le 06.06.12 | 09h41 |
L’Internationale des Services Publics (ISP) appelle, une nouvelle fois, le gouvernement algérien sur la nécessité de se pencher sérieusement sur la situation dégradée des greffiers en grève de la faim depuis cinq semaines. Dans un communiqué rendu public mardi 5 juin, l’ISP constate que « le gouvernement algérien ignore la dégradation de l’état de santé des travailleurs de la justice fédérale ».
Le secrétaire général de l’ISP Peter Waldorff demande au gouvernement algérien «de prendre des mesures immédiates pour garantir le respect des droits fondamentaux du travail, notamment les droits syndicaux et les libertés civiles ».
Lors de sa participation à la conférence internationale du Travail organisée à Genève, le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP, a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation des greffiers en grève de la faim depuis maintenant cinq semaines.
Dans le communiqué de l’ISP qui fait référence à la situation des syndicalistes de la justice telle que présentée lors de la Conférence internationale de Genève par le SNAPAP, l’organisation internationale revient sur les dépassements des autorités au lendemain des actions de protestation organisée par les greffiers, elle relève : « de nombreux travailleurs n’ont pas perçu leur salaire, ont été suspendus, mutés ou licenciés. Il y a eu également de nombreux cas de harcèlement verbal ou physique ».
L’ISP constate que « des rapports faisant état de la brutalité policière contre les femmes en détention mentionnent des cas de fractures multiples et perte de conscience, ce qui provoqué une fausse-couche pour l’une d’entre elles ».
Hamida Mechaï