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invivalité

  • la police et la gendarmerie avec ces barrage à la con contribue à l'invivabilité d'alger,par des bouchons énormes


    Alger capitale invivable

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    Le dernier classement de la  revue britannique « The Economist » classe Alger parmi les villes où il ne fait pas bon de vivre. Ce n’est pas la première fois qu’Alger est ainsi classé. Cette année Alger côtoie le Zimbabwe. L’un des critères de classement n’est autre que la mobilité des citoyens.

    Le tant attendu  métro d’Alger  a été inauguré depuis voilà une semaine, le tramway, lui est opérationnel depuis déjà  cinq mois. L’un s’étale sur 9 km, l’autre sur 7 kilomètres.

    Les deux réalisations font qu’aujourd’hui la mobilité des algérois devient plus facile, du moins en ce qui concerne le tronçon Tafourah, Haï El Badr pour le métro et le tronçon Bordj El Kiffan-Cité Zerhouni-Mokhtar pour le tramway. Lors de la première journée de son lancement, le métro a drainé 80000 usagers, le tramway  draine en moyenne chaque jour 20 000 usagers.  

    En attendant la livraison des extensions du tramway qui doivent relier Bordj El Kiffen à la Rue des Fusillés, qui s’étaleront donc sur une longueur de 23 km avec 38 stations ,les habitants de la banlieue est d’Alger qui au quotidien se déplacent jusqu’à Alger-Centre pour raison de travail ou études, se trouvent contraints de subir les contraintes de la route.

    Lamia témoigne « je ne bosse pas à Alger –centre, je suis à environs 10 km de chez  moi, aux Pins Maritimes, et bien le matin au lieu de faire 20 minutes de trajet, je fais 1 heure. Ça devient insupportable »

    Les citoyens qui affluent au quotidien sur Alger, ceux qui viennent de l’Est ou de l’Ouest d’Alger partagent la même galère. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tant de bouchons ? » s’interroge Karima qui travaille comme enseignante dans un lycée d’Alger et qui habite Bordj El Bahri.

    Dalila raconte «  ». Elle enchaine « j’habite Aïn Taya et je me déplace jusqu’à Dely Brahim où je travaille comme nourrice. J'avoue que c’est fatiguant tout le trajet que je me tape  au quotidien. C’est vrai que Aïn Taya, Dely Ibrahim c’est 50 km de distance mais le rythme du trajet à cause des travaux et des barrages devient infernal. Pour moi le cadre de vie est plus que jamais désastreux  ».

    Asma, habitant hussein dey et enseignante d’anglais dans une école privée a de la chance avec le métro, mais sa collègue qui habite Dergana souffre le martyr. « En attendant le tramway, je subis au quotidien un trajet harassant, on fait 25 km en deux heures de route ! » s’exclame-t-elle.

     « Alger souffre d’une sorte de centralisation. J’habite Bordj El Bahri et avec mon véhicule je passe par 4 barrages  fixes. Résultat les voitures s’entassent  en fil interminable ». Rachid employé de banque explique « ça peut se comprendre en raison du climat sécuritaire des dernières années mais nous citoyens, payons le prix fort en attendant que la situation s’arrange».

    Avant de conclure: « à mon sens il est plus que jamais urgent de maitriser l’urbanisation d ‘Alger, le réseau routier en est l’un des défis majeurs. »

     

    Hamida Mechaï