguant par leurs tailles et la préciosité de leurs pierres les grades des uns et des autres ? Les «liquidateurs » doivent-ils prononcer une formule mot de passe pour accéder à ce cénacle des «mises fin de fonction et exécution» ? A partir de quel moment particulier, — parce qu’il en faut bien un — une gloire est désignée au bûcher ? Et comment se déroulent les séances en déclaration de liquidation ? Y a-t-il une étude de dossier minutieuse ? Ou alors les choses sont-elles décidées bien avant d’entrer dans la loge des liquidations ? Les débats sont-ils démocratiques et vote-t-on à bulletins secrets ou à main levée l’enclenchement d’une liquidation ? Ensuite, comment répercute-t-on la décision de liquidation ? Quels sont les relais de la loge ? Les exécuteurs de la liquidation reçoivent-ils une enveloppe dans laquelle est glissée la photo du disgracié, celui qui doit être liquidé ? Et l’enveloppe s’autodétruit-elle comme dans «Mission impossible» ? Jusque-là, il s’agit finalement de questions légitimes, et surtout simples. Par contre, ça peut se compliquer. Dès lors qu’il existerait plusieurs loges des liquidations concurrentes entre elles. Genre dans l’une, on décide de liquider Flen. Et en réaction, dans l’autre loge ennemie, on répondrait par la liquidation de Felten, membre présumé de la cave d’en face. Là, je dois bien dire qu’il faudra nécessairement être très attentif aux bruissements provenant de nos sous-sols. Et pas seulement pour y calculer notre potentiel futur en gaz de schiste ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Yahia ! Yahia ! Yahia !

    Par Maamar Farah
    Quand le déplacement d’un président de la République deviendra-t-il un acte civilisé, un voyage professionnel sans ces «accueils populaires spontanés» rythmés par le baroud, la zorna et les youyous et colorés par des tonnes de confettis qui volent au vent, comme les millions de dinars sortis des coffres de la wilaya ?
    Lors de leurs déplacements, les présidents de grands pays utilisent même le train. Un simple wagon. Pas de cortèges royaux. Quelques gardes et des ministres alourdis par les cartables. Certes, des badauds applaudissent, se font photographier avec le chef de l’Etat ou lui demandent un autographe, mais pas de «liesse populaire», dépassée par le temps. Les révolutions arabes, qui ne nous inspirent pas beaucoup, ont ceci de positif qu’elles ont supprimé les portraits géants de la taille d’un immeuble et ces accueils d’un autre âge, avec poèmes panégyriques récités par des bambins qui ne comprennent rien à ce qu’ils lisent ! Pourrions-nous accéder à cette modération sans mettre le feu au Palais ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «A part la droite, il n’y a rien au monde que je méprise autant que la gauche.»
    (Pierre Desproges)