Scandales de corruption à Sonatrach
Les services d’Interpol ont lancé mercredi dernier des mandats d’arrêt à l’encontre d’une vingtaine de personnes impliquées dans les scandales de corruption à Sonatrach, a-t-on appris ce samedi 10 août de sources judiciaires.
Ces mandats ont été lancés à la demande de la justice algérienne qui enquête depuis plusieurs mois sur les affaires Sonatrach I et Sonatrach II, selon les mêmes sources.
Parmi les personnes recherchées figure Farid Bedjaoui, présenté par la presse comme étant le principal intermédiaire dans l’affaire des pots-de-vin versés par la société italienne Saipem pour obtenir des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. De hauts cadres de Sonatrach et des responsables dans des groupes pétroliers étrangers, soupçonnés de corruption, sont concernés par les mandats d’arrêts délivrés par la justice algérienne. Nos sources ont refusé de divulguer leur identité, en raison de la sensibilité de l’enquête.
Par ailleurs, le procureur général près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a adressé une vingtaine de nouvelles commissions rogatoires dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne, la Suisse, l’Italie, les États-Unis et Dubaï, dans le cadre des enquêtes sur Sonatrach I et Sonatrach II.
Scandales de corruption à Sonatrach--La justice algérienne lance 20 mandats d’arrêt contre des personnes impliquées