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  • LE SNAPAP INTERPELLE SELLAL ET MENACE :Grève multisectorielle des fonctionnaires en février


    Retour à la contestation dans la Fonction publique. Le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique, Snapap, appelle les fonctionnaires de 36 secteurs à débrayer les 18, 19 et 20 février prochain. Le syndicat menace de paralyser l’ensemble des administrations si sa plateforme de revendications n’est pas satisfaite.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après avoir été à l’origine de plusieurs grèves sectorielles, le Snapap change de stratégie en ne s’adressant plus aux ministères dont dépendent les fonctionnaires mais au Premier ministre. Lassé de recevoir les mêmes réponses des différents ministres sollicités et suite à plus de 14 rencontres avec les représentants de ces derniers en 2012, le Snapap saisit le Premier ministre et menace : si aucune réponse favorable n’est donnée, le recours à la grève sera inévitable. Le conseil national du syndicat autonome a validé une plateforme de revendications comprenant onze points avec à leur tête la réhabilitation des corps communs qui, aux dires de Lemili Layachi, chargé de l’organique du Snapap, est le plus défavorisé. Le Snapap considère en effet que les chauffeurs, les agents administratifs et les gardiens, pour ne citer que ceux-là, sont lésés au mépris de la loi qui évoque une égalité entre les fonctionnaires. Pour mettre fin à cette situation, le syndicat appelle à la révision du décret exécutif relatif au statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps communs et celui relatif au statut particulier des travailleurs professionnels, chauffeurs et gardiens ainsi que le régime indemnitaire les concernant. Le Snapap revendique également la révision du statut particulier des agents de sécurité. Il appelle également à la titularisation des contractuels qui sont, selon Lemili Layachi, au nombre de 300 000, et à la proposition d’emplois durables aux 600 000 employés dans le cadre du pré-emploi. Le syndicaliste estime que cette proposition est réalisable au regard des statistiques qui font part du départ à la retraite de 20% des fonctionnaires dans les cinq années à venir. Le syndicat exige, d’autre part, le relèvement de la prime de rentabilité, la promotion de manière automatique des employés ayant dix années d’expérience, le classement des titulaires de DEUA à la onzième catégorie au lieu de la dixième actuellement. Il insiste également sur la nécessité d’abroger l’article 87 bis qui freine toute réelle augmentation de salaires. Le syndicat propose la révision à la hausse de la durée du congé de maternité et des heures d’allaitement et la révision du calcul de la retraite. Le Snapap préconise de calculer les pensions sur la base du salaire des trois dernières années et non pas cinq comme c’est le cas actuellement et de procéder à la promotion des personnes en fin de carrière juste avant leur départ afin de leur garantir de meilleures pensions de retraite.
    N. I.

  • L'Internationale des Services Publics interpelle le gouvernement algérien sur les greffiers grévistes de la faim

     

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    le 06.06.12 | 09h41 |

     

     

    L’Internationale des Services Publics (ISP) appelle, une nouvelle fois, le gouvernement algérien sur la nécessité de se pencher sérieusement sur la situation dégradée des greffiers en grève de la faim depuis cinq semaines. Dans un communiqué rendu public mardi 5 juin, l’ISP constate que « le gouvernement algérien ignore la dégradation de l’état de santé des travailleurs de la justice fédérale ».

     

    Le secrétaire général de l’ISP Peter Waldorff demande au gouvernement algérien «de prendre des mesures immédiates pour garantir le respect des droits fondamentaux du travail, notamment les droits syndicaux et les libertés civiles ».

     

    Lors de sa participation à la conférence internationale du Travail organisée à Genève, le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP, a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation des greffiers en grève de la faim depuis maintenant cinq semaines.

    Dans le communiqué de l’ISP qui fait référence à la situation des syndicalistes de la justice telle que présentée lors de la Conférence internationale de Genève par le SNAPAP, l’organisation internationale revient sur les dépassements des autorités au lendemain des actions de protestation organisée par les greffiers, elle relève : « de nombreux travailleurs n’ont pas perçu leur salaire, ont été suspendus, mutés ou licenciés. Il y a eu également de nombreux cas de harcèlement verbal ou physique ».

    L’ISP constate que « des rapports faisant état de la brutalité policière contre les femmes en détention mentionnent des cas de fractures multiples et perte de conscience, ce qui provoqué une fausse-couche pour l’une d’entre elles ».

     

    Hamida Mechaï

     

     

     

    voir aussi
    Communiqué de L'Internationale des Services Publics